compteblad
PLD (Peace, Love and Diversity)
http://www.lacapitale.be/1417376/ar...te-agresse-par-des-policiers-de-la-zone-ouest
Molenbeek: Mehdi dit avoir été agressé par des policiers de la zone Ouest
C’est au cours d’un contrôle, à la sortie de la station Beekkant, à Molenbeek, le 2 septembre dernier, que Mehdi se fait interpeller par la police. Alors qu’il dit n’avoir rien fait, le jeune de 17 ans se fait malmener par les policiers. Depuis lors, Medhi voit trouble et multiplie les insomnies et migraines. Une plainte va bientôt être déposée.
Medhi, âgé de 17 ans, souffre de plusieurs lésions après avoir été agressé par des policiers de la zone.
Le 2 septembre dernier, vers 17h, Medhi, âgé de 17 ans, attendait un ami à l’entrée de la station de métro Beekkant, sur la commune de Molenbeek-Saint-Jean. Peu de temps après, une voiture de la B.A.B. (Brigade Anti-Banditisme) s’arrête et trois policiers en civil en sortent. Ces derniers se seraient dirigés vers deux jeunes qui se trouvent près de Medhi.
Il n’aurait fallu que quelques secondes avant que l’un des policiers s’adresse au jeune homme. « Qu’est ce que tu fous ici », lui aurait-il lancé. Medhi répond qu’il attend un ami, mais le policier devient de plus en plus intimidant. Il finira par ordonner à Medhi de « dégager ». L’adolescent lui rétorque alors : « Très bien je circule, mais il y a une façon de parler aux gens monsieur ».
Une réponse qui ne plaira pas à l’agent de police, qui aurait décidé de prévenir ses collègues afin d’embarquer Medhi. « Le premier a mis ses mains sur mon T-shirt et les deux autres se sont placés derrière moi. L’un était en train de m’étrangler tandis que l’autre enfonçait ses doigts dans mes yeux », déclare-t-il. Mais, voila la situation empire de nouveau lorsque les agents auraient menottés Medhi. « Ils m’ont tordu le bras et m’ont donné plusieurs coups. Une fois menotté, ils m’ont jeté dans la voiture. Ils ne m’ont pas mis ma ceinture de sécurité et la voiture roulait à toute allure. Je n’arrêtais pas de me cogner partout. Au commissariat, je suis resté une heure avec des menottes trop serrées. Ils m’ont fait rester trois heures en cellule alors que mon père est arrivé 30 minutes après leur appel ».
Les policiers, quant à eux, lui reprochent d’avoir déchiré le pantalon d’un agent et d’avoir griffé leur voiture, ce que Medhi nie.
Après avoir été à l’hôpital, un docteur a constaté plusieurs lésions, dont des dermabrasions et un trouble de la vision à l’œil gauche.
Mettre un terme aux abus
« Nous avons porté plainte au Comité P, qui nous a répondu que cette dernière avait été transmise au procureur du Roi », déclare Youssef, son père. « Nous voulons que les policiers aient un comportement exemplaire. Ce n’est pas normal d’être humilié par la police, elle est là pour sécuriser les citoyens », rappelle l’homme, qui est également l’oncle de Soulaïmane. Son avocate Constance Selvais tient d’ailleurs à nuancer ce fait. « Les deux affaires sont totalement distinctes et n’ont rien à voir entre elles. Il ne s’agit donc nullement de vengeance de la part des policiers et encore moins d’une famille de délinquants, puisque les deux jeunes étaient inconnus des services de police », précise-t-elle.
Molenbeek: Mehdi dit avoir été agressé par des policiers de la zone Ouest
C’est au cours d’un contrôle, à la sortie de la station Beekkant, à Molenbeek, le 2 septembre dernier, que Mehdi se fait interpeller par la police. Alors qu’il dit n’avoir rien fait, le jeune de 17 ans se fait malmener par les policiers. Depuis lors, Medhi voit trouble et multiplie les insomnies et migraines. Une plainte va bientôt être déposée.
Medhi, âgé de 17 ans, souffre de plusieurs lésions après avoir été agressé par des policiers de la zone.
Le 2 septembre dernier, vers 17h, Medhi, âgé de 17 ans, attendait un ami à l’entrée de la station de métro Beekkant, sur la commune de Molenbeek-Saint-Jean. Peu de temps après, une voiture de la B.A.B. (Brigade Anti-Banditisme) s’arrête et trois policiers en civil en sortent. Ces derniers se seraient dirigés vers deux jeunes qui se trouvent près de Medhi.
Il n’aurait fallu que quelques secondes avant que l’un des policiers s’adresse au jeune homme. « Qu’est ce que tu fous ici », lui aurait-il lancé. Medhi répond qu’il attend un ami, mais le policier devient de plus en plus intimidant. Il finira par ordonner à Medhi de « dégager ». L’adolescent lui rétorque alors : « Très bien je circule, mais il y a une façon de parler aux gens monsieur ».
Une réponse qui ne plaira pas à l’agent de police, qui aurait décidé de prévenir ses collègues afin d’embarquer Medhi. « Le premier a mis ses mains sur mon T-shirt et les deux autres se sont placés derrière moi. L’un était en train de m’étrangler tandis que l’autre enfonçait ses doigts dans mes yeux », déclare-t-il. Mais, voila la situation empire de nouveau lorsque les agents auraient menottés Medhi. « Ils m’ont tordu le bras et m’ont donné plusieurs coups. Une fois menotté, ils m’ont jeté dans la voiture. Ils ne m’ont pas mis ma ceinture de sécurité et la voiture roulait à toute allure. Je n’arrêtais pas de me cogner partout. Au commissariat, je suis resté une heure avec des menottes trop serrées. Ils m’ont fait rester trois heures en cellule alors que mon père est arrivé 30 minutes après leur appel ».
Les policiers, quant à eux, lui reprochent d’avoir déchiré le pantalon d’un agent et d’avoir griffé leur voiture, ce que Medhi nie.
Après avoir été à l’hôpital, un docteur a constaté plusieurs lésions, dont des dermabrasions et un trouble de la vision à l’œil gauche.
Mettre un terme aux abus
« Nous avons porté plainte au Comité P, qui nous a répondu que cette dernière avait été transmise au procureur du Roi », déclare Youssef, son père. « Nous voulons que les policiers aient un comportement exemplaire. Ce n’est pas normal d’être humilié par la police, elle est là pour sécuriser les citoyens », rappelle l’homme, qui est également l’oncle de Soulaïmane. Son avocate Constance Selvais tient d’ailleurs à nuancer ce fait. « Les deux affaires sont totalement distinctes et n’ont rien à voir entre elles. Il ne s’agit donc nullement de vengeance de la part des policiers et encore moins d’une famille de délinquants, puisque les deux jeunes étaient inconnus des services de police », précise-t-elle.
