Les migrants de calais

mam80

la rose et le réséda
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Les migrants de Calais racontent leur périple depuis l'Afrique

Les migrants sont aujourd'hui plusieurs centaines à vivre dans les rues de Calais, au bord de la Manche. Arrivant de plus en plus souvent d'Afrique subsaharienne, ils envisagent le Royaume-Uni comme un eldorado et attendent de pouvoir franchir clandestinement le bras de mer qui les sépare des côtes britanniques. Certains d'entre-eux racontent leurs périples jusqu'ici et leurs rêves de lendemains meilleurs. Reportage.

Le Monde.fr
http://www.lemonde.fr/societe/video...ur-periple-depuis-l-afrique_4511986_3224.html

mam
 

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la rose et le réséda
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Calais : les migrants soudanais réclament « une protection » au ministre de l’Intérieur
Publié le 27/10/2014

PAR OLIVIER PECQUEUX

Il faut venir à Calais pour se rendre compte de l’impact, désormais inquiétant, d’une immigration clandestine galopante. Officiellement, les migrants sont actuellement 1 500. Beaucoup, syndicat de police compris, avancent des chiffres plus alarmants, entre 2 000 et 2 500 personnes. Soit près de 3 % de la population calaisienne (74 000 habitants)..

La ville abrite malgré elle six squats d’envergure, regroupant au moins cinquante personnes. Le plus important, dans la zone des Dunes dévolue aux usines chimiques, abrite au bas mot cinq cents clandestins. Il s’agit de la « jungle » Tioxide, du nom d’une entreprise de fabrication de dioxyde de titane, dont les étendues boisées offrent un point de repli stratégique à quelques centaines de mètres à vol d’oiseau du terminal transmanche, dernier rempart avant la Grande-Bretagne.

« On fait les poubelles »

La « jungle » Tioxide s’est transformée en village archaïque, où Érythréens et Soudanais tentent de cohabiter. Quand les tensions n’amènent pas des bagarres générales comme celle de ce lundi, la vie s’organise autour des tentes de fortune. «
À l’autre bout de la ville, loin du port mais en contrebas de l’autoroute A16 près de la bretelle de sortie vers Eurotunnel, une autre « jungle » subsiste. Derrière le supermarché Leader Price, deux cents à trois cents Soudanais survivent sous une cinquantaine de tentes. «
Plus loin, Kareem, la vingtaine, revient sur les intentions du ministre de l’Intérieur. «

Quinze années d’impuissance publique
L’association France Terre d’asile vient de publier un remarquable document de quinze pages intitulé « <1999>

Il présente ensuite un bilan des politiques publiques menées depuis quinze ans sur le sujet. Un bilan accablant autant pour l’Europe, incapable de mettre sur pied une politique d’asile cohérente, que pour les gouvernements français successifs, dont les réponses ont été, au fil des ans, «< nappropriées ou insuffisantes
Onze propositions

La France est accusée de mener une politique de coups d’éclat (fermeture du centre de Sangatte en 2002, destruction de la « jungle » en 2009, expulsion des squats et des campements proches du port en 2014) qui ne s’accompagnent jamais de mesures plus profondes ni de réflexion à long terme.

Car le même scénario, absurde et dramatique, se répète sans fin, depuis douze ans : les migrants affluent dans le Calaisis, y vivent dans des conditions déplorables en attente d’un hypothétique passage. Soumis à la double pression des passeurs et de la police, ils sont régulièrement expulsés de leurs abris de fortune, éloignés de Calais, où ils reviennent très vite, pour s’installer dans un autre squat, un autre camp, avant d’être à nouveau délogés… Au bout de cette histoire sans fin, l’épuisement des migrants, et l’exaspération des Calaisiens.

France Terre d’asile dégage enfin onze propositions pour une sortie de crise, prônant notamment une action locale privilégiant le soutien humanitaire à la répression policière et une prise en charge de la question au niveau international, car «


Le document est à télécharger sur le site www.france-terre-asile.org


L’association France Terre d’asile intervient à Calais pour informer les migrants sur la procédure d’asile en France ; à Coquelles pour assister les migrants du centre de rétention administrative ; à Saint-Omer pour gérer la Maison du jeune réfugié, où sont pris en charge les mineurs isolés étrangers.

mam
 

mam80

la rose et le réséda
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Calais : l’accueil de jour pour migrants sera à l’essai pendant six mois
Publié le 23/10/2014

PAR M.GO.

Le préfet du Pas-de-Calais Denis Robin a détaillé ce jeudi matin en conférence de presse le plan de l’État pour apaiser la situation très tendue à Calais. Il annonce l’arrivée de 70 gendarmes mobiles dès ce jeudi pour renforcer la sécurité au port. Il affirme aussi qu’un accueil de jour pour migrants ouvrira très prochainement pour une durée expérimentale de six mois. L’association La Vie active pourrait être en charge de sa gestion.

Renfort de policiers et de gendarmes

Une demi-compagnie de CRS, soit environ 35 hommes, est en renfort à Calais depuis mercredi. Elle a pour mission de sécuriser le centre-ville, ainsi que les commerces (en particulier moyennes et grandes surfaces). Parallèlement, un renfort de 70 gendarmes mobiles doit arriver ce jeudi à Calais pour participer à la sécurisation du port et de la rocade.

4 km de barrières sur la rocade

Le préfet a donné son «
Accueil de jour pour migrants : à l’essai pour six mois

L’accueil de jour ouvrira le plus vite possible, assure Denis Robin, mais probablement pas avant le mois prochain. Il sera ouvert de façon expérimentale «

Gestion de l’accueil de jour par la Vie active ?

Il occupera les locaux du centre aéré Jules-Ferry et sera sous la responsabilité unique de l’État. Sa gestion pourrait être déléguée à l’association La vie active, connue dans le département pour œuvrer dans la prise en charge des personnes handicapées. Le préfet était en contact avec «

Squat : pas d’évacuation pour l’instant

Les squats et « jungles » ne seront pas évacués pour l’instant, annonce le préfet.
la totalité de l'article sur http://www.lavoixdunord.fr/region/calais-l-accueil-de-jour-pour-migrants-sera-a-ia33b48581n2452514

mam
 

mam80

la rose et le réséda
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Migrants : nouvelle journée d'affrontements à Calais, des renforts policiers annoncés

Les CRS sont intervenus mercredi à Calais pour empêcher les migrants, en majorité des Ethiopiens et des Erythréens, de monter à bord des camions sur la rocade Est. Bernard Cazeneuve a annoncé l'envoi de 100 policiers et gendarmes à Calais.

De telles scènes de violence se répètent depuis trois jours à Calais. Mercredi, des centaines de migrants ont de nouveau tenté de prendre d'assaut des poids lourds à destination du Royaume-Uni. De violents affrontements les ont ensuite opposés aux forces de l'ordre. Une quarantaine de CRS se sont ainsi efforcés d'empêcher les migrants, en majorité des Éthiopiens et des Érythréens, de monter à bord des camions. «J'ai vu les CRS ouvrir un camion et une dizaine de migrants en descendre, rapporte un témoin de la scène, cité par

L'incident s'est déroulé en milieu d'après-midi sur la rocade Est très fréquentée par les poids-lourds, car elle dessert directement le terminal de ferry. Les migrants tentent de monter dans les remorques ou de s'installer entre les essieux des camions, quand ceux-ci ralentissent puis s'arrêtent dans l'attente des contrôles scanner. Cette portion de route constitue une véritable opportunité pour les migrants notamment en milieu de semaine, en raison d'un trafic transmanche plus important. Lundi déjà, quelque 300 migrants ont tenté de prendre d'assaut une longue file de camions attendant d'embarquer. Les CRS avaient là encore été contraints d'intervenir.

La situation est devenue explosive ces derniers jours. Le nombre de migrants, environ 1500 selon la préfecture, est en constante augmentation depuis le début de l'été, ce qui entraîne des tensions entre nationalités et des luttes pour le contrôle des zones où ils se regroupent. Depuis lundi, la police a dû intervenir à de nombreuses reprises dans le quartier de la zone industrielle des Dunes, où se sont produites des rixes entre migrants d'origines éthiopienne et érythréenne armés de bâtons. Les secours ont dénombré une dizaine de blessés légers. Dans la nuit de lundi à mardi, une jeune fille éthiopienne, âgée de 16 ans environ, est morte, après avoir été renversée par une voiture en voulant traverser l'autoroute A16 près de Calais.

Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a annoncé dans

Bernard Cazeneuve a également évoqué de prochains travaux pour sécuriser le port, évoquant des «barrières provisoires» dans un premier temps, avant «une sécurisation définitive» dans les prochains mois.

totalité de l'article sur http://www.lefigaro.fr/actualite-fr...nt-a-nouveau-de-s-introduire-dans-le-port.php

mam
 

mam80

la rose et le réséda
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CALAIS est devenue une "cocotte minute"
Pourquoi avoir fermer le centre
même l'association "SALAM" ne peut plus faire face pour une assiette de riz

mam
 
Le pire c'est que ces migrants ne veulent pas même pas rester en France quand vous leur poser la question: ils veulent aller au Royaume Uni et c'est tout!

Je pense que ce n'est pas que le problème de la France et que le Royaume uni devrait se mouiller aussi car ils refusent Schengen mais dans ce cas là la France n'est pas obligée de protéger si bien les frontières vers ce pays....

Ça serait drôle de voir ce qui se passerait si on les laissait tous passés !!!!

Ça ferait surement plaisir à Marine ...
 

