Bernard Kouchner fait à nouveau parler de lui. Et à chacune de ses apparitions médiatiques, il est en service commandé pour sortir une ânerie. Sa dernière trouvaille ? Bachar al-Assad ne combat pas DAESH. Du pur Kouchner ! Mais qui est Kouchner ?
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Publié en 2005 par Oh ! Éditions, « Le Livre noir de Saddam Hussein » rédigé sous la direction de Chris Kutschera, a bénéficié d’une préface due à la plume d’un certain Bernard Kouchner. De qui s’agit-il ? Le connaissons-nous vraiment ?
Si nous comptons bien, 2005, c’était il y a maintenant dix ans. En ce temps-là, Saddam Hussein était encore vivant. Il ne restait plus qu’à trouver les modalités de sa mise à mort. C’est à quoi devait aider ce livre-là.
La meilleure preuve en est dans la phrase sur laquelle s’ouvre la préface du docteur Kouchner :
« La première arme de destruction massive, ce fut Saddam Hussein. » (page 11)
Se débarrasser de celui-ci, c’est anéantir le mal en tant que tel… Allons-y donc bravement.
La fin du premier paragraphe montre qu’il faut sans doute mettre tout sur le dos de celui qui a été fait prisonnier deux ans plus tôt :
« Quatre millions d’exilés cherchent encore, en 2005, à regagner ce qui reste de leurs foyers. On estime à un million et demi les handicapés des guerres successives et des nombreux attentats. » (page 11)
Le docteur Kouchner est effectivement le héros que nous connaissons tous… Une grande voix qui transcende les générations :
« Depuis trente ans, nous nous efforcions de faire entendre la clameur du peuple irakien, celle de ces millions de victimes, hommes, femmes et enfants, déplacés, torturés et tués par le régime de Saddam Hussein dans l’indifférence quasi générale. » (page 13)
« L’indifférence quasi générale« … Voilà qui ne nous laisse pas le beau rôle. À la hâte, nous recherchons ce que nous avons pu faire, nous-mêmes, depuis 1975 ? Où étions-nous ? Que disions- nous ?
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Publié en 2005 par Oh ! Éditions, « Le Livre noir de Saddam Hussein » rédigé sous la direction de Chris Kutschera, a bénéficié d’une préface due à la plume d’un certain Bernard Kouchner. De qui s’agit-il ? Le connaissons-nous vraiment ?
Si nous comptons bien, 2005, c’était il y a maintenant dix ans. En ce temps-là, Saddam Hussein était encore vivant. Il ne restait plus qu’à trouver les modalités de sa mise à mort. C’est à quoi devait aider ce livre-là.
La meilleure preuve en est dans la phrase sur laquelle s’ouvre la préface du docteur Kouchner :
« La première arme de destruction massive, ce fut Saddam Hussein. » (page 11)
Se débarrasser de celui-ci, c’est anéantir le mal en tant que tel… Allons-y donc bravement.
La fin du premier paragraphe montre qu’il faut sans doute mettre tout sur le dos de celui qui a été fait prisonnier deux ans plus tôt :
« Quatre millions d’exilés cherchent encore, en 2005, à regagner ce qui reste de leurs foyers. On estime à un million et demi les handicapés des guerres successives et des nombreux attentats. » (page 11)
Le docteur Kouchner est effectivement le héros que nous connaissons tous… Une grande voix qui transcende les générations :
« Depuis trente ans, nous nous efforcions de faire entendre la clameur du peuple irakien, celle de ces millions de victimes, hommes, femmes et enfants, déplacés, torturés et tués par le régime de Saddam Hussein dans l’indifférence quasi générale. » (page 13)
« L’indifférence quasi générale« … Voilà qui ne nous laisse pas le beau rôle. À la hâte, nous recherchons ce que nous avons pu faire, nous-mêmes, depuis 1975 ? Où étions-nous ? Que disions- nous ?