Le ministre PJD Amara s’offre du champagne, à votre bonne santé

Ouagadougou (Burkina Faso), Palace Laico Ouaga, le samedi 9 juin 2012… Une grande confusion est née dans l’esprit de la responsable de la société « Avant-scène » qui s’est chargée de l’organisation du voyage et des dépenses en recevant la facture du ministre PJD ; cette facture indique dans son libellé deux bouteilles de champagne et un dîner pour un prix dépassant de six fois celui de la suite occupée par Abdelkader Amara, ministre du Commerce, de l’Industrie et des Technologies nouvelles, alors qu’il se trouvait en voyage officiel à Ouagadougou, au Burkina Faso, dans le cadre de la 6e Caravane de Maroc Export.

Le magazine Al aan s’est procuré un exemplaire de cette facture d’Amara qui a résidé au 10e étage ; le document précise que le ministre s’est fait servir, le vendredi 8 juin, un dîner aussi copieux qu’intime, dans sa suite, pour un prix de 10.339,04 DH. Le ministre a-t-il donc dîné seul pour ce prix-là ? Lui seul possède la réponse à cette question. Toujours est-il que Saâd Benabdallah, le DG de Maroc Export, a répondu à une question d’Al aan qu’il « ne paiera pas cette facture qui mentionne un dîner et de l’alcool » ; le responsable de ce voyage ajoute « je n’ai aucune responsabilité, de près ou de loin, dans l’établissement de cette facture ». Cette position ferme de Benabdallah sur la question revient au fait que le dîner était accompagné de deux bouteilles de champagne, ce que la loi marocaine interdit expressément.

Pour Sanaa Smyej, responsable de l’agence Avant-scène, « nous nous ferons rembourser ce que nous avons payé à cet hôtel par Maroc Export, en sa qualité de promoteur de la Caravane ». M. Amara, lui, est resté injoignable, ne répondant pas à nos appels.

La facture mentionne également le prix de la chambre, qui est de 1.700 DH. Selon un connaisseur de ce type de voyages : « Vous ne pouvez pas payer ce prix pour une chambre d’hôtel si vous ne consommez pas du champagne ou si vous n’êtes pas en compagnie particulière » ; cette source ajoute en s’interrogeant « comment un ministre peut-il se permettre de consommer un tel dîner intime au frais d’un contribuable en plein dans la crise ? ». Cette histoire est décidément condamnable, tant sur le plan moral que politique.

Laissons-là la facture. Au Burkina Faso, où Amara a donc fait ce qu’il a fait, le Smig est d’environ 500 DH, soit à peu près 5 fois moins que le Smig marocain. Un ministre du gouvernement marocain a donc, dans ces conditions du pays visité, résidé dans une chambre d’hôtel dont le prix enregistre une telle différence avec le Smig local. « Je ne peux pas croire à cela », commente notre source qui a vu de ses yeux le garçon d’étage porter les deux bouteilles de champagne dans la suite, « tous les Marocains avaient logé dans cet hôtel »….



http://www.panoramaroc.ma/fr/le-ministre-pjd-amara-soffre-du-champagne-a-votre-bonne-sante/
 
Ouagadougou (Burkina Faso), Palace Laico Ouaga, le samedi 9 juin 2012… Une grande confusion est née dans l’esprit de la responsable de la société « Avant-scène » qui s’est chargée de l’organisation du voyage et des dépenses en recevant la facture du ministre PJD ; cette facture indique dans son libellé deux bouteilles de champagne et un dîner pour un prix dépassant de six fois celui de la suite occupée par Abdelkader Amara, ministre du Commerce, de l’Industrie et des Technologies nouvelles, alors qu’il se trouvait en voyage officiel à Ouagadougou, au Burkina Faso, dans le cadre de la 6e Caravane de Maroc Export.

Le magazine Al aan s’est procuré un exemplaire de cette facture d’Amara qui a résidé au 10e étage ; le document précise que le ministre s’est fait servir, le vendredi 8 juin, un dîner aussi copieux qu’intime, dans sa suite, pour un prix de 10.339,04 DH. Le ministre a-t-il donc dîné seul pour ce prix-là ? Lui seul possède la réponse à cette question. Toujours est-il que Saâd Benabdallah, le DG de Maroc Export, a répondu à une question d’Al aan qu’il « ne paiera pas cette facture qui mentionne un dîner et de l’alcool » ; le responsable de ce voyage ajoute « je n’ai aucune responsabilité, de près ou de loin, dans l’établissement de cette facture ». Cette position ferme de Benabdallah sur la question revient au fait que le dîner était accompagné de deux bouteilles de champagne, ce que la loi marocaine interdit expressément.

Pour Sanaa Smyej, responsable de l’agence Avant-scène, « nous nous ferons rembourser ce que nous avons payé à cet hôtel par Maroc Export, en sa qualité de promoteur de la Caravane ». M. Amara, lui, est resté injoignable, ne répondant pas à nos appels.

La facture mentionne également le prix de la chambre, qui est de 1.700 DH. Selon un connaisseur de ce type de voyages : « Vous ne pouvez pas payer ce prix pour une chambre d’hôtel si vous ne consommez pas du champagne ou si vous n’êtes pas en compagnie particulière » ; cette source ajoute en s’interrogeant « comment un ministre peut-il se permettre de consommer un tel dîner intime au frais d’un contribuable en plein dans la crise ? ». Cette histoire est décidément condamnable, tant sur le plan moral que politique.

Laissons-là la facture. Au Burkina Faso, où Amara a donc fait ce qu’il a fait, le Smig est d’environ 500 DH, soit à peu près 5 fois moins que le Smig marocain. Un ministre du gouvernement marocain a donc, dans ces conditions du pays visité, résidé dans une chambre d’hôtel dont le prix enregistre une telle différence avec le Smig local. « Je ne peux pas croire à cela », commente notre source qui a vu de ses yeux le garçon d’étage porter les deux bouteilles de champagne dans la suite, « tous les Marocains avaient logé dans cet hôtel »….



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il y a une légère odeur d'intox........
 
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