Drianke

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Contributeur
Violences policières contre les migrants de Calais : le rapport qui matraque

AU RAPPORT

L'ONG Human Rights Watch a recueilli des témoignages édifiants et dénonce les «exactions de routine» commises par les forces de l'ordre.

«Passages à tabac», «attaques au gaz lacrymogène», «exactions de routine», y compris sur des femmes et des mineurs.

L’ONG Human Rights Watch fait les gros yeux à la France et dénonce ce mardi matin dans un communiqué édifiant les violences policières contre les migrants sans abris, bloqués à la frontière calaisienne, qui tentent de passer en Grande-Bretagne en se glissant dans les camions. Izza Leghtas, chercheuse de l’ONG, a interviewé 44 migrants – dont trois enfants. «Dix-neuf personnes, dont deux enfants, ont déclaré que la police les avait maltraitées. Huit ont eu des membres fracturés ou d’autres blessures visibles. Vingt et un, dont deux enfants, ont confié que la police les avait aspergés de gaz lacrymogène», explique-t-elle dans son communiqué.

Exemple ? Rosa, 25 ans, Erythréenne, déclare que des policiers l’ont battue quand ils l’ont trouvée dans un camion sur l’autoroute.«J’ai dit : “S’il vous plaît aidez-moi”, mais ils m’ont battue et je me suis effondrée devant le camion. Ils m’ont rouée de coups de pied sur le sol.» Elle a déclaré avoir perdu connaissance et s’être réveillée dans la salle des urgences à l’hôpital.

Aziz, Afghan de 29 ans : «Un policier m’a poussé, j’étais par terre, ils m’ont aspergé [de gaz lacrymogène] et quand je me suis retourné, ils m’ont frappé. J’avais du sang sur le visage, sous mon œil, sur le nez et le genou. Je n’ai rien vu parce qu’ils m’ont d’abord aspergé puis ils m’ont frappé aux jambes, sur tout le corps.»

Un Soudanais de 26 ans : «Les policiers vous aspergent comme si vous étiez un insecte.»

Un Iranien de 20 ans : «J’étais seul. Les policiers ont ouvert la porte et avant de dire quoi que ce soit, ils m’ont aspergé le visage, je ne pouvais rien voir et deux fois ils m’ont frappé avec leurs bottes et leurs mains.»

Une Erythréenne de 25 ans : «Nous voulions aller dans [le camion], les policiers sont venus, ils ont dit “Allez ! Allez !” et m’ont aspergée dans les yeux, je suis tombée.» L’ONG indique que la préfecture et la police nient. Elle demande à la France d’enquêter.

Le préfet du Pas-de-Calais Denis Robin a pour sa part réagi sur France Info ce mardi. Il reconnaît «un nombre important de blessures», mais assure que «La première cause» sont «les conflits violents entre réseaux de passeurs, entre nationalités», et la seconde, «les migrants qui se blessent pendant les tentatives de passage». Il dénonce des «témoignages pas circonstanciés et anonymes». Jusqu’ici, aucune plainte n'a été déposée, argue l’État. Et pour cause : on imagine mal des migrants en situation irrégulière déposer plainte contre la police.

L’ONG new-yorkaise met le doigt sur un problème ancien. Les violences policières envers les migrants de Calais existent depuis l’ouverture du centre de la Croix-Rouge à Sangatte en 1999. Elles connaissent un pic avec la fermeture du centre, fin 2002, quand le ministre de l’Intérieur de l’époque, Nicolas Sarkozy, pense résoudre le problème en dispersant les migrants, puis un second pic à la destruction de la jungle, en septembre 2009 par le ministre de l’Immigration Eric Besson. «Police, problem» est la phrase qu’on entend le plus souvent à l’époque dans la bouche des exilés. Coups, abris détruits, couvertures imbibées de gaz lacrymogène et chasses à l’homme.

En 2008 déjà, La loi des jungles, rapport des universitaires Karen Akoka et Olivier Clochard pour la Coordination française pour le droit d’asile, avait documenté les violences. Puis en 2011 un rapport remis par les activistes No Border au Défenseur des droits de l’époque raconte les squats détruits, les points d’eau contaminés au gaz lacrymogène, l’urine sur les couvertures. Dominique Baudis dénonce des «abus» et demande «qu’il soit mis fin à ces pratiques». Elles n’ont pas cessé. «Les violences sont moins flagrantes aujourd’hui, mais elles continuent. Avant, c’était fait de façon ouverte, en se moquant de tout le monde», explique Christian Salomé, de l’association L’auberge des migrants, à Calais. «Depuis le rapport des No Border, quelque chose a changé. Ça se passe à l’abri des regards.» A l’abri des regards, comme avec Kebrom, Erythréen de 15 ans, rencontré en juin (Libération du 4 juillet 2014), le lendemain d’une tentative de passage, une plaie au bras : «Hier soir, trois policiers, j’étais seul. Ils m’ont frappé avec un bâton quand ils ont ouvert la porte du camion. J’essaie de ne plus y penser, mais je n’y arrive pas. Ça donne envie de mourir.»

L’ONG dénonce aussi le manque de place pour les demandeurs d’asile qui vivent dans les jungles avec ceux qui veulent passer en Angleterre. «Le gouvernement français doit intensifier ses efforts pour que tous les demandeurs d’asile soient logés sans délai comme l’exige la législation européenne», réclame l’ONG. Elle exige aussi des «conditions d’accueil adéquates» pour les autres. Parmi les 2 300 migrants de Calais, dont des femmes et des enfants qui vivent dans des squats et sous des tentes de fortune, certains sont là depuis huit mois. Ils vivent de la soupe populaire, un repas par jour, et n’ont en ce moment presque pas d’accès aux douches du Secours Catholique, vandalisées. Les seules douches sont offertes par Médecins du Monde, une cinquantaine par semaine. En avril, l’association Vie active, financée par l’Etat, proposera 1 500 douches par jour.

Lundi soir, les températures «ressenties» étaient négatives et la préfecture a ouvert un bâtiment chauffé, avec duvets et matelas, pour 500 personnes. Les autres exilés ont dû faire avec le vent, la pluie, la boue, et le froid.

Haydée SABÉRAN Lille, de notre correspondante
http://www.liberation.fr/societe/20...nts-de-calais-le-rapport-qui-matraque_1184417
 

mam80

la rose et le réséda
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""
Parmi les 2 300 migrants de Calais, dont des femmes et des enfants qui vivent dans des squats et sous des tentes de fortune, certains sont là depuis huit mois. Ils vivent de la soupe populaire, un repas par jour, et n’ont en ce moment presque pas d’accès aux douches du Secours Catholique, vandalisées. Les seules douches sont offertes par Médecins du Monde, une cinquantaine par semaine. En avril, l’association Vie active, financée par l’Etat, proposera 1 500 douches par jour.

Lundi soir, les températures «ressenties» étaient négatives et la préfecture a ouvert un bâtiment chauffé, avec duvets et matelas, pour 500 personnes. Les autres exilés ont dû faire avec le vent, la pluie, la boue, et le froid."""

la représentation de la justice en france a un bandeau sur les yeux
c'est ironique

mam
 

Drianke

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21 FÉVRIER : RASSEMBLEMENT CONTRE LES VIOLENCES POLICIERES A CALAIS

Samedi 21 février à 16h

Rassemblement Parc Richelieu

https://goo.gl/maps/a11P7

STOP AUX VIOLENCES POLICIÈRES
 

Pièces jointes

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Violences policières contre les migrants de Calais : le rapport qui matraque

AU RAPPORT

L'ONG Human Rights Watch a recueilli des témoignages édifiants et dénonce les «exactions de routine» commises par les forces de l'ordre.

«Passages à tabac», «attaques au gaz lacrymogène», «exactions de routine», y compris sur des femmes et des mineurs.

L’ONG Human Rights Watch fait les gros yeux à la France et dénonce ce mardi matin dans un communiqué édifiant les violences policières contre les migrants sans abris, bloqués à la frontière calaisienne, qui tentent de passer en Grande-Bretagne en se glissant dans les camions. Izza Leghtas, chercheuse de l’ONG, a interviewé 44 migrants – dont trois enfants. «Dix-neuf personnes, dont deux enfants, ont déclaré que la police les avait maltraitées. Huit ont eu des membres fracturés ou d’autres blessures visibles. Vingt et un, dont deux enfants, ont confié que la police les avait aspergés de gaz lacrymogène», explique-t-elle dans son communiqué.

Exemple ? Rosa, 25 ans, Erythréenne, déclare que des policiers l’ont battue quand ils l’ont trouvée dans un camion sur l’autoroute.«J’ai dit : “S’il vous plaît aidez-moi”, mais ils m’ont battue et je me suis effondrée devant le camion. Ils m’ont rouée de coups de pied sur le sol.» Elle a déclaré avoir perdu connaissance et s’être réveillée dans la salle des urgences à l’hôpital.

Aziz, Afghan de 29 ans : «Un policier m’a poussé, j’étais par terre, ils m’ont aspergé [de gaz lacrymogène] et quand je me suis retourné, ils m’ont frappé. J’avais du sang sur le visage, sous mon œil, sur le nez et le genou. Je n’ai rien vu parce qu’ils m’ont d’abord aspergé puis ils m’ont frappé aux jambes, sur tout le corps.»

Un Soudanais de 26 ans : «Les policiers vous aspergent comme si vous étiez un insecte.»

Un Iranien de 20 ans : «J’étais seul. Les policiers ont ouvert la porte et avant de dire quoi que ce soit, ils m’ont aspergé le visage, je ne pouvais rien voir et deux fois ils m’ont frappé avec leurs bottes et leurs mains.»

