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Soomy
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"Une fille a-t-elle le droit de se maquiller dans le métro?"
Une centaine d'internautes ont répondu, en majorité désapprobateurs.
Le métro a beau être un espace public, il semblerait que les séances de maquillage matinales y soient à peine tolérées.
C'est sale et c'est dangereux
Tout d'abord, il y a l'hygiène. "Le métro, c'est sale", "C'est un nid à microbes!" s'offusque Claire. C'est également assez risqué. Elise craint par exemple le "coup de frein malheureux par lequel la fille pourrait finir borgne."
Un manque de savoir-vivre
"Je trouve ça immonde d'impudeur et de manque de courtoisie pour les autres", s'insurge Marianne. Rosemary va plus loin: "Ca devrait être interdit." "Se remaquiller en public, ça revient à dire aux gens autour: 'vous n'existez pas'", analyse Loum. Emeline estime que le lieu ne s'y prête pas non plus: "Vous ne voulez pas vous couper les ongles des pieds, aussi?! Le métro n'est pas une salle de bain." Mimioui fait toutefois une distinction "entre une légère retouche rouge à lèvres ravissante et limite poétique et le complet ravalement de façade", inadmissible à ses yeux.
Le maquillage, un rituel qui devrait rester secret
Il faut savoir garder le mystère
"Il ne faut pas dévoiler toutes les ficelles, sinon où va le monde?" se demande Elise. Zélia a la même perception de ce moment intime: "C'est comme une sorte de secret de fabrication, il faut savoir garder le mystère." Pour Alexandra, faire ça dans le métro s'apparente carrément à "casser la magie".
Mépris et moqueries
"Ca signe la plouc plus que tout", s'emporte Syb, lapidaire. "Ca fait la fille qui ne peut vraiment pas se passer de maquillage et qui assume finalement mal son image sans artifice", complète Pam. Quant à Cl__m, elle avoue carrément "guetter avec un sourire en coin le moment où la fille qui se maquille se rate." Pas étonnant, ensuite, que Delphine se sente "très vulnérable quand je me montre en public, concentrée sur ma bouche (...) vaguement ouverte."
Celles qui osent
Je ne suis pas à poil, quand même
Une minorité d'internautes reconnaît tout de même avoir recours aux pinceaux dans les transports en commun. "Moi je fais la totale car je suis en retard tous les matins. Cela a un côté un peu exhibo que je n'assumais pas avant, mais, à la guerre comme à la guerre, je préfère cela plutôt qu'arriver non maquillée au bureau", explique Colombe. "C'est bien pratique et ça fait gagner 10 bonnes minutes", précise Charlène. Enfin, Camille ne voit pas où est le problème: "Je ne suis pas à poil, quand même. Je ne trouve pas cela plus gênant que la personne qui a mis trop de parfum." Même incompréhension chez Paslamannequin : ceux que ça dérange "n'ont qu'à pas regarder".
Une centaine d'internautes ont répondu, en majorité désapprobateurs.
Le métro a beau être un espace public, il semblerait que les séances de maquillage matinales y soient à peine tolérées.
C'est sale et c'est dangereux
Tout d'abord, il y a l'hygiène. "Le métro, c'est sale", "C'est un nid à microbes!" s'offusque Claire. C'est également assez risqué. Elise craint par exemple le "coup de frein malheureux par lequel la fille pourrait finir borgne."
Un manque de savoir-vivre
"Je trouve ça immonde d'impudeur et de manque de courtoisie pour les autres", s'insurge Marianne. Rosemary va plus loin: "Ca devrait être interdit." "Se remaquiller en public, ça revient à dire aux gens autour: 'vous n'existez pas'", analyse Loum. Emeline estime que le lieu ne s'y prête pas non plus: "Vous ne voulez pas vous couper les ongles des pieds, aussi?! Le métro n'est pas une salle de bain." Mimioui fait toutefois une distinction "entre une légère retouche rouge à lèvres ravissante et limite poétique et le complet ravalement de façade", inadmissible à ses yeux.
Le maquillage, un rituel qui devrait rester secret
Il faut savoir garder le mystère
"Il ne faut pas dévoiler toutes les ficelles, sinon où va le monde?" se demande Elise. Zélia a la même perception de ce moment intime: "C'est comme une sorte de secret de fabrication, il faut savoir garder le mystère." Pour Alexandra, faire ça dans le métro s'apparente carrément à "casser la magie".
Mépris et moqueries
"Ca signe la plouc plus que tout", s'emporte Syb, lapidaire. "Ca fait la fille qui ne peut vraiment pas se passer de maquillage et qui assume finalement mal son image sans artifice", complète Pam. Quant à Cl__m, elle avoue carrément "guetter avec un sourire en coin le moment où la fille qui se maquille se rate." Pas étonnant, ensuite, que Delphine se sente "très vulnérable quand je me montre en public, concentrée sur ma bouche (...) vaguement ouverte."
Celles qui osent
Je ne suis pas à poil, quand même
Une minorité d'internautes reconnaît tout de même avoir recours aux pinceaux dans les transports en commun. "Moi je fais la totale car je suis en retard tous les matins. Cela a un côté un peu exhibo que je n'assumais pas avant, mais, à la guerre comme à la guerre, je préfère cela plutôt qu'arriver non maquillée au bureau", explique Colombe. "C'est bien pratique et ça fait gagner 10 bonnes minutes", précise Charlène. Enfin, Camille ne voit pas où est le problème: "Je ne suis pas à poil, quand même. Je ne trouve pas cela plus gênant que la personne qui a mis trop de parfum." Même incompréhension chez Paslamannequin : ceux que ça dérange "n'ont qu'à pas regarder".