Avez-vous déjà assisté aux célébrations de Muharram en Inde?
Je viens de passer deux jours à Amber où j'ai été très impressionné par les processions au son des tambours (dhol). Tous les jeunes du village se sont rassemblés, par quartiers, autour de leur "taziya" respective (chaque quartier essaye de construire la plus somptueuse taziya possible) et par groupe de 10 