Une Erythréenne de 25 ans : «Nous voulions aller dans [le camion], les policiers sont venus, ils ont dit “Allez ! Allez !” et m’ont aspergée dans les yeux, je suis tombée.» L’ONG indique que la préfecture et la police nient. Elle demande à la France d’enquêter.

Le préfet du Pas-de-Calais Denis Robin a pour sa part réagi sur France Info ce mardi. Il reconnaît «un nombre important de blessures», mais assure que «La première cause» sont «les conflits violents entre réseaux de passeurs, entre nationalités», et la seconde, «les migrants qui se blessent pendant les tentatives de passage». Il dénonce des «témoignages pas circonstanciés et anonymes». Jusqu’ici, aucune plainte n'a été déposée, argue l’État. Et pour cause : on imagine mal des migrants en situation irrégulière déposer plainte contre la police.

L’ONG new-yorkaise met le doigt sur un problème ancien. Les violences policières envers les migrants de Calais existent depuis l’ouverture du centre de la Croix-Rouge à Sangatte en 1999. Elles connaissent un pic avec la fermeture du centre, fin 2002, quand le ministre de l’Intérieur de l’époque, Nicolas Sarkozy, pense résoudre le problème en dispersant les migrants, puis un second pic à la destruction de la jungle, en septembre 2009 par le ministre de l’Immigration Eric Besson. «Police, problem» est la phrase qu’on entend le plus souvent à l’époque dans la bouche des exilés. Coups, abris détruits, couvertures imbibées de gaz lacrymogène et chasses à l’homme.

En 2008 déjà, La loi des jungles, rapport des universitaires Karen Akoka et Olivier Clochard pour la Coordination française pour le droit d’asile, avait documenté les violences. Puis en 2011 un rapport remis par les activistes No Border au Défenseur des droits de l’époque raconte les squats détruits, les points d’eau contaminés au gaz lacrymogène, l’urine sur les couvertures. Dominique Baudis dénonce des «abus» et demande «qu’il soit mis fin à ces pratiques». Elles n’ont pas cessé. «Les violences sont moins flagrantes aujourd’hui, mais elles continuent. Avant, c’était fait de façon ouverte, en se moquant de tout le monde», explique Christian Salomé, de l’association L’auberge des migrants, à Calais. «Depuis le rapport des No Border, quelque chose a changé. Ça se passe à l’abri des regards.» A l’abri des regards, comme avec Kebrom, Erythréen de 15 ans, rencontré en juin (Libération du 4 juillet 2014), le lendemain d’une tentative de passage, une plaie au bras : «Hier soir, trois policiers, j’étais seul. Ils m’ont frappé avec un bâton quand ils ont ouvert la porte du camion. J’essaie de ne plus y penser, mais je n’y arrive pas. Ça donne envie de mourir.»

L’ONG dénonce aussi le manque de place pour les demandeurs d’asile qui vivent dans les jungles avec ceux qui veulent passer en Angleterre. «Le gouvernement français doit intensifier ses efforts pour que tous les demandeurs d’asile soient logés sans délai comme l’exige la législation européenne», réclame l’ONG. Elle exige aussi des «conditions d’accueil adéquates» pour les autres. Parmi les 2 300 migrants de Calais, dont des femmes et des enfants qui vivent dans des squats et sous des tentes de fortune, certains sont là depuis huit mois. Ils vivent de la soupe populaire, un repas par jour, et n’ont en ce moment presque pas d’accès aux douches du Secours Catholique, vandalisées. Les seules douches sont offertes par Médecins du Monde, une cinquantaine par semaine. En avril, l’association Vie active, financée par l’Etat, proposera 1 500 douches par jour.

Lundi soir, les températures «ressenties» étaient négatives et la préfecture a ouvert un bâtiment chauffé, avec duvets et matelas, pour 500 personnes. Les autres exilés ont dû faire avec le vent, la pluie, la boue, et le froid.

Haydée SABÉRAN Lille, de notre correspondante
http://www.liberation.fr/societe/20...nts-de-calais-le-rapport-qui-matraque_1184417

C'est le gros problème : il suffit d'un noyau plus ou moins important pour qu'un fois libre de toute surveillance, ils puissent "jouer" au fasco de service en passant à tabac les premières personnes qui ne leurs reviennent pas. Et avec les frontistes présents au sein de la police, les cibles préférées sont les illégaux : ils ne vont pas porter plainte et aucun d'eux ne témoignera en leur faveur sous peine d'être renvoyé au pays d'origine.

Il faudrait rendre obligatoire les caméras d'épaules et accorder l'asile aux migrants victimes de violences policières gratuites (qu'on pourrait prouver grâce aux caméras).

Des tests avec ces caméras sur épaules avaient déjà été faites, et avaient donner de très bons résultats : des patrouilles plus saines (très peu d'insultes ou de provocation aux agents, et très peu de plaintes de violences policières à leurs encontre).
Cette surveillance n'emmerdait finalement que les fasco et les racailles - ceux qui d'un côté, comme de l'autre (policiers sérieux et civils normaux), n'avaient rien à se reprocher étaient les véritables bénéficiaires de ce système.

Malheureusement, il semble que ça ne fasse pas d'émules : manque réel de moyen et/ou peur des supérieurs de voir prouvés les "bavures" et "dérapages" (les mots étant faibles) font que ce qui serait profitable à tous ceux qui le mérite ne se fait finalement pas. :(
 
C'est quoi cette nouvelle mode ou les maghrébin prend la defence des africains qui sont sans situation irriguliere qui embête les habitant paisible de calais alors que au maroc ont infesté et harcelé par des migrant ingrat qui nous déteste une foit passe le détroit .chariter bien ordonné commence par soit même.des clandestin marocains en Europe sont a la pelle et personne ne les entends.poirquoi vous ne les défendre pas ??et c'est le plus souvent la maghrébine qui joue la samaritaine.

D'ailleurs je vous laisse réfléchir une minute si les pays africain noir était des superpuissance et que l'immigration ce fasse a sens inverse .croyer vous qu'ils réagirez de la même sorte.non l'africaine qui veut traverser ,ils ne le fait que pour sont intérêt .quelle est ça valeurs ajoutée???ils veulent tous avoir une femme clairs de peau ,une indemnisation journalière.et ne rien foutre.apart trafiquer .ils ne veulent pas travailler.d'ailleurs un voisin est mort de fkssa Allah irehmou en rentrant au bled ils a trouver sont immeuble qu'ils a construit avec tout les économie de ça vie.ils venait de l'achèver .que trois mois après ils ce retrouve squater par une orde de sauvages qui ne voulais pas quitter les lieux.cours a gauche et droite paye flene,porte plainte .rien n'est fait mesquine que Dieu le rham b´a pas tenue le coups....
 
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Drianke

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[Calais] Violences policières

Ça chauffe à Calais. La répression et les violences policières s’intensifient avant les expulsions annoncées pour fin mai début avril

6 mars 2015. Il y a deux nuits, six fourgons de CRS entourent le squat des Égyptiens, où habitent une cinquantaine de personnes, dont une quinzaine de mineurs.

La même nuit, trois fourgons de CRS dans l’impasse des Salines, qui conduit au squat Galou. Des exilés doivent rester une heure et demie alignés contre le mur, sous prétexte de « contrôle d’identité ».

Les contrôles au faciès se multiplient dans les trains en gare, conduisant ou non à des arrestations. S’accompagnant ou non de fouilles, ou de situation surprenantes, comme obliger une personne à enlever ses chaussures et ses chaussettes dans le hall de la gare. Les policiers sont agressifs avec les personnes qui leur demandent pourquoi ils contrôlent certaines catégories de personnes et pas d’autres, ou qui prennent des photos.

Quand à la situation aux approches du port, déjà particulièrement violente, elle empire de manière alarmante, comme le montre ce témoignage d’une bénévole, datant d’hier :

« La police à nouveau enragée ? Visite ce matin au Bois Dubrulle vers 11h… des réfugiés sont de retour de l’autoroute où il y a un ralentissement donc beaucoup de tentatives des réfugiés pour monter dans les camions. La police frappe à tour de bras même sur les adolescents de 12, 13 ans… plaies et bosses, peut-être un bras cassé…


11 mars 2015 […] les autorités ont maintenant recours à la pression, au harcèlement et à la violence pour faire partir les gens, sans doute encore trop nombreux pour procéder de manière confortable à l’évacuation des squats et campements promise pour fin mars – début avril.

Contrôles sur le chemin menant aux distributions de repas au camp Jules Ferry, accompagnés ou non d’arrestations et de violences (constatés et témoignages d’exilés), gazages autour du campement du chemin des Viviers, derrière Leaderprice (constatés par des bénévoles et témoignages d’exilés), contrôles accompagnés ou non violences autour du squat Galou (constatés par des bénévoles et témoignages d’exilés), descentes de police et violences au squat des Égyptiens (constatées par des bénévoles et témoignages d’exilés) : nous constatons ces derniers jours que le harcèlement et la violence se resserrent autour des lieux de vie des exilés.......................

[Calais] Violences policières - Paris-luttes.info


Sans Papiers Ni Frontières
 

Drianke

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France: bataille entre près de 300 migrants à Calais cette nuit 24 blessés - 14 hôspitalisés....

sources AFP
 

Drianke

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Contributeur
Calais : un migrant meurt percuté sur l’A16, des dizaines de blessés dans une rixe

Un migrant, vraisemblablement âgé entre 20 et 25 ans est mort dans la nuit de dimanche à lundi, percuté par un véhicule en traversant l’autoroute A16, à hauteur de Coquelles. Sur cette portion d’autoroute, les migrants sont nombreux à traverser la chaussée pour tenter de rejoindre les camions en partance pour le terminal d’Eurotunnel.

