Ces microbes qui font une jolie peau

Pirouettete

杜妮娅
Nous sommes envahis par les microbes. Et, jusqu'ici, notre but était plutôt de les éradiquer. Aujourd'hui, la communauté scientifique nous incite à regarder ceux qui peuplent notre corps, de très près, même à les cajoler, car ces organismes invisibles seraient responsables de la santé et de la beauté de l'épiderme. Dans un monde hygiéniste, où l'on prend facilement deux douches par jour, cette nouvelle fait l'effet d'une bombe ! Les marques cosmétiques elles-mêmes, convaincues de leurs bienfaits, travaillent sur des formules inédites protégeant ces microbes pour une plus belle peau. L'ère de la microbiosmétique est née.

Cette population de bactéries, levures, champignons et autres virus avec lesquels nous cohabitons, appelée « microbiote » (du grec « micro », petit et « bios », vie), est estimée à 100 000 milliards d'individus, soit dix fois plus de cellules que n'en totalise le corps humain. L'étude de cet incroyable sujet a démarré en 2007, aux États-Unis, avec le projet « Human Microbiome Project » du National Institute of Health (NIH). L'objectif était de séquencer le génome de l'ensemble de ces micro-organismes pour mieux comprendre leur influence sur la santé. De fait, un déséquilibre entre les bons et les mauvais peut être la cause de certaines maladies (cancer, asthme, obésité, etc.). Si le microbiote intestinal est aujourd'hui bien caractérisé, celui de la peau commence à peine à lever le voile sur ses mystères. La peau serait donc colonisée par des trillions de micro-organismes, qui recouvrent sa surface et tapissent l'intérieur des follicules pileux et des glandes. Leur rôle : protéger le tégument contre l'invasion de spécimens pathogènes.
On distingue la flore transitoire, composée de microbes variant selon l'environnement (lieu de vie, profession, hygiène, vêtements, température, utilisation de cosmétiques), de la flore résidente qui réunit divers micro-organismes saprophytes, toujours identiques, mais répartis de façon différente selon les régions du corps, la présence ou non de plis, la densité des follicules pileux, glandes sébacées et sudoripares, l'âge et le sexe de l'individu. Ainsi, les bactéries ont une prédilection pour les zones humides (aisselles, plis de l'aine, narines ou paupières), tandis que les champignons apprécient particulièrement la plante des pieds, où l'on en recense une grande variété.
 
Nous sommes envahis par les microbes. Et, jusqu'ici, notre but était plutôt de les éradiquer. Aujourd'hui, la communauté scientifique nous incite à regarder ceux qui peuplent notre corps, de très près, même à les cajoler, car ces organismes invisibles seraient responsables de la santé et de la beauté de l'épiderme. Dans un monde hygiéniste, où l'on prend facilement deux douches par jour, cette nouvelle fait l'effet d'une bombe ! Les marques cosmétiques elles-mêmes, convaincues de leurs bienfaits, travaillent sur des formules inédites protégeant ces microbes pour une plus belle peau. L'ère de la microbiosmétique est née.

Cette population de bactéries, levures, champignons et autres virus avec lesquels nous cohabitons, appelée « microbiote » (du grec « micro », petit et « bios », vie), est estimée à 100 000 milliards d'individus, soit dix fois plus de cellules que n'en totalise le corps humain. L'étude de cet incroyable sujet a démarré en 2007, aux États-Unis, avec le projet « Human Microbiome Project » du National Institute of Health (NIH). L'objectif était de séquencer le génome de l'ensemble de ces micro-organismes pour mieux comprendre leur influence sur la santé. De fait, un déséquilibre entre les bons et les mauvais peut être la cause de certaines maladies (cancer, asthme, obésité, etc.). Si le microbiote intestinal est aujourd'hui bien caractérisé, celui de la peau commence à peine à lever le voile sur ses mystères. La peau serait donc colonisée par des trillions de micro-organismes, qui recouvrent sa surface et tapissent l'intérieur des follicules pileux et des glandes. Leur rôle : protéger le tégument contre l'invasion de spécimens pathogènes.
On distingue la flore transitoire, composée de microbes variant selon l'environnement (lieu de vie, profession, hygiène, vêtements, température, utilisation de cosmétiques), de la flore résidente qui réunit divers micro-organismes saprophytes, toujours identiques, mais répartis de façon différente selon les régions du corps, la présence ou non de plis, la densité des follicules pileux, glandes sébacées et sudoripares, l'âge et le sexe de l'individu. Ainsi, les bactéries ont une prédilection pour les zones humides (aisselles, plis de l'aine, narines ou paupières), tandis que les champignons apprécient particulièrement la plante des pieds, où l'on en recense une grande variété.
Il faudrait inventer une crème au microbes donc..:D
 
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