Merkel, facebook et l’épuration numérique

mam80

la rose et le réséda
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Le Léviathan Facebook a accouché d’un nouveau monstre dans un grand silence.

Baptisé OCCI (Online Civil Courage Initiative/Initiative de courage civil en ligne).
Entendez par là :
encouragement de la délation des propos xénophobes sur le réseau social.
Il a vu le jour à Berlin le 18 janvier dernier lors d’une conférence de presse où Sheryl Sandberg, directrice opérationnelle du groupe, a fermement rappelé que « Facebook n’est pas un lieu pour la diffusion de propos racistes ou d’appels à la violence ».
Dans le viseur, non pas seulement les « discours de haine » mais toute forme de dissidence avec la politique migratoire allemande.
En septembre 2015, alors que l’Allemagne procédait à l’accueil anarchique de plus d’un million de clandestins, la chancelière avait lancé une croisade antiraciste sur Internet, activement soutenue par le ministre de la Justice Heiko Maas pour qui les réseaux sociaux ne devaient pas « devenir une fête foraine pour l’extrême droite ». Les procureurs de Hambourg avaient accentué la pression en novembre en ouvrant une enquête contre plusieurs dirigeants de Facebook pour avoir facilité l’incitation à la haine en ne supprimant que trop rarement (ou trop tardivement) les messages hostiles à la politique migratoire.

Ainsi, l’OCCI aura trois missions :
« soutenir les ONG qui luttent contre le racisme en Europe et sur Internet » – en leur versant un million d’euros de subventions ;
développer de « bonnes pratiques pour contrer la diffusion de la haine » (par l’inondation de spots publicitaires antiracistes ?) ;
enfin, « s’appuyer sur la recherche universitaire » – ce qui confirme la collusion de certains milieux de l’enseignement supérieur avec l’idéologie sans-frontiériste.

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mam80

la rose et le réséda
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suite et fin

Techniquement, l’OCCI promet la suppression des propos racistes en moins de 24 h, mais aussi celle de certains comptes estimés dangereux.
Elle mise sur la dénonciation (nommée « courage civil ») et sur la recherche par mots-clés. Pour cela, elle a fait appel aux services de l’éditeur allemand Bertelsmann, spécialiste du numérique, qui pourra traquer les propos nauséabonds des utilisateurs avec ses super-logiciels.
Mais la chasse à la haine virtuelle, si légitime soit-elle, ne semble pas être le seul objet de cette épuration numérique.
Revenons quelques jours avant la création de l’OCCI. Nous sommes le 9 janvier 2016.
Alors que les médias mainstream cherchaient encore à dissimuler les attentats sexuels de Cologne (et d’autres villes d’Europe), des militants allemands hostiles à la politique pro-réfugiés se sont organisés et donné rendez-vous en ville grâce à… Facebook ! À l’heure où l’Europe de Bruxelles cherche à dissoudre toutes les associations dissidentes, le réseau de Mark Zuckerberg présente un vrai danger quand des abonnés décident d’y faire autre chose que poster leurs photos de vacances. Merkel craignait que Facebook « attise la sédition ». Il fallait agir vite !

Ainsi, ce n’est pas seulement une traque de la pensée frondeuse qui se joue en Europe, mais la persécution de toute forme d’opposition populaire et l’annihilation, à la source, de réunions patriotes ou de manifestations spontanées.

Mark et Angela main dans la main. La censure globale est en marche !
Thomas Clavel
http://www.bvoltaire.fr/thomasclave...-30381821&mc_cid=6168a5d281&mc_eid=fc20a6a4fe


:rolleyes: quoi en penser ?

mam

mam
 
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