La voix du nord
 

Curios

VIB
Bladinaute averti
http://www.lavoixdunord.fr/region/rixe-entre-migrants-a-calais-les-crs-parlent-de-ia33b48581n2860875 Rixe entre migrants à Calais : les CRS parlent de « guérilla urbaine » Trente-trois CRS sont intervenus aux abords de la jungle dans la nuit de dimanche à lundi, aux côtés d’une trentaine de gendarmes mobiles. Ils devaient terminer leur mission à 1 h du matin mais n’ont été relevés qu’à 2 h 50. Les événements l’imposaient.Selon Denis Hurth, du syndicat UNSA-Police, les bagarres ont commencé vers 23 h : « Nous sommes intervenus une première fois en attendant l’arrivée des sapeurs-pompiers. » La situation s’est ensuite calmée, avant que ça ne dérape à nouveau vers minuit vingt : « Des tentes ont été incendiées. Lorsque nous sommes intervenus, 300 à 400 migrants nous ont chargés et caillassés, affirme le syndicaliste. Nous avons protégé les pompiers qui se faisaient caillasser aussi, et qui devaient prendre en charge un migrant blessé et inconscient. » Vers 0h40, rebelote : « Un troisième incendie s’est déclaré dans une autre partie du camp, puis un quatrième dans des tentes situées près des lieux de culte,
Selon Denis Hurth, ces différents événements auraient fait au total 35 blessés – mais les chiffres varient d’un interlocuteur à l’autre : la préfecture a annoncé 21 blessés et les secours rencontrés sur place en ont comptabilisé plusieurs dizaines. D’après le syndicaliste, deux CRS ont été touchés au genou et à l’avant-bras par des jets de pierre : « C’était une sorte de guérilla urbaine, ajoute-t-il. La CRS 17 qui était sur place a fait usage de bombe lacrymogène, a tiré trois fois avec des lanceurs de balles de défense (flashball) et a pratiqué un tir de lance-grenades. Nous avons le droit d’utiliser ces armes dans un cadre très strict : leur usage doit être proportionnel à l’attaque. »

Le syndicaliste estime que ce type d’intervention dans la jungle est « beaucoup plus compliqué » que les missions dévolues habituellement aux CRS « car nous intervenons la nuit, dans un périmètre très vaste, avec des effectifs limités ».
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
C'est le gros problème : il suffit d'un noyau plus ou moins important pour qu'un fois libre de toute surveillance, ils puissent "jouer" au fasco de service en passant à tabac les premières personnes qui ne leurs reviennent pas. Et avec les frontistes présents au sein de la police, les cibles préférées sont les illégaux : ils ne vont pas porter plainte et aucun d'eux ne témoignera en leur faveur sous peine d'être renvoyé au pays d'origine.

Il faudrait rendre obligatoire les caméras d'épaules et accorder l'asile aux migrants victimes de violences policières gratuites (qu'on pourrait prouver grâce aux caméras).

Des tests avec ces caméras sur épaules avaient déjà été faites, et avaient donner de très bons résultats : des patrouilles plus saines (très peu d'insultes ou de provocation aux agents, et très peu de plaintes de violences policières à leurs encontre).
Cette surveillance n'emmerdait finalement que les fasco et les racailles - ceux qui d'un côté, comme de l'autre (policiers sérieux et civils normaux), n'avaient rien à se reprocher étaient les véritables bénéficiaires de ce système.

Malheureusement, il semble que ça ne fasse pas d'émules : manque réel de moyen et/ou peur des supérieurs de voir prouvés les "bavures" et "dérapages" (les mots étant faibles) font que ce qui serait profitable à tous ceux qui le mérite ne se fait finalement pas. :(
C'est vrai que la go pro serait une protection pour tout le monde, y compris pour le policier, à chaque intervention délicate. A 300E la go pro on tourne à 45ME , hors entretien , ca ne paraît pas déconnant .
 
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Curios

VIB
Bladinaute averti
Calais : quatorze blessés dans une bagarre entre migrants au centre Jules-Ferry. Une bagarre a éclaté au sein du centre d’accueil de jour pour migrants Jules-Ferry dimanche en début d’après-midi. Onze blessés ont été pris en charge par les secours. Huit d’entre eux ont été transportés au centre hospitalier de Calais pour des blessures légères.Dimanche, aux alentours de 13 heures, les forces de l’ordre ont été appelées au centre Jules-Ferry pour mettre un terme à une bagarre entre migrants. Une quarantaine de CRS et la police de Calais ont été dépêchés sur les lieux, ainsi que les pompiers de Calais, Marck, Audruicq et Ardres.
Selon plusieurs témoignages, l’affrontement aurait pour origine le vol d’un téléphone portable appartenant à un Soudanais par un Afghan. La bagarre a alors opposé deux groupes d’une centaine de personnes chacun. « Les barrières de sécurité menant à la distribution des repas ont été soulevées et balancées, c’était impressionnant », témoigne un bénévole de La vie active, association qui gère le centre Jules-Ferry. Un millier de personnes étaient présentes dans l’enceinte du centre Jules-Ferry au moment des faits, et plusieurs centaines se bousculaient alors pour accéder aux douches et aux bornes de rechargement de portables.

Le centre a été évacué par les forces de l’ordre, et le calme y est revenu en milieu d’après-midi.

Plusieurs véhicules du SMUR ont été dépêchés sur les lieux. Quatorze blessés ont été pris en charge par les secours. onze d’entre eux ont été évacués vers le centre hospitalier de Calais pour des blessures légères. Aucun blessé n’est à déplorer du côté des bénévoles de La vie active.

Les CRS sont ensuite restés sur place pour encadrer la distribution des repas. Le centre Jules-Ferry a ouvert ses portes en janvier et abrite femmes et enfants. Autour, un camp « toléré » accueille les hommes.http://www.lavoixdunord.fr/region/c...une-bagarre-entre-migrants-ia33b48581n2844653
 

Curios

VIB
Bladinaute averti
http://www.atlantico.fr/decryptage/...cile-gerer-calais-gilles-gaetner-2149414.html. La situation devient de plus en plus tendue à Calais. 3 000 migrants originaires d’Afrique ou du Proche-Orient errent dans les zones d’embarquement des poids lourds vers le Royaume-Uni. Les forces de l’ordre ont du mal à endiguer ce flux. Des incidents sont quotidiens. Il est urgent d’agir, écrit l’UNSA-Police aux pouvoirs publics dans une note qu’Atlantico s’est procurée.

3 000 migrants originaires de Somalie, Syrie, Irak, Libye se trouvent aux alentours de Calais. Avec un seul désir : se rendre de l’autre côté de la Manche.

Depuis plusieurs mois, en raison du nombre croissant de migrants, souvent en possession de couteaux et de cutter, les forces de l’ordre éprouvent de grandes difficultés à remplir leur mission.

Un syndicat de police, l’UNSA-Police, lance un SOS clair et net en direction du gouvernement. En substance : il est grand temps de réagir.

Des ONG de défense de migrants ont tendance à en rajouter en dénonçant la violence policière… Dans des vidéos sorties de leur contexte, déplorent les policiers.

Et à lire la suite c'est pas des enfants de cœur qu'ils ont en face,chapeau aux policiers et crs.
 

droitreponse

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@mam80, Je n'ai pas trouvé les 11 propositions sur le site.
J'ai bien vu l'article du monde , tentant de culpabiliser le riverain qui n'y est pour rien, et qui en plus en subit les conséquences. Mais à part lui prodiguer un repas , un mot ,une pièce que peut il faire ?
Pourrais tu me mettre le lien sur les propositions.
C'est vrai qu'à la chapelle c'est un désastre pour tout le monde, sanitaire, humain, une cata.
 

droitreponse

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Violences policières contre les migrants de Calais : le rapport qui matraque

AU RAPPORT

L'ONG Human Rights Watch a recueilli des témoignages édifiants et dénonce les «exactions de routine» commises par les forces de l'ordre.

«Passages à tabac», «attaques au gaz lacrymogène», «exactions de routine», y compris sur des femmes et des mineurs.

L’ONG Human Rights Watch fait les gros yeux à la France et dénonce ce mardi matin dans un communiqué édifiant les violences policières contre les migrants sans abris, bloqués à la frontière calaisienne, qui tentent de passer en Grande-Bretagne en se glissant dans les camions. Izza Leghtas, chercheuse de l’ONG, a interviewé 44 migrants – dont trois enfants. «Dix-neuf personnes, dont deux enfants, ont déclaré que la police les avait maltraitées. Huit ont eu des membres fracturés ou d’autres blessures visibles. Vingt et un, dont deux enfants, ont confié que la police les avait aspergés de gaz lacrymogène», explique-t-elle dans son communiqué.

Exemple ? Rosa, 25 ans, Erythréenne, déclare que des policiers l’ont battue quand ils l’ont trouvée dans un camion sur l’autoroute.«J’ai dit : “S’il vous plaît aidez-moi”, mais ils m’ont battue et je me suis effondrée devant le camion. Ils m’ont rouée de coups de pied sur le sol.» Elle a déclaré avoir perdu connaissance et s’être réveillée dans la salle des urgences à l’hôpital.

Aziz, Afghan de 29 ans : «Un policier m’a poussé, j’étais par terre, ils m’ont aspergé [de gaz lacrymogène] et quand je me suis retourné, ils m’ont frappé. J’avais du sang sur le visage, sous mon œil, sur le nez et le genou. Je n’ai rien vu parce qu’ils m’ont d’abord aspergé puis ils m’ont frappé aux jambes, sur tout le corps.»

