didadoune
VIB
Facebook, Google, Apple, Yahoo!... Points communs entre ces multinationales: une certaine expertise dans les nouvelles technologies et une localisation identique. C'est dans la Silicon Valley, en Californie que ces sociétés prospèrent et rayonnent dans le monde entier. Une Molenbeekoise va tenter d'y faire son trou. Khadija Hamouchi, 26 ans, s'y rend dès le mois de septembre et pour trois mois. But: y développer son concept Sejaal, un réseau social qui vise à partager du contenu éducatif en français, anglais et arabe aux jeunes du monde arabe justement. Un potentiel de 100 millions de clients s'ouvre à cette entrepreneuse qui doit encore donner vie à son application. Insurmontable? Pas vraiment pour cette fonceuse.
Un prix de 25 000 euros
"En fait", confie Khadija Hamouti à la RTBF, "j'ai remporté l'African entrepreneurship award, le prix africain de entrepreneuriat, en novembre dernier. Le prix a été lancé par la BMCE-Bank of Africa. Ce prix, décerné en novembre dernier, propose une bourse de 25 000 dollars. Nous étions 6 000 postulants et mon idée a séduit le jury au terme des quatre rounds. Une fierté!"
Son réseau social n'est pas encore accessible, on l'a dit. Mais les bases sont plus que là. Sejaal est l'acronyme en anglais de "Support, educate, join, accelerate, achieve, learn" (soutenir, éduquer, rejoindre, accélérer, réaliser, apprendre). "C'est un réseau social destiné aux 18-30 ans vivant au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Il fonctionne comme Pinterest. Il a pour ambition de développer les jeunes en leur donnant des informations sur les industries grandissantes, sur les compétences liées au leadership et à la communication et enfin autour du développement de la personnalité professionnelle. Une fois connectés, les utilisateurs vont pouvoir choisir leur tableau de menu. La plateforme va alors chercher du contenu qui les intéresse, puisé auprès d'autres plateformes. Contenu qu'elle va agréger en thématiques et redistribuer." Et comme dans un réseau social traditionnel, le contenu (vérifié au préalable) pourra être partagé et commenté.
Un réseau social "utile"
Mais ici, le but n'est pas de poster ses photos de vacances ou de lancer une invitation pour une soirée dansante. Sejaal se veut utile. "La plateforme vise à attirer l'attention des jeunes sur un contenu éducatif qui a un plus grand retour sur investissement sur leur temps et sur leur attention. Le monde arabe compte 100 millions de potentiels qui méritent un développement personnel, qui méritent de prendre en main leur propre vie. Ce projet est né après un voyage en Egypte. Lors de ce séjour, je me suis demandée pourquoi je suis sur terre, quel est mon but dans la vie... Et je me suis découvert cette ambition: avoir un monde arabe beaucoup plus juste qui voit sa jeunesse comme une mine d'or et de diamant plutôt que de l'ignorer." Sejaal peut donc aider cette jeunesse, espère Khadija Hamouchi.
Un prix de 25 000 euros
"En fait", confie Khadija Hamouti à la RTBF, "j'ai remporté l'African entrepreneurship award, le prix africain de entrepreneuriat, en novembre dernier. Le prix a été lancé par la BMCE-Bank of Africa. Ce prix, décerné en novembre dernier, propose une bourse de 25 000 dollars. Nous étions 6 000 postulants et mon idée a séduit le jury au terme des quatre rounds. Une fierté!"
Son réseau social n'est pas encore accessible, on l'a dit. Mais les bases sont plus que là. Sejaal est l'acronyme en anglais de "Support, educate, join, accelerate, achieve, learn" (soutenir, éduquer, rejoindre, accélérer, réaliser, apprendre). "C'est un réseau social destiné aux 18-30 ans vivant au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Il fonctionne comme Pinterest. Il a pour ambition de développer les jeunes en leur donnant des informations sur les industries grandissantes, sur les compétences liées au leadership et à la communication et enfin autour du développement de la personnalité professionnelle. Une fois connectés, les utilisateurs vont pouvoir choisir leur tableau de menu. La plateforme va alors chercher du contenu qui les intéresse, puisé auprès d'autres plateformes. Contenu qu'elle va agréger en thématiques et redistribuer." Et comme dans un réseau social traditionnel, le contenu (vérifié au préalable) pourra être partagé et commenté.
Un réseau social "utile"
Mais ici, le but n'est pas de poster ses photos de vacances ou de lancer une invitation pour une soirée dansante. Sejaal se veut utile. "La plateforme vise à attirer l'attention des jeunes sur un contenu éducatif qui a un plus grand retour sur investissement sur leur temps et sur leur attention. Le monde arabe compte 100 millions de potentiels qui méritent un développement personnel, qui méritent de prendre en main leur propre vie. Ce projet est né après un voyage en Egypte. Lors de ce séjour, je me suis demandée pourquoi je suis sur terre, quel est mon but dans la vie... Et je me suis découvert cette ambition: avoir un monde arabe beaucoup plus juste qui voit sa jeunesse comme une mine d'or et de diamant plutôt que de l'ignorer." Sejaal peut donc aider cette jeunesse, espère Khadija Hamouchi.