On contrôle .
A-t-on évité un carnage ?
*
Scène de western, ce matin, dans les rues de L’Hôpital, en Moselle-Est. Il est 7h30 quand un homme fait irruption dans une entreprise métallurgique de la rue de Metz.
Son comportement, pour le moins étrange, ne passe pas inaperçu. Face aux salariés, l’homme ne s’étale pas sur les raisons de sa venue. Sans rien demander, il repart aussi vite qu’il était entré pour se rendre dans une entreprise voisine, de peinture industrielle.
Entre-temps, les pompiers sont néanmoins contactés par les employés, soucieux de cette surprenante visite à une heure matinale.
Dans la seconde entreprise, l’individu reste peu loquace avec ceux qui lui font face. Mais là encore, son comportement interpelle les salariés. L’homme, un Spitellois de 36 ans, se tartine notamment le visage de boue. Mais c’est une fois à l’extérieur des locaux que les choses se corsent. Muni d’un revolver 9 mm, il tire deux coups en l’air, sous les yeux des passants et sapeurs-pompiers, arrivés entre-temps.
La police est aussitôt appelée. Sur place, les forces de l’ordre ne tardent pas à identifier l’auteur présumé de cette fusillade. Si à leur approche, celui-ci ne tient plus l’arme en main, il correspond en tous points au signalement dressé par les témoins de la scène.
Dans sa poche avant, au niveau de la poitrine, les policiers de Freyming-Merlebach repèrent le revolver. Interpellé à quelques mètres des entreprises visitées, il était toujours en garde à vue en début de soirée. Une expertise psychiatrique aura lieu demain afin d’évaluer la responsabilité du suspect qui souffrirait a priori de troubles psychologiques.
republicain-lorrain
A-t-on évité un carnage ?
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Scène de western, ce matin, dans les rues de L’Hôpital, en Moselle-Est. Il est 7h30 quand un homme fait irruption dans une entreprise métallurgique de la rue de Metz.
Son comportement, pour le moins étrange, ne passe pas inaperçu. Face aux salariés, l’homme ne s’étale pas sur les raisons de sa venue. Sans rien demander, il repart aussi vite qu’il était entré pour se rendre dans une entreprise voisine, de peinture industrielle.
Entre-temps, les pompiers sont néanmoins contactés par les employés, soucieux de cette surprenante visite à une heure matinale.
Dans la seconde entreprise, l’individu reste peu loquace avec ceux qui lui font face. Mais là encore, son comportement interpelle les salariés. L’homme, un Spitellois de 36 ans, se tartine notamment le visage de boue. Mais c’est une fois à l’extérieur des locaux que les choses se corsent. Muni d’un revolver 9 mm, il tire deux coups en l’air, sous les yeux des passants et sapeurs-pompiers, arrivés entre-temps.
La police est aussitôt appelée. Sur place, les forces de l’ordre ne tardent pas à identifier l’auteur présumé de cette fusillade. Si à leur approche, celui-ci ne tient plus l’arme en main, il correspond en tous points au signalement dressé par les témoins de la scène.
Dans sa poche avant, au niveau de la poitrine, les policiers de Freyming-Merlebach repèrent le revolver. Interpellé à quelques mètres des entreprises visitées, il était toujours en garde à vue en début de soirée. Une expertise psychiatrique aura lieu demain afin d’évaluer la responsabilité du suspect qui souffrirait a priori de troubles psychologiques.
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