D'abord il faut comprendre ce qu'est la mondialisation.
Synopsis à dit:
Explication du processus de la globalisation (qui centralise peu à peu l'argent dans les mains d'un petit groupe.
L'élite encourage le travail à bas prix en finançant les réseaux de passeurs clandestins (ou créer des zones communes comme l'europe ou zone-améro) et en délocalisant l'industrie.
Autant demander à un communiste d’expliquer ce qu’est le capitalisme …
Pour avoir la définition d’un mot, il ne faut pas demander à des gens qui ont une opinion orientée et hostile sur la question, sauf si on l’est soi‑même et qu’on cherche seulement à se conforter dans son propre à priori. Le mieux, c’est encore un dictionnaire :
Mondialisation (cnrtl.fr)
CNRTL à dit:
Donner un caractère, une dimension mondial(e) à quelque chose. Culture mondialisée.
.Action, fait de donner une dimension mondiale à quelque chose. Mondialisation de la nature.
Tout simplement, … le reste, c’est de l’idéologie.
On peut facilement démontrer que déjà le synopsis de sa vidéo fait une affirmation fausse, en prennant le cas de la mondialisation par excellence, le Net, et des exemples de grosses concentrations comme, Google, Wikipédia, Facebook : ce sont les internautes qui suivent qui font la concentration, parce qu’ils trouvent que ça les arrangent : gratuité, « j’y suis parce que tout le monde y est », « paresse ». Dans l’économie et la politique c’est pareil : prix plus bas et délégation des responsabilités sont deux causes de concentrations, et ces deux causes, sont des souhaits du citoyen moyen. Mais tout ce qui rappel que le citoyen moyen n’est pas victime d’un complot et plutôt victime de son irresponsabilité, ça ne passe pas, et les autres discours sur le mode de « c’est pas ma faute, c’est la faute aux autres » (comme dans la xénophobie d’ailleurs), ça a plus de succès.
Par exemple les délocalisations dont il parle, n’auraient pas autant eu lieu si les consommateurs avaient préféré acheter le local plus cher plutôt que l’importé moins cher (et pourtant le consommateur a été prévenu longtemps avant des conséquences futurs ! … mais ça le faisait marrer). C’est ainsi que par exemple l’industrie textile a disparu en france à partir des années 1980, et que plusieurs autres l’ont suivi ensuite : parce que le consommateur l’a voulu, et maintenant il accuse les autres. C’est sûr qu’il ne faut pas s’attendre à ce qu’il s’accuse lui‑même, ça ne l’intéresse pas, c’est mieux de dire que c’est la faute aux autres.