Un Soudanais de 26 ans : «Les policiers vous aspergent comme si vous étiez un insecte.»

Un Iranien de 20 ans : «J’étais seul. Les policiers ont ouvert la porte et avant de dire quoi que ce soit, ils m’ont aspergé le visage, je ne pouvais rien voir et deux fois ils m’ont frappé avec leurs bottes et leurs mains.»

Une Erythréenne de 25 ans : «Nous voulions aller dans [le camion], les policiers sont venus, ils ont dit “Allez ! Allez !” et m’ont aspergée dans les yeux, je suis tombée.» L’ONG indique que la préfecture et la police nient. Elle demande à la France d’enquêter.

Le préfet du Pas-de-Calais Denis Robin a pour sa part réagi sur France Info ce mardi. Il reconnaît «un nombre important de blessures», mais assure que «La première cause» sont «les conflits violents entre réseaux de passeurs, entre nationalités», et la seconde, «les migrants qui se blessent pendant les tentatives de passage». Il dénonce des «témoignages pas circonstanciés et anonymes». Jusqu’ici, aucune plainte n'a été déposée, argue l’État. Et pour cause : on imagine mal des migrants en situation irrégulière déposer plainte contre la police.

L’ONG new-yorkaise met le doigt sur un problème ancien. Les violences policières envers les migrants de Calais existent depuis l’ouverture du centre de la Croix-Rouge à Sangatte en 1999. Elles connaissent un pic avec la fermeture du centre, fin 2002, quand le ministre de l’Intérieur de l’époque, Nicolas Sarkozy, pense résoudre le problème en dispersant les migrants, puis un second pic à la destruction de la jungle, en septembre 2009 par le ministre de l’Immigration Eric Besson. «Police, problem» est la phrase qu’on entend le plus souvent à l’époque dans la bouche des exilés. Coups, abris détruits, couvertures imbibées de gaz lacrymogène et chasses à l’homme.

En 2008 déjà, La loi des jungles, rapport des universitaires Karen Akoka et Olivier Clochard pour la Coordination française pour le droit d’asile, avait documenté les violences. Puis en 2011 un rapport remis par les activistes No Border au Défenseur des droits de l’époque raconte les squats détruits, les points d’eau contaminés au gaz lacrymogène, l’urine sur les couvertures. Dominique Baudis dénonce des «abus» et demande «qu’il soit mis fin à ces pratiques». Elles n’ont pas cessé. «Les violences sont moins flagrantes aujourd’hui, mais elles continuent. Avant, c’était fait de façon ouverte, en se moquant de tout le monde», explique Christian Salomé, de l’association L’auberge des migrants, à Calais. «Depuis le rapport des No Border, quelque chose a changé. Ça se passe à l’abri des regards.» A l’abri des regards, comme avec Kebrom, Erythréen de 15 ans, rencontré en juin (Libération du 4 juillet 2014), le lendemain d’une tentative de passage, une plaie au bras : «Hier soir, trois policiers, j’étais seul. Ils m’ont frappé avec un bâton quand ils ont ouvert la porte du camion. J’essaie de ne plus y penser, mais je n’y arrive pas. Ça donne envie de mourir.»

L’ONG dénonce aussi le manque de place pour les demandeurs d’asile qui vivent dans les jungles avec ceux qui veulent passer en Angleterre. «Le gouvernement français doit intensifier ses efforts pour que tous les demandeurs d’asile soient logés sans délai comme l’exige la législation européenne», réclame l’ONG. Elle exige aussi des «conditions d’accueil adéquates» pour les autres. Parmi les 2 300 migrants de Calais, dont des femmes et des enfants qui vivent dans des squats et sous des tentes de fortune, certains sont là depuis huit mois. Ils vivent de la soupe populaire, un repas par jour, et n’ont en ce moment presque pas d’accès aux douches du Secours Catholique, vandalisées. Les seules douches sont offertes par Médecins du Monde, une cinquantaine par semaine. En avril, l’association Vie active, financée par l’Etat, proposera 1 500 douches par jour.

Lundi soir, les températures «ressenties» étaient négatives et la préfecture a ouvert un bâtiment chauffé, avec duvets et matelas, pour 500 personnes. Les autres exilés ont dû faire avec le vent, la pluie, la boue, et le froid.

Haydée SABÉRAN Lille, de notre correspondante
http://www.liberation.fr/societe/20...nts-de-calais-le-rapport-qui-matraque_1184417

http://www.unhcr.fr/532b1915c.html

La France a reçu 50000 demandes d'asile. Très concrètement comment la législation européenne peut elle être respectée ?

http://www.lefigaro.fr/actualite-fr...mmigration-les-demandes-d-asile-explosent.php

● Le coût annuel va dépasser le plafond des 670 millions d'euros
Sur les quelque 670 millions d'euros de la loi de Finances 2013 consacrés à l'asile, l'essentiel concerne les dépenses d'hébergement des demandeurs. Les places en Centre d'accueil pour demandeurs d'asile (Cada), encadrés par l'État ou les associations agréées, ont coûté près de 200 millions d'euros l'an dernier. Mais la France ne dispose que de 23.000 places au dernier pointage de Beauvau (27.000 prévues en tout, fin 2014). L'essentiel des demandeurs est donc logé à l'hôtel, avec une addition qui a grimpé de 35 millions d'euros fin 2007 à 125 millions l'an dernier. S'y ajoute l'Allocation temporaire d'attente pour un coût supplémentaire de près de 150 millions d'euros. «Or, un rapport des plus grandes inspections de l'administration révèle que le taux d'allocations indûment versé est supérieur à 18 %, soit une fraude de l'ordre de 25 à 30 millions d'euros», rappelle Éric Ciotti. À l'entendre, «tous les coûts vont exploser pour 2013».


=======================================================================================

La situation de ses migrants est dramatique, mais que faire :pleurs: ?
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
@mam80, Je n'ai pas trouvé les 11 propositions sur le site.
J'ai bien vu l'article du monde , tentant de culpabiliser le riverain qui n'y est pour rien, et qui en plus en subit les conséquences. Mais à part lui prodiguer un repas , un mot ,une pièce que peut il faire ?
Pourrais tu me mettre le lien sur les propositions.
C'est vrai qu'à la chapelle c'est un désastre pour tout le monde, sanitaire, humain, une cata.

http://www.france-terre-asile.org/calaisis-2014/FTDA_calais_2014.html#p=14


c'est le rapport 1999 - 2014 de 15 pages, les onze propositions sont pages 14 et 15
voici les 11 propositions : post + bas

mam
 
Dernière édition:

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
on y parle de la responsabilité de la grande bretagne surtout pour les mineurs voulant rejoindre leur familles.......................

*********************************************************************************



1. Délivrer une information juridique fiable et objective
au plus près des migrants


Les migrants doivent recevoir une information fiable, complète et
objective sur la procédure d’asile en France, la protection des
victimes de traite, voire sur les dispositifs de retour volontaire. Cette
information doit être délivrée au plus près des migrants, en
particulier sur leurs lieux d’installation. En raison des relations de
proximité et de confiance qu’elles entretiennent avec les migrants,
les associations sont les mieux placées pour fournir cette
information. Pour cela, elles doivent être suffisamment soutenues
pour pouvoir la proposer à toute la population migrante du littoral.
De même, ces associations doivent pouvoir bénéficier d’une
formation continue sur le droit d’asile et les droits des étrangers
et de l’instauration d’une instance de dialogue avec les autorités
pour échanger sur les situations et les besoins des migrants.


2. Ouvrir un lieu d’accueil de jour facilement accessible
et suffisamment dimensionné


L’ouverture d’un lieu d’accueil de jour peut constituer une mesure
positive dans la mesure où il pourrait participer à l’amélioration
de la situation sanitaire des migrants et leur offrir un lieu d’écoute
et de conseil. Il est néanmoins primordial qu’il soit facilement
accessible aux migrants et suffisamment dimensionné pour avoir
un réel impact sur leurs conditions de vie.
1999 Les migrants et le Calaisis : quelle sortie de crise ? 2014



3. Mettre à l’abri les personnes vulnérables en leur
offrant un suivi adapté

Parallèlement à ce lieu d’accueil de jour, une mise à l’abri et une
orientation adaptée doivent être proposées immédiatement aux
personnes les plus vulnérables, en particulier les mineurs isolés
étrangers, les victimes de la traite des être humains et les
femmes, qui sont les plus exposés à l’exploitation et aux atteintes
à l’intégrité physique. Le dispositif de mise à l’abri d’urgence,
d’accueil de jour et de stabilisation des mineurs isolés étrangers
ouvert par France terre d’asile avec le soutien du Conseil général
du Pas-de-Calais doit être consolidé et renforcé. L’orientation des
femmes et des victimes de traite doit faire l’objet d’une
identification préalable des vulnérabilités par des acteurs
spécialisés.

