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"molenbeek : ce ghetto de misère" abandonné par les pouvoir publics belges...
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[QUOTE="Docours, post: 14118395, member: 369717"] Alors, la question qui avait été posée était la suivante : Pourquoi rester à Bruxelles alors que d'autre régions périphériques sont moins chères ? L'auteur de la question considérant que 30-40km est une "périphérie". Et il suppose que les membres actifs de la famille travaillent à Bruxelles. Maintenant que les bases sont posées, ma réflexion tient sur plusieurs points. Et je vais en rajouter quelques uns à ceux que j'ai déjà évoqué. 1. Dans le cas de la Belgique, l'une des zones d'Europe les plus peuplée, 30-40km, c'est pas la périphérie mais 1 voire deux villes plus loin. Pas village ou commune mais bien ville. Concrètement, ça signifie un changement culturel de plus. La Belgique étant composé d'une multitude de sous-cultures différentes dans chaque ville. Perso, j'ai vécu et/ou travaillé du coté de Liège, Bruxelles, Charleroi, Wavre, Namur et Waterloo pour la région Wallonie-Bruxelles. Chacune de ces villes avaient sa propre culture et identité extrêmement forte (surtout avec un regard extérieur). C'est encore pire quand on passe la frontière linguistique, ayant vécu et travaillé dans le brabant flamand aussi, j'en suis vite parti pour cette raison-là. 2. Une famille précarisé n'a, par définition même, pas les moyens d'entretenir une voiture suffisamment "costaude" pour s'assurer les déplacements quotidiens de 70-80 km. Parce qu'une vieille Yaris, c'est ptêt sympa en ville, sur l'autoroute, c'est un coup à finir en presse papier ou de voir le moteur partir en morceau. Sans oublier que s'il est économiquement viable d'avoir un tout petit moteur en ville, ce ne l'est plus sur l'autoroute (question de consommation par rapport aux tour-minute exigé pour atteindre disons 100-110 km/h ainsi que d'usure moteur et donc de risque de casse augmentée). Reste la solution de la moto, moins chère mais encore plus risquée niveau "presse-papier". Pas sûr que tout le monde accepte de prendre les risques que je prends sur l'autoroute tous les jours (ou presque). 3. Aujourd'hui, après les différentes crises (générale et dans l'immobilier), il n'y a plus un logement potable pour une famille à moins de 150 000 euros y compris dans les zones périphériques. Donc, impayable pour une famille au chômage et/ou précarisée (idem pour les loyers qui valent à peu près un remboursement de prêt immobilier). 4. Y a bien des régions moins chère que les autres. Sauf qu'on se retrouve dans deux cas de figure essentiellement. Les régions campagnardes, du coup, on revient au problème de la voiture. Et les régions ghettos mais dans d'autres villes. Si c'est pour vivre dans un ghetto, autant rester proche de son lieu de travaille. Pas vraiment d’intérêt à aller dans les immeubles sociaux de Charleroi quand ils sont identiques à ceux de Bruxelles. 5. Y a toujours les transports en communs. Ouep, sauf que c'est pas si bon marché non plus. Et on allonge le temps de déplacement en plus. De manière générale, on peut doubler le temps de déplacement. Parce qu'on est à la périphérie de Bruxelles, ça signifie automatiquement la SNCB. Ou au pire, les TEC ou De Lijn. Mis à part De Lijn, les deux autres sont des aimants à emmerdes. Jamais à l'heure ou presque, toujours une grève surprise qui peut surgir, etc... Si le métro est relativement fiable dans les murs de Bruxelles, encore faut-il arriver jusque Bruxelles. Là où j'habites, c'est 1 bus toutes les 20min vers la gare et un train vers bruxelles toutes les 40min (faut pas les rater et espérer qu'ils sont à l'heure tous les deux). 6. Y a des facilités au déplacement fourni par les employeurs. C'est vrai, mais de moins en moins vrai. Et pour en bénéficier, il faut déjà un emploi. Ce qui n'est pas forcément le cas d'une famille précaire. Et les employeurs sont de moins en moins enclins à engager des personnes qui n'ont pas déjà leur permis B (ou A) et une voiture (ou une moto). Certains de mes anciens étudiants se sont vu refusés un emploi sur cette raison là. Ils devenaient faillibles au niveau horaire et intéressaient donc moins les employeurs. Et ce n'est pas que le métier choisi exige des déplacements fréquents, juste qu'ils seront considérés de facto comme moins productif. Bref, une famille précarisée ne peut pas aujourd'hui bouger de son ghetto. Le système est ainsi fait qu'il bloque un certain nombre de personne sur leur lieu de vie. Vivre en périphérie, c'est un luxe. Un luxe que je suis très content de pouvoir me payer à titre personnel mais dont ce n'est certainement pas le cas pour tous. [/QUOTE]
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