Le ministère de la santé envisage de démolire plus de 200 ets hospitaliers délabrés

ould khadija

fédalien
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Le secteur de la santé, parent pauvre de la politique gouvernementale, fait à nouveau parler de lui dans la presse nationale.

Des hôpitaux et des centres de santé dans un état de délabrement avancé sont à fermer, à démolir et à reconstruire

C’est ainsi que le journal arabophone « Al Massae » nous apprend que le ministère de la santé envisage la démolition de certains hôpitaux et centres de santé qui sont dans un état délabré et menacent ruine, ce qui fait courir un danger mortel au personnel soignant et aux patients .

Plus de 200 hôpitaux et centres de santé délabrés, datant de la période du protectorat, sont sur la liste des bâtiments à démolir, puis à reconstruire.

Cette décision du Ministére de la santé fait suite à la campagne menée depuis plusieurs mois par plusieurs médecins qui ont décidé de dénoncer l’état de délabrement avancé, le sous-équipement et le manque d’hygiène de nombreux établissements hospitaliers publics.

Ces médecins ont ouvert une page Facebook intitulée "Les scandales du secteur de la santé" oû ils postent des photos du calvaire que vivent les patients et le personnel soignant .

Ces photos qui circulent sur les réseaux sociaux ont créé la polémique et ont scandalisé l’opinion publique.

Exemple :
http://cdn.directinfo.webmanagercenter.com/wp-content/uploads/2015/01/hopital.jpg




Source
http://www.barlamane.com/fr/presse-...ine-el-wardi-defie-les-etudiants-de-medecine/
 

thitrite

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sur le même sujet .(ceci explique cela) en plus de l'enseignement .

Réformes : LE VRAI piège

Les professionnels ont développé une nouvelle grille de revendications. Ils veulent travailler moins, il n’y a pas un seul médecin qui fait ses huit heures réglementaires, avec le droit de faire des « piges » au privé, et refusent les nominations dans les régions excentrées, le « Maroc inutile » selon la formule coloniale. Que des médecins, formé par l’Etat avec nos impôts, refusent un service national est tout simplement révoltant. Mais personne ne le dit en ces termes


Le Maroc connait trois échecs dont découlent tous ses problèmes. Valeurs d’aujourd’hui nous n’avons pas de politique d’aménagement de territoire, nous ne pensons pas l’expansion de nos villes, nous la subissons. La ruralisation des cités n’est pas simplement esthétique, elle induit des comportements sociétaux que nous ne mesurons pas aujourd’hui. Le taux d’urbanisation est dramatique, je le répète depuis 30 ans, parce que les villes sont incapables d’intégrer les migrants. Cet échec est essentiel, mais il n’est pas le seul.

Le Maroc post indépendance a failli sur l’Education et la santé publique, une faillite totale reconnue par les autorités, or il s’agit de deux secteurs régaliens les plus structurants. Pourquoi avons-nous échoué ?



Les gouvernements successifs se sont cassé les dents. Les différentes réformes depuis les années 60, ont eu à affronter les lobbys. Les politiques ont cru à tort, que l’objectif était la généralisation de l’enseignement. Ils ont oubliés les fonctions de l’école, transmission du savoir, mais aussi creuset d’intégration sociale et élément de formation citoyenne. Dans cette perspective les enseignants ont fait défaut. Ce sont les syndicats des enseignants qui ont fait échouer toutes les réformes. Très politisés au début, ces syndicats ne défendent plus que des rentes. Alors que socialement, le rôle du maitre qui n’est plus un prophète, s’est détérioré à un point désastreux, ils privilégient le corporatisme.

Les professionnels de la santé ne sont plus attachés au bien collectif. Depuis le PAS les politiques publiques essayent de faire des rattrapages. Entre temps les professionnels ont développé une nouvelle grille de revendications. Ils veulent travailler moins, il n’y a pas un seul médecin qui fait ses huit heures réglementaires, avec le droit de faire des « piges » au privé, et refusent les nominations dans les régions excentrées, le « Maroc inutile » selon la formule coloniale. Que des médecins, formé par l’Etat avec nos impôts, refusent un service national est tout simplement révoltant. Mais personne ne le dit en ces termes.

L’Education nationale et la santé publique sont piégées par les acteurs
. Ces deux métiers sont des vocations, en principe ceux qui les exercent sont plus attachés à leur fonction sociale qu’à leurs avantages. Au Maroc ils constatent la destruction de leur mission et engrangent les privilèges. Ils ne sont plus des partenaires pour la reformes, mais un véritable obstacle à celle-ci. Il faut vaincre ces lobbys, mais qui aura le courage de les affronter ?
http://www.quid.ma/societe/reformes-le-vrai-piege/126738 126739
 

Pièces jointes

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