Garantir pleinement le droit d’asile et les
droits fondamentaux des migrants de
Calais

4. Faciliter l’accès à la procédure d’asile

Compte tenu de l’origine et du profil des migrants, l’accès à la
procédure d’asile doit être facilité et adapté à la particularité de
la situation calaisienne, en poursuite des efforts entamés depuis
2009. Il est en effet crucial de s’assurer de la célérité de l’accès à
la procédure, et de l’effectivité des démarches afférentes, telles
que la domiciliation et l’accompagnement juridique, pour le
migrant qui décide de s’inscrire dans une démarche d’asile en
France, souvent en contradiction avec son projet migratoire initial
ou celui de son passeur. La France doit, par ailleurs, utiliser
pleinement les possibilités offertes par les clauses discrétionnaires
du règlement Dublin III afin de faciliter l’accès à la procédure des

5. Garantir le droit à l’hébergement des demandeurs
d’asile en France


L’amélioration de l’accès à la procédure d’asile ne portera ses
fruits que si elle s’accompagne d’une garantie réelle et immédiate
d’hébergement pour les demandeurs d’asile. En effet,
l’hébergement dans un lieu adapté est généralement le besoin
le plus urgent des demandeurs d’asile. A contrario, l’absence
d’hébergement immédiat questionne l’opportunité de solliciter
la protection de la France. Si la réforme de l’asile actuellement
en discussion a pour objet le respect des obligations européennes
de la France en termes d’accueil des demandeurs d’asile, la
situation de Calais doit être une priorité du ministère de
l’Intérieur à cet égard.


6. Police : moins de répression, plus de prévention

La pression policière fait partie du quotidien des migrants du
Calaisis. Elle n’exerce pratiquement aucun effet dissuasif sur la
présence migratoire, si ce n’est renforcer la défiance vis-à-vis de la
France. Ces pratiques répétées d’intimidations, de contrôles et
d’interpellations de la part des forces de police doivent cesser.
L’action de la police doit se concentrer en priorité sur le
démantèlement de réseaux de trafiquants d’êtres humains et sur
sa mission de protection des populations, y compris migrantes.

7. Mettre fin à l’utilisation abusive de la rétention

La rétention ne doit plus être utilisée de manière aveugle et
irrationnelle à l’encontre des migrants présents à Calais et ses
environs. Son usage doit être strictement limité aux cas prévus par
la loi.


Mettre fin à l’externalisation de la
politique migratoire britannique

8. Le Royaume-Uni doit prendre sa juste part de
responsabilité dans la politique migratoire et d’asile de
l’UE

Les contrôles britanniques sur le territoire français ainsi que le
financement du renforcement des moyens français ne constituent
pas le cadre normal d’une relation entre deux pays partenaires,
amis et membres de l’Union européenne. Par ailleurs, l’adhésion
au système Dublin sans sa contrepartie, la participation à l’espace
Schengen, accentue l’isolement de la Grande-Bretagne avec un
effet limité sur la détermination des migrants à traverser la Manche.
Le Royaume-Uni doit prendre sa part de responsabilité dans la
résolution de la situation de Calais en adoptant une approche
humaine, solidaire et équilibrée à l’égard des migrants, de la France
et du reste de l’Europe. Il doit utiliser pleinement les possibilités
offertes par les clauses discrétionnaires du règlement Dublin III,
notamment dans le cas de personnes en besoin de protection ayant
des attaches familiales ou culturelles avec la Grande-Bretagne.
Cela contribuerait par ailleurs à une répartition plus équitable des
demandeurs d’asile en Europe.


9. Examen des demandes de réunification familiale par
les autorités britanniques depuis la France.


De nombreux migrants de Calais souhaitent rejoindre des membres
de leur famille en Grande-Bretagne. Or, les procédures et les critères
stricts du regroupement familial excluent une arrivée légale de
l’autre côté de la Manche. Un examen souple, tout en imposant
des critères clairs et transparents, des situations de réunification
familiale, en particulier lorsqu’elles concernent des mineurs isolés
étrangers, pourrait être mis en œuvre à partir de la France.

Il n’y a pas d’autre solution qu’européenne


10. Mise en place effective d’un régime d’asile unique et
protecteur en Europe

Calais est aussi le résultat de l’échec collectif du régime d’asile
européen commun qui dépasse la seule responsabilité de la France
et du Royaume-Uni. L’incapacité des États européens à offrir des
conditions d’exercice du droit d’asile équivalentes et des
perspectives d’intégration similaires engendre inévitablement des
mouvements secondaires au sein de l’Europe. Le paquet asile
adopté par l’Union européenne en juin 2013 répond sans
conviction à cette situation. Par exemple, il ne propose que des
améliorations cosmétiques au règlement Dublin sans remettre en
cause les fondements d’un système à l’origine de souffrances
évitables. La présidence italienne, en charge de proposer le
prochain programme quinquennal en matière de justice et
d’affaires intérieures, doit prendre la mesure du défi que représente
la mise en place d’un véritable régime d’asile unique et protecteur
en Europe.

11. Axer l’action publique européenne sur les principes
de protection, de prévention et de solidarité


Calais, Lampedusa, les naufrages en Méditerranée, les barrières en
Bulgarie et en Grèce sont autant de facettes d’un terrible cercle
vicieux qui se met en place aux frontières de l’Union européenne.
Sans aucun angélisme, l’Europe doit retrouver avec fierté ses
valeurs de paix, de démocratie et de respect de l’individu, qui
constituent sa principale force d’attraction. Elle doit refonder sa
politique migratoire sur les principes de protection, de prévention
et de solidarité.



mam
 
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droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
1. Délivrer une information juridique fiable et objective
au plus près des migrants


Les migrants doivent recevoir une information fiable, complète et
objective sur la procédure d’asile en France, la protection des
victimes de traite, voire sur les dispositifs de retour volontaire. Cette
information doit être délivrée au plus près des migrants, en
particulier sur leurs lieux d’installation. En raison des relations de
proximité et de confiance qu’elles entretiennent avec les migrants,
les associations sont les mieux placées pour fournir cette
information. Pour cela, elles doivent être suffisamment soutenues
pour pouvoir la proposer à toute la population migrante du littoral.
De même, ces associations doivent pouvoir bénéficier d’une
formation continue sur le droit d’asile et les droits des étrangers
et de l’instauration d’une instance de dialogue avec les autorités
pour échanger sur les situations et les besoins des migrants.


2. Ouvrir un lieu d’accueil de jour facilement accessible
et suffisamment dimensionné


L’ouverture d’un lieu d’accueil de jour peut constituer une mesure
positive dans la mesure où il pourrait participer à l’amélioration
de la situation sanitaire des migrants et leur offrir un lieu d’écoute
et de conseil. Il est néanmoins primordial qu’il soit facilement
accessible aux migrants et suffisamment dimensionné pour avoir
un réel impact sur leurs conditions de vie.
1999 Les migrants et le Calaisis : quelle sortie de crise ? 2014



3. Mettre à l’abri les personnes vulnérables en leur
offrant un suivi adapté

Parallèlement à ce lieu d’accueil de jour, une mise à l’abri et une
orientation adaptée doivent être proposées immédiatement aux
personnes les plus vulnérables, en particulier les mineurs isolés
étrangers, les victimes de la traite des être humains et les
femmes, qui sont les plus exposés à l’exploitation et aux atteintes
à l’intégrité physique. Le dispositif de mise à l’abri d’urgence,
d’accueil de jour et de stabilisation des mineurs isolés étrangers
ouvert par France terre d’asile avec le soutien du Conseil général
du Pas-de-Calais doit être consolidé et renforcé. L’orientation des
femmes et des victimes de traite doit faire l’objet d’une
identification préalable des vulnérabilités par des acteurs
spécialisés.

Garantir pleinement le droit d’asile et les
droits fondamentaux des migrants de
Calais

4. Faciliter l’accès à la procédure d’asile

Compte tenu de l’origine et du profil des migrants, l’accès à la
procédure d’asile doit être facilité et adapté à la particularité de
la situation calaisienne, en poursuite des efforts entamés depuis
2009. Il est en effet crucial de s’assurer de la célérité de l’accès à
la procédure, et de l’effectivité des démarches afférentes, telles
que la domiciliation et l’accompagnement juridique, pour le
migrant qui décide de s’inscrire dans une démarche d’asile en
France, souvent en contradiction avec son projet migratoire initial
ou celui de son passeur. La France doit, par ailleurs, utiliser
pleinement les possibilités offertes par les clauses discrétionnaires
du règlement Dublin III afin de faciliter l’accès à la procédure des

5. Garantir le droit à l’hébergement des demandeurs
d’asile en France


L’amélioration de l’accès à la procédure d’asile ne portera ses
fruits que si elle s’accompagne d’une garantie réelle et immédiate
d’hébergement pour les demandeurs d’asile. En effet,
l’hébergement dans un lieu adapté est généralement le besoin
le plus urgent des demandeurs d’asile. A contrario, l’absence
d’hébergement immédiat questionne l’opportunité de solliciter
la protection de la France. Si la réforme de l’asile actuellement
en discussion a pour objet le respect des obligations européennes
de la France en termes d’accueil des demandeurs d’asile, la
situation de Calais doit être une priorité du ministère de
l’Intérieur à cet égard.


6. Police : moins de répression, plus de prévention

La pression policière fait partie du quotidien des migrants du
Calaisis. Elle n’exerce pratiquement aucun effet dissuasif sur la
présence migratoire, si ce n’est renforcer la défiance vis-à-vis de la
France. Ces pratiques répétées d’intimidations, de contrôles et
d’interpellations de la part des forces de police doivent cesser.
L’action de la police doit se concentrer en priorité sur le
démantèlement de réseaux de trafiquants d’êtres humains et sur
sa mission de protection des populations, y compris migrantes.

7. Mettre fin à l’utilisation abusive de la rétention

La rétention ne doit plus être utilisée de manière aveugle et
irrationnelle à l’encontre des migrants présents à Calais et ses
environs. Son usage doit être strictement limité aux cas prévus par
la loi.


