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Mort d'un petit garçon à l'Hopital
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[QUOTE="kolargool, post: 5139766, member: 157079"] Le manque de moyens à l'hôpital dénoncé après la mort d'un enfant LEMONDE.FR avec AFP | 26.12.08 | 09h11 • Après la mort, mercredi 24 décembre, d'un enfant de trois ans à la suite d'une erreur médicale, des syndicats hospitaliers ont jugé jeudi "disproportionnée" la garde à vue de l'infirmière responsable, soulignant les difficiles conditions de travail des salariés des hôpitaux, et leurs moyens insuffisants. Alors que Mme Bachelot a qualifié cette garde à vue de "normale", le président de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), Jean-Marie Le Guen, l'a qualifiée de "procédure tout à fait inhabituelle". Le premier syndicat des hôpitaux, la CGT-santé l'a pour sa part jugée "disproportionnée", "à partir du moment où l'erreur n'est pas intentionnelle". "Quand il y a une erreur, il faut la reconnaître, même si elle est dramatique", a déclaré le médecin urgentiste Christophe Prudhomme (CGT). Cependant, "du fait de la tension qui existe dans les hôpitaux, liée notamment au manque d'effectifs et à la dégradation des conditions de travail, on peut prévoir que ce type d'accident, qui devrait rester exceptionnel, risque de se multiplier", a-t-il regretté. "TOUJOURS FAIRE PLUS AVEC MOINS" La question des moyens est également évoquée par SUD, deuxième syndicat de l'AP-HP : "Accepter de travailler en sous effectif, en cumulant ses repos expose les soignants à être mis en garde à vue", ce qui risque "d'aboutir au quotidien à faire taire les erreurs, de peur d'être mis en cause". "S'il doit y avoir des mises en examen, ce serait plutôt du côté de ceux qui nous demandent de toujours faire plus avec moins", ajoute SUD dans un communiqué diffusé jeudi soir. Le président de Association des médecins urgentistes (AMUF), Patrick Pelloux, n'a pas hésité à demander la démission de Roselyne Bachelot, "qui ne prend pas, je dirais, les nuances sur la présomption d'innocence". Pour l'AMUF, qui a lancé début décembre une grève symbolique pour dénoncer un manque de crédits pouvant mettre en danger, selon elle, "la sécurité des patients", cette nouvelle affaire est la troisième s'étant soldée par des sanctions à des "lampistes". Elle "fait suite au drame de Grenoble où un malade mental s'est échappé d'un hôpital" en novembre, puis a poignardé mortellement un étudiant. "Sur ordre du président de la République, on a limogé en quelque sorte le directeur de l'hôpital psychiatrique", a-t-il expliqué sur France Info. Ensuite, "vous avez eu l'affaire de Valence où on a accusé pendant tout un week-end (...) un médecin d'avoir assassiné un vieille dame alors qu'il avait fait son job", a-t-il ajouté. "C'est les lampistes à chaque fois qu'on met en avant." [/QUOTE]
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