NON ! Monsieur le Président de la République,
NON ! VICHY, CE NETAIT PAS LA France !
A la suite des déclarations de François Hollande, président de la République, accusant « la France » davoir commis le crime du Vel dHiv - ce qui revient à dire que Vichy était le gouvernement légitime du pays - Léon Landini, président du Pôle de Renaissance Communiste en France, refusant ce type de repentance qui na dautre objet que dinscrire Vichy dans la continuité des gouvernements de la République, lui a adressé une lettre ouverte de protestation "NON, Monsieur le Président de la République, NON ! VICHY, CE NETAIT PAS LA FRANCE !".
Il y rétablit la vérité historique de cette triste période où le régime criminel de Pétain, Pucheu, Laval et Bousquet collaborait avec l'occupant nazi, alors que le PCF clandestin - qui fut le seul parti à combattre les partisans de Munich et de Vichy dès le 1er jour jouait un rôle déterminant pour que notre pays reconquière son indépendance en se battant aux côtés des Alliés, au premier rang desquels se trouvait lURSS principal vainqueur militaire de Hitler au prix dénormes sacrifices.
C'est le 10 juillet 1940, jour même où une majorité de députés renégats remit la France entre les mains d'un maréchal vendu à l'occupant, que nos camarades Jacques Duclos et Maurice Thorez proclamèrent au nom du PCF « jamais un grand peuple comme le nôtre ne sera un peuple desclaves ».
NON, Monsieur le Président de la République, NON ! VICHY, CE NETAIT PAS LA FRANCE !
Mettant vos pas dans ceux de Jacques Chirac en 2005, vous venez au nom de la France de faire « repentance » au cours de la cérémonie qui a eu lieu le 22 juillet dernier, commémorant la rafle du Vel dHiv.
« Repentance » effectuée à propos des atrocités antisémites, commises par la police dite « française » du gouvernement de Vichy.
Anciens résistants, mes camarades et moi-même, nous refusons ce type de « repentance » qui na dautre objet que dinscrire Vichy dans la continuité des gouvernements de la République et de banaliser le régime criminel de Pétain, Laval, Pucheu et Bousquet.
Parfaitement, Monsieur le Président !
LA FRANCE : Cétait celle de ces hommes et de ces femmes qui, au risque de leur propre vie, avaient caché un grand nombre dillégaux, ce qui avait permis à 75 % de juifs déchapper à la mort certaine que leur réservaient le « gouvernement » de Vichy et les nazis.
Ces gens là qui ont été lhonneur de notre pays durant cette période, pensez-vous sérieusement quils souhaitent, quen leur nom, vous fassiez « repentance » ? De quelle repentance devait-il sagir pour eux ?
A ce propos, je vous rappelle que, jusquà ce jour, pour tous ceux qui risquèrent leur vie pour en sauver dautres, pas un seul geste de reconnaissance pour les honorer na été effectué par nos gouvernants et cela est impardonnable.
NON ! VICHY, CE NETAIT PAS LA France !
A la suite des déclarations de François Hollande, président de la République, accusant « la France » davoir commis le crime du Vel dHiv - ce qui revient à dire que Vichy était le gouvernement légitime du pays - Léon Landini, président du Pôle de Renaissance Communiste en France, refusant ce type de repentance qui na dautre objet que dinscrire Vichy dans la continuité des gouvernements de la République, lui a adressé une lettre ouverte de protestation "NON, Monsieur le Président de la République, NON ! VICHY, CE NETAIT PAS LA FRANCE !".
Il y rétablit la vérité historique de cette triste période où le régime criminel de Pétain, Pucheu, Laval et Bousquet collaborait avec l'occupant nazi, alors que le PCF clandestin - qui fut le seul parti à combattre les partisans de Munich et de Vichy dès le 1er jour jouait un rôle déterminant pour que notre pays reconquière son indépendance en se battant aux côtés des Alliés, au premier rang desquels se trouvait lURSS principal vainqueur militaire de Hitler au prix dénormes sacrifices.
C'est le 10 juillet 1940, jour même où une majorité de députés renégats remit la France entre les mains d'un maréchal vendu à l'occupant, que nos camarades Jacques Duclos et Maurice Thorez proclamèrent au nom du PCF « jamais un grand peuple comme le nôtre ne sera un peuple desclaves ».
NON, Monsieur le Président de la République, NON ! VICHY, CE NETAIT PAS LA FRANCE !
Mettant vos pas dans ceux de Jacques Chirac en 2005, vous venez au nom de la France de faire « repentance » au cours de la cérémonie qui a eu lieu le 22 juillet dernier, commémorant la rafle du Vel dHiv.
« Repentance » effectuée à propos des atrocités antisémites, commises par la police dite « française » du gouvernement de Vichy.
Anciens résistants, mes camarades et moi-même, nous refusons ce type de « repentance » qui na dautre objet que dinscrire Vichy dans la continuité des gouvernements de la République et de banaliser le régime criminel de Pétain, Laval, Pucheu et Bousquet.
Parfaitement, Monsieur le Président !
LA FRANCE : Cétait celle de ces hommes et de ces femmes qui, au risque de leur propre vie, avaient caché un grand nombre dillégaux, ce qui avait permis à 75 % de juifs déchapper à la mort certaine que leur réservaient le « gouvernement » de Vichy et les nazis.
Ces gens là qui ont été lhonneur de notre pays durant cette période, pensez-vous sérieusement quils souhaitent, quen leur nom, vous fassiez « repentance » ? De quelle repentance devait-il sagir pour eux ?
A ce propos, je vous rappelle que, jusquà ce jour, pour tous ceux qui risquèrent leur vie pour en sauver dautres, pas un seul geste de reconnaissance pour les honorer na été effectué par nos gouvernants et cela est impardonnable.