Mettre fin à l’externalisation de la
politique migratoire britannique

8. Le Royaume-Uni doit prendre sa juste part de
responsabilité dans la politique migratoire et d’asile de
l’UE

Les contrôles britanniques sur le territoire français ainsi que le
financement du renforcement des moyens français ne constituent
pas le cadre normal d’une relation entre deux pays partenaires,
amis et membres de l’Union européenne. Par ailleurs, l’adhésion
au système Dublin sans sa contrepartie, la participation à l’espace
Schengen, accentue l’isolement de la Grande-Bretagne avec un
effet limité sur la détermination des migrants à traverser la Manche.
Le Royaume-Uni doit prendre sa part de responsabilité dans la
résolution de la situation de Calais en adoptant une approche
humaine, solidaire et équilibrée à l’égard des migrants, de la France
et du reste de l’Europe. Il doit utiliser pleinement les possibilités
offertes par les clauses discrétionnaires du règlement Dublin III,
notamment dans le cas de personnes en besoin de protection ayant
des attaches familiales ou culturelles avec la Grande-Bretagne.
Cela contribuerait par ailleurs à une répartition plus équitable des
demandeurs d’asile en Europe.


9. Examen des demandes de réunification familiale par
les autorités britanniques depuis la France.


De nombreux migrants de Calais souhaitent rejoindre des membres
de leur famille en Grande-Bretagne. Or, les procédures et les critères
stricts du regroupement familial excluent une arrivée légale de
l’autre côté de la Manche. Un examen souple, tout en imposant
des critères clairs et transparents, des situations de réunification
familiale, en particulier lorsqu’elles concernent des mineurs isolés
étrangers, pourrait être mis en œuvre à partir de la France.

Il n’y a pas d’autre solution qu’européenne


10. Mise en place effective d’un régime d’asile unique et
protecteur en Europe

Calais est aussi le résultat de l’échec collectif du régime d’asile
européen commun qui dépasse la seule responsabilité de la France
et du Royaume-Uni. L’incapacité des États européens à offrir des
conditions d’exercice du droit d’asile équivalentes et des
perspectives d’intégration similaires engendre inévitablement des
mouvements secondaires au sein de l’Europe. Le paquet asile
adopté par l’Union européenne en juin 2013 répond sans
conviction à cette situation. Par exemple, il ne propose que des
améliorations cosmétiques au règlement Dublin sans remettre en
cause les fondements d’un système à l’origine de souffrances
évitables. La présidence italienne, en charge de proposer le
prochain programme quinquennal en matière de justice et
d’affaires intérieures, doit prendre la mesure du défi que représente
la mise en place d’un véritable régime d’asile unique et protecteur
en Europe.

11. Axer l’action publique européenne sur les principes
de protection, de prévention et de solidarité


Calais, Lampedusa, les naufrages en Méditerranée, les barrières en
Bulgarie et en Grèce sont autant de facettes d’un terrible cercle
vicieux qui se met en place aux frontières de l’Union européenne.
Sans aucun angélisme, l’Europe doit retrouver avec fierté ses
valeurs de paix, de démocratie et de respect de l’individu, qui
constituent sa principale force d’attraction. Elle doit refonder sa
politique migratoire sur les principes de protection, de prévention
et de solidarité.



mam
Mam

La proposition 4 est un voeu pieux 50 000 demandes d'asile en France ( très souvent injustifié car migration économique ), je ne pense pas que nous puissions en traiter 30 000 de plus ( ils sont combien / an à Calais ?, 30 000 c'est le nombre de demande en UK ).

La proposition 5 revient à dire qu'il faut loger 50 000 personnes par an, qui si elles ne sont pas déboutées devront ensuite être logées tout court ( HLM ? )

La proposition 4 & 5 me paraissent moralement louable et irréprochable, je me sentirai bien mieux dans mes baskets avec .
Mais les demandes d'Asile c'est 650 ME / an . Pour trouver environ la même somme et satisfaire aux traités européens il a fallu sabrer dans les allocs familiales. On tape ou cette fois ci pour compléter la somme ?

Enfin au delà des demandeurs d'asile :

En 2010, en France, 194 200 étrangers (hors ressortissants de l’Espace économique européen (EEE) et de la Suisse) ont reçu un premier titre de séjour. 86 800 ont été accordés au titre du regroupement familial (45 %), 60 000 (31 %) ont été accordés à des étudiants, 18 100 (9 %) au titre de l'immigration économique, 17 800 (9 %) pour des raisons humanitaires et 11 500 (6 %) pour raisons diverses.

Entre 2009 et 2010, le nombre d’entrées d’étrangers sur le territoire national est passé de 191 300 à 194 100, soit une augmentation de 1,5 %. On observe une légère baisse des entrées pour motif familial (-1,6 %), une hausse significative des entrées d’étudiants (12,5 %), une baisse non négligeable des entrées pour motif économique (7,7 %) et humanitaire (5,7 %), et une légère hausse des entrées pour autres motifs (1,6 %). Le tableau suivant donne l’évolution du nombre d’entrées par motif de 2007 à 201055.

Par ailleurs sans aucun angélisme (terme de l'association ) , ....
Si on ouvre grand les barrières comme suggéré comment qu'est ce que c'est y qu'on fait ?

Yakafokon

(Pour toutes les autres propositions of course )
 
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Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Migrants : Paris et Londres affichent un front commun

Face à «l'exaspération» dans le nord de la France, où un député a même suggéré de «laisser partir» les clandestins en Grande-Bretagne, Londres et Paris ont affiché dimanche leur volonté de «mettre fin ensemble» au problème des migrants qui tentent à tout prix de traverser la Manche.

«Mettre fin à cette situation est une priorité absolue. Nos deux gouvernements sont déterminés à y parvenir, et à y parvenir ensemble», affirment les ministres de l'Intérieur français et britanniques, Bernard Cazeneuve et Theresa May, faisant bloc dans une déclaration commune publiée par le Journal du Dimanche.

Officiellement, Londres et Paris se félicitent de leur coopération mutuelle pour tenter de refréner l'exil volontaire des milliers de migrants bloqués à Calais mais qui rêvent de l'Angleterre.

Dans leur déclaration, les deux ministres font valoir les efforts respectifs de leur pays : l'enveloppe financière de Londres, apportant «15 millions d'euros pour renforcer la sécurité dans le Nord-Pas-de-Calais» et assortie d'une rallonge de 10 millions d'euros cette semaine, ou les «550 policiers et gendarmes» français déployés sur place.

Mais une semaine particulièrement difficile — avec la mort d'un migrant dans la nuit de mardi à mercredi et des milliers de tentatives d'intrusions sur le site d'Eurotunnel — a ravivé les tensions bilatérales............................

http://www.ladepeche.fr/article/201...ris-et-londres-affichent-un-front-commun.html

«Nous sommes face à des populations qui n'en peuvent plus», a souligné vendredi soir le président François Hollande, en annonçant qu'il aurait le même jour une «discussion» avec le Premier ministre David Cameron.

«Nous devons prendre nos responsabilités. Et la France le fait avec fermeté en respectant la sécurité et la dignité des personnes. La France ne peut pas agir seule. Ce sera le sens de la discussion avec les Britanniques», a ajouté le président français.
 
Une autre source : https://passeursdhospitalites.wordpress.com/2015/08/01/linflation/

Les chiffres imaginaires (voir ici, ici et là) de tentatives de passage dans le périmètre du Tunnel sous la Manche, concernant la nuit de lundi 27 à mardi 28 juillet, puis les nuits suivantes, ont fait le buzz médiatique. Et cette réalité médiatique amène les autorités à afficher qu’elles font quelque chose. On assiste donc à une inflation de déclarations, qui remonte jusqu’au plus haut niveau de l’État.

Mardi 28, communiqué conjoint à l’issue de la rencontre des ministres de l’intérieur français et britannique. Rencontre préparée en amont, qui annonce des décisions déjà prises, ce ne sont pas les journaux du matin qui en conditionnent le contenu. On a plutôt le sentiment de l’inverse, que les chiffres qui vont faire le buzz ont été lancés pour faire passer auprès des médias et des politiques britanniques le chèque de 7 millions de livres du gouvernement britannique à Eurotunnel.

http://www.interieur.gouv.fr/Actual...de-Mme-Theresa-May-et-de-M.-Bernard-Cazeneuve

Mercredi 29, intervention du ministre de l’intérieur français devant la presse. Derrière un ton assez solennel, il n’annonce qu’une seule mesure concrète somme toute modeste, l’envoi provisoire de 120 policiers supplémentaires à Calais (il semblerait qu’ils ne resteraient que jusqu’à mercredi prochain, ce qui est raisonnable pour répondre à un événement fictif).

Mais au milieu de la langue de bois qui enveloppe cette vraie-fausse mesure, on trouve aussi des références au rôle que joue le couple franco-britannique dans la détermination des politiques migratoires européennes, notamment dans leurs aspects les plus répressifs, ce qu’on retrouve à titre principal dans le communiqué conjoint de la veille.

http://www.interieur.gouv.fr/Le-min...-la-crise-migratoire-exceptionnelle-en-Europe

Vendredi 31 juillet, un comité d’urgence se réunit côté britannique. Son objectif est intéressant : prendre des mesures par rapport aux perturbations du trafic à Calais entre la France et le Royaume-uni.

https://www.gov.uk/government/news/calais-cobr-meeting-31-july-2015-statement

Or ces perturbations n’ont rien à voir avec les exilées, mais avec un conflit social lié à la disparition possible de la compagnie de ferries My Ferry Link. Conflit social qui est aussi lié à Eurotunnel. La compagnie de ferries Sea France est une filiale de la SNCF. La maison mère abandonne sa filiale qui est mise en liquidation. Les salariés créent une SCOP pour reprendre l’activité et préserver une partie des emplois. Dans le montage complexe qui est fait, Eurotunnel est propriétaire des bateaux. Le groupe a décidé de les mettre à disposition d’une compagnie concurrente. D’où une grève dans le port qui entraîne un report de trafic vers le tunnel et des perturbations.

