Pourquoi les mères chinoises sont les meilleures

(De Pékin) Amy Chua, une Sino-Américaine professeur de droit à Yale, publie une tribune dans le Wall Street Journal pour vanter les mérites de l'éducation à la Chinoise, telle qu'elle l'a appliquée à ses propres enfants. Choc des cultures garanti.

C'est l'une des nouvelles blagues qui circule sur Twitter :

« Attention, les enfants, si vous n'êtes pas sages, j'appelle Amy Chua. »

Célébrité oblige, un nouveau hashtag [mot-clé, ndlr] a même été adopté, #amychua. Car la tribune publiée par Amy Chua dans le Wall Street Journal a provoqué une vague de réactions sur Internet.

Amy Chua, est professeur de droit à la prestigieuse université de Yale, et une Sino-Américaine mère de deux filles, Sophia et Louisa. Dans le Wall Street Journal, elle explique en quoi l'éducation prodiguée par les mères chinoises est largement supérieure à celle des mères occidentales. Et elle se pose en exemple de cette supériorité. Elle commence par une liste des choses que ces filles n'ont jamais été autorisées à faire :

* « dormir chez une amie,
* aller jouer chez une amie,
* jouer dans la pièce de l'école,
* regarder la télé,
* jouer sur l'ordinateur,
* avoir moins de 20/20,
* ne pas être numéro 1 dans toutes les matières (à l'exception du théâtre ou du sport),
* jouer d'un autre instrument que le violon ou le piano… »

Les bases sont posées, et la suite n'est pas moins effrayante.
Traiter son enfant de « gros lard », c'est lui rendre service

Etudes à l'appui, Mme Chua explique les différences entre l'éducation occidentale et la chinoise : les parents occidentaux sont trop indulgents avec leurs enfants, tandis que les parents chinois ne tolèrent pas l'échec. Sachant que le terme échec, pour Mme Chua, couvre un large sens : 18/20, c'est un échec…

« Des parents chinois peuvent agir d'une manière inimaginable, voire condamnable, aux yeux de parents occidentaux. »

Amy Chua, à Austin (Texas) en 2007 (Larry D. Moore/Wikimedia Commons).Exemple : lors d'un dîner, Mme Chua raconte comment elle a traité sa fille de « pourriture » parce qu'elle lui avait manqué de respect. Emotion à table, incompréhension de la part des invités occidentaux. Et justification d'Amy Chua : sa mère la traitait aussi de pourriture, mais ça n'a fait que la rendre plus forte.

suite

http://www.rue89.com/2011/01/11/pourquoi-les-meres-chinoises-sont-elles-les-meilleures-184976
 
A

AncienMembre

Non connecté
autant je veux bien croire que sa politique tienne la route (excepté les propros injurieux qui sont le témoin d'un loupé ds la propre éducation de la mère) pr ce qui est de monter au sommet l'enfant unique autant je reste dubitative sur l'expérience menée à plus grande échelle, sur une famille classique de 3 gamins...
 
autant je veux bien croire que sa politique tienne la route (excepté les propros injurieux qui sont le témoin d'un loupé ds la propre éducation de la mère) pr ce qui est de monter au sommet l'enfant unique autant je reste dubitative sur l'expérience menée à plus grande échelle, sur une famille classique de 3 gamins...
de toute façon les cultures sont difficilement transposable ailleurs , si un certain culte de la discipline donne clairement un avantage aux sociétés d'extreme orient dans la mondialisation , une discipline "extrême " ne permet pas l'éclosion de nouvelles idées qui permettent aux sociétés de s'adapter a des changements soudain
c'est cette discipline extrême qui a empêché l'Asie de se réformer avant l'occident et donc de se faire dominer pendant plusieurs siècles
 
Avec une famille nombreuse ca sera plus difficile de reproduire ce schéma

En plus faudra qu'elle trouve une insulte différente pour chacun des enfants!
gros tas, grosse *****, grosse feignasse etc etc
 

Perfect

Perfection is death"
Etudes à l'appui, Mme Chua explique les différences entre l'éducation occidentale et la chinoise : les parents occidentaux sont trop indulgents avec leurs enfants, tandis que les parents chinois ne tolèrent pas l'échec.

Je ne vois l'exemple, ni chez les occidentaux ni chez les chinois. Les occidentaux sont très tolérants et les chinois trop sévères. Donc, la meilleure éducation sera entre les deux.
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Avec une famille nombreuse ca sera plus difficile de reproduire ce schéma

En plus faudra qu'elle trouve une insulte différente pour chacun des enfants!
gros tas, grosse *****, grosse feignasse etc etc



Ca ne risque pas

EN CHINE IL EST INTERDIT D AVOIR DEUX ENFANTS
UN SEUL : c'est tout

vive la liberté (et en même temps, vu le nombre d'habitants dans les villes !!??!!)
dubitative

mam
 
tout est dans "sino-américaine."
Je crois que cette pauvre femme se mélange un peu les pinceaux, mais je comprends qu'elle soit fière de sa propre réussite professionnelle dans un pays de blancs, c'est légitime, mais bon... je crois que ce qu'elle dit ne vaut que pour les femmes (d'origine chinoise) avocates et profs à Yale et pas pour une pauvre petite paysanne de Chine, la prof a voulu se taper un egotrip et cracher au visage de ses concitoyens américains, mais elle a le droit, c'est la crise, il n'est plus nécessaire de respecter autrui et apprendre à tenir sa langue quand on a réussi et que l'on a suffisamment bien mater ses propres enfants pour les faire réussir. Je me demande quand même (parce que je n'ai pas lu l'article de la dame) si son propos n'était pas ironique, parce que je doute qu'une personne qui est prof à Yale soit assez bête pour écrire ce genre d'énormités, parce qu'elle est américaine, elle n'est pas chinoise, et ses propres critères de réussite sont des critères d'occidentaux et non de mère chinoise.
 
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