Mokhtaria chaib: son meurtrier avoue un autre meutre

nwidiya

Moulate Chagma Lmech9o9a 🤣
Super Modératrice
Après plus de quinze ans d'enquête, l'affaire des « disparues de Perpignan » serait-elle en passe d'être résolue ? Entre 1995 et 1998, trois jeunes filles avaient disparu dans des circonstances similaires aux abords de la gare de Perpignan, faisant planer le spectre d'un tueur en série sur la ville. Déjà mis en examen pour le meurtre de l'une d'elle, Mokhtaria Chaïb, et l'agression sanglante d'une autre jeune femme, Jacques Rançon, le principal suspect, a reconnu en garde à vue, lundi 8 juin, avoir tué une autre disparue, a appris mardi l'Agence France-Presse, de source proche du dossier, confirmant une information du quotidien régional La Montagne.

Il s'agit de Marie-Hélène Gonzales, dont le corps avait été retrouvé mutilé en juin 1998. Sa tête et ses mains avait été retrouvées six mois plus tard.

Lourd passé de délinquant sexuel
Confondu dix-sept ans après les faits par son ADN, que les progrès scientifiques ont permis de découvrir sur une chaussure de la victime, Jacques Rançon avait avoué l'assassinat de Mokhtaria Chaïb lors de sa garde à vue à l'automne 2014 et mis en examen pour viol avec arme en récidive et assassinat. Cette étudiante française de 19 ans avait été retrouvée morte le 21 décembre 1997 poignardée à de multiples reprises. Il était revenu sur ses aveux en mars, affirmant que sa confession avait été obtenue sous la pression des enquêteurs. L'appareil génital de la jeune fille avant été prélevé de manière quasi chirurgicale.

Lire (édition abonnés) : Une trace incomplète d’ADN, première pièce du puzzle des « disparues de Perpignan »

Le meurtre avait été à l'époque des faits relié à celui de Marie-Hélène Gonzales, 22 ans, retrouvée le 26 juin 1998. Une première jeune fille, Tatiana Andujar, avait disparu dans le quartier de la gare en septembre 1995. Cette lycéenne de 17 ans n'a jamais été retrouvée. Ces « disparues de Perpignan » avaient nourri la théorie d'un meurtrier en série mais aucun lien n'avait jusqu'ici été établi entre Jacques Rançon et les autres meurtres.

Quinquagénaire au lourd passé de délinquant sexuel, Rançon avait déjà été condamné à huit ans de prison pour viol à Amiens en 1994. Originaire de la Somme, ce délinquant sexuel récidiviste a également avoué jeudi dernier l'agression en 1998 d'une femme de 19 ans, également à Perpignan. La victime avait reçu plusieurs coups de couteau au ventre, manquant de peu d'être égorgée avant de réussir à s'échapper in extremis.


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/societe/artic...meurtre_4650155_3224.html#K3bowdkCwLPMqF2u.99
 
Haut