Moureaux: "Une escouade de Rambo et d'islamophobes au MR"

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Moureaux: "Une escouade de Rambo et d'islamophobes au MR"


La justice a adressé un signal au monde politique à travers l'arrêt rendu sur le port du voile par une enseignante, comme elle l'a fait il y a trente ans avec l'avortement, estime le sénateur et président de la fédération bruxelloise du PS, Philippe Moureaux.

"Des règles plus claires"
A l'époque, pour contraindre les responsables politiques à prendre une attitude claire, le ministère public avait recommencé à poursuivre dans des dossiers d'avortement, toujours entièrement considéré comme un crime dans le Code pénal. "La justice fait un signe au monde politique en disant: il faut des règles beaucoup plus claires", a-t-il expliqué sur le plateau du "7e jour" (RTBF).

Si l'interdiction du port de signes religieux par des enseignants dans le réseau officiel fait l'objet d'un consensus politique, reconnaît M. Moureaux, il n'en va pas de même pour les élèves. Il pense toutefois qu'il faudra légiférer pour sortir du cadre actuel qui laisse les directeurs d'école seuls face à cette question. La polémique en cours depuis quelques mois impose aussi de réagir, a-t-il regretté.

"Une escouade de Rambo et d'islamophobes"
"Je pense qu'il y a lieu de légiférer. Comme on a fait semblant que le problème du voile est la nouvelle bataille de Poitiers, il faudra bien que le corps politique s'empare de cela et trouve une solution apaisante", a-t-il dit. Les Réformateurs en ont pris pour leur grade, tant pour leurs positions sur le voile qu'en matière de sécurité.

"Au sein du MR, il y a une escouade de Rambo et d'islamophobes", a lancé M. Moureaux. Selon le vice-président du PS, le virage centriste du MR après la présentation de son nouveau manifeste n'a pas duré. En témoigne l'attitude des Réformateurs à propos des intérêts notionnels.

Affaire Daerden
"Le MR avec son nouveau credo avait donné l'impression de se recentrer, de chercher beaucoup plus l'accord avec les autres formations politiques. J'avais beaucoup d'espoir. Pour la carte politique belge, cela pouvait être très intéressant", a-t-il confié.

Interrogé sur la saga des Daerden père et fils, M. Moureaux se montre prudent. Il ne sait pas, a-t-il affirmé, combien de contrats le bureau de réviseurs fondé par Michel Daerden a pu décrocher grâce aux fonctions ministérielles de celui-ci. Or, c'est le coeur du problème, a-t-il fait remarquer. Il se dit en revanche frappé par l'"offensive organisée" dont Michel Daerden serait la victime.(belga/chds)
14/03/10 18h42
 
Quand un politique s'exprime il faut faire attention au choix des mots et à ce qu'il ne dit pas.
M.Moureaux est Bourgmestre de Molenbeek, une commune bruxelloise à forte population immigrée (?) et musulmane....qu'il respecte et qui l'élit.
Il n'a pas parlé de son opinion à propos du voile si ce n'est pour dire qu'il faut règlementer et/ou légiférer à propos des écoles: personnel enseignant et élèves.

Le port du voile (et burqa/niqab?) est sorti de la sphère religieuse (?) pour être repris comme thème de discussion par les politiques. La question que se posent certains politiques est de savoir si le voile est lui aussi sorti de la sphère religieuse (?) pour devenir un thème politique pour des (les) musulmans.
La Belgique n'est pas la France: la Belgique est neutre (pluraliste/ouverte) alors que la France est laïque. En Belgique l'Islam (comme le christianisme, comme le judaïsme, comme....) est enseigné, sur demande, par des professeurs sélectionnés par les autorités musulmanes et sont payés par l'État comme s'ils étaient fonctionnaires.
 
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