Source AFP interdit sur le forum

La réunion du comité d’urgence est suivie d’une intervention du premier ministre britannique, qui annonce des grilles supplémentaires, et des moyens supplémentaires, dont des chiens renifleurs.

Source AFP interdit sur le forum

Une infographie de la BBC permet de visualiser les nouvelles clôtures déjà prévues auparavant et celles qui doivent s’y ajouter :

https://www.flickr.com/photos/number10gov/19987129170/

La journée du 31 juillet se termine par un entretien téléphonique entre le premier ministre britannique et le président français. Un événement fictif concernant trois mille personnes bloquées à la frontière de deux États de 60 millions d’habitants remonte au sommet des deux États.

https://www.gov.uk/government/news/pm-call-with-president-hollande-on-calais-statement

31 juillet 2015, le premier ministre britannique, David Cameron, annonce l’envoi à Calais de renforts de chiens renifleurs.
 
Dernière modification par un modérateur:
purquoi ne restent-ils pas en france

C'est facil de vivre au royaume-uni étant sans papiers (pas de carte d'identité,...numero de securité social donné a tout le monde....possibilité de travailler de façon légal sans être résident légal),....c'est ce qui attire le plus les (faux) refugiés, car ces Soudanais et Érythréen savent très bien que leur chance d'obtenir l'asile en Europe est proche de 0,...même dans les pays les plus souples comme l'allemagne et la suède.
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Le double langage de David Cameron souligne la marge de manœuvre limitée du Premier ministre anglais dans l'affaire des migrants.

Dans l'affaire des migrants de Calais, le gouvernement britannique applique la stratégie de la carotte et du bâton, résultat de la marge de manœuvre limitée - en termes politique et diplomatique - du Premier ministre conservateur David Cameron.

Face à une opinion chauffée à blanc par des tabloïds dénonçant l'incompétence des autorités françaises, l'hôte du 10 Downing Street doit faire preuve de fermeté vis-à-vis de Paris. David Cameron est également soumis aux fortes pressions des élus conservateurs du Kent, ulcérés par la paralysie des routes provoquée par les intrusions de migrants dans le tunnel sous la Manche. Dans le "jardin vert" de l'Angleterre, son parti est sur la défensive face à la popularité de la formation populiste et anti-européenne Ukip, très bien implantée dans les stations balnéaires où vivent de nombreux retraités. Parallèlement, l'opposition travailliste joue la surenchère en réclamant le versement par Paris d'indemnités pour compenser les effets désastreux sur l'économie du Kent et le coût du déploiement des forces de police, locales ou provenant d'autres comtés.

Maigre bilan
Par ailleurs, l'opinion réclame une politique d'intransigeance vis-à-vis des migrants. Selon le dernier sondage YouGov, seulement 15 % des personnes interrogées sont favorables à l'accueil d'une partie des clandestins. Sur le dossier de l'immigration, le gouvernement tory est sur la défensive en raison de la hausse de l'immigration nette l'année dernière, 318 000 personnes au total. Lors de la même période, le Royaume-Uni a reçu 31 000 demandes d'asile.

Enfin, Londres entend promouvoir une stratégie militaire européenne de destruction des navires des passeurs en Libye. Mais cette volonté se heurte à l'absence de gouvernement représentatif dans cet État, incapable donc de donner le feu vert à une intervention dans les eaux territoriales libyennes.

Pour l'instant, au-delà des déclarations boutefeux, le bilan concret de l'action du Premier ministre est bien maigre. "Number ten" s'est borné à dépêcher des chiens, à octroyer des crédits supplémentaires au renforcement des clôtures à Calais et à réquisitionner des bases militaires dans le sud-est de l'Angleterre pour garer les poids lourds afin de désengorger l'autoroute M20 reliant Londres à Folkestone.

Front commun franco-britannique
Sur le plan diplomatique, la situation de David Cameron n'est guère plus favorable.
La question posée par Xavier Bertrand d'une éventuelle révision des accords du Touquet signés en 2003 qui fait de la France le gardien de la politique migratoire du Royaume a alarmé le ministère britannique de l'Intérieur.

En cas de détérioration des relations bilatérales, Londres craint que Paris ne mette fin au système permettant aux agents de l'immigration de Sa Majesté d'être basés dans les ports français, dans l'enceinte d'Eurotunnel ou dans plusieurs gares Eurostar.
Le front commun franco-britannique affiché dimanche atteste cette inquiétude.

Le futur référendum sur l'adhésion du Royaume-Uni à l'Union européenne qui doit avoir lieu d'ici à la fin 2017 incite aussi le Foreign Office à la prudence. David Cameron ne peut pas se permettre de se mettre à dos les partenaires européens, à commencer par la France, lors des négociations à venir sur les réformes exigées par les Britanniques.

En outre, paradoxalement, les images dramatiques de Calais ont eu un effet contraire à celui escompté par les milieux politiques de Westminster. Au lieu de favoriser les partisans du "Brexit", le drame des migrants a souligné l'importance de la coopération européenne.
En cas de retrait de l'UE, le Royaume-Uni serait totalement démuni face à l'afflux de clandestins. La dernière enquête d'opinion montre d'ailleurs qu'un nombre record de Britanniques - 61 % - voteraient en faveur du statu quo si la consultation devait se dérouler aujourd'hui, contre 27 % qui seraient favorables au "Brexit".

http://www.lepoint.fr/monde/calais-...852#xtor=EPR-6-[Newsletter-Matinale]-20150803

mam
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Xavier Bertrand menace de "laisser partir les migrants" en Angleterre

L'ancien ministre s'attaque à David Cameron. Il souhaite que le Premier ministre britannique prenne de vraies mesures au sujet des migrants de Calais.

Dans une interview au Journal du dimanche (JDD), l'ancien ministre du Travail Xavier Bertrand (Les Républicains) menace le Premier ministre britannique David Cameron de « laisser partir les migrants » en Angleterre. Le député de l'Aisne, candidat à la présidence de la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, accuse Cameron de ne pas avoir « pris la mesure de l'ampleur et de la gravité du problème » des migrants à Calais.

« Les dernières mesures qu'il a annoncées sont décalées et dérisoires. S'il continue à ne rien proposer d'autre, laissons partir les migrants et que M. Cameron gère sa politique à sa façon, mais sur son île », estime-t-il. « Ce n'est pas une question d'argent. Ce ne sont pas quelques millions de plus qui vont régler le problème », ajoute-t-il.

Prendre le dossier « à bras-le-corps »
« Nous ne demandons pas l'aumône. Nous demandons le règlement du problème. Il faut bien comprendre que les solutions gentillettes, les demi-mesures ne régleront plus rien. Il faut prendre ce dossier à bras-le-corps », s'agace le député.

Disant « faire ien [...] le ras-le-bol de la population et de Natacha Bouchart, la maire [LR] de Calais, que ceux qui ne vivent pas dans la région ont peut-être du mal à mesurer », le député de l'Aisne rappelle que « géographiquement, la frontière anglaise se situe à Douvres ».

« Bouger la frontière »
« Nous avons été bien bons, lors de la signature des accords franco-britanniques du Touquet en 2003, d'accepter que la frontière soit à Calais, avec seulement une micro-aide britannique », estime-t-il.
« Si les Anglais ne veulent rien entendre, rien comprendre, s'ils ne veulent pas prendre leur part au règlement de ce dossier, les accords du Touquet doivent être revus », selon lui.

« Les Anglais doivent changer leurs règles sur le travail des migrants parce qu'en Angleterre, même si, en théorie, il faut certains papiers, la réalité est qu'il est possible d'y travailler sans papiers, et que beaucoup de patrons en profitent pour payer ces travailleurs-là moins cher », explique le député LR.

« Il faut absolument que les Anglais bougent. Ou alors il faudra bouger la frontière », prévient Xavier Bertrand

le point

mam
 

MelancolieSlave

Russian blood, Possessed by Tchaikovsky & Dvorak
Pendant ce temps, on construit des murs dans le sud de l'Europe pour bloquer le passage des migrants vers le nord de l'Europe...
ex : entre la Serbie et l'Hongrie
Je me demande ce que vont en faire les états dans lesquels ils sont bloqués....
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Pendant ce temps, on construit des murs dans le sud de l'Europe pour bloquer le passage des migrants vers le nord de l'Europe...
ex : entre la Serbie et l'Hongrie
Je me demande ce que vont en faire les états dans lesquels ils sont bloqués....

les enfermer dans des camps ? et surtout dans quelles conditions ???
c'est déjà le cas autour de la Méditerranée...
:(

mam
 

MelancolieSlave

Russian blood, Possessed by Tchaikovsky & Dvorak
les enfermer dans des camps ? et surtout dans quelles conditions ???
c'est déjà le cas autour de la Méditerranée...
:(

mam

Surement, je me demande comment certains pays de l'Est de l'Europe par exemple vont assumer tout ces réfugiés....
mais bon, l'Europe savait qu'il y aurait un flux de réfugiés de ce type là, on connait tous la chanson malheureusement
Je crois qu'il y a même un camp de réfugiés en Ukraine dans les zones de combat, des zones tampons ou ils peuvent les laisser mourir comme des chiens et dans l'oublis de la communauté internationale, ce genre de camps doit rester secret, sinon ça va ternir l'image de l'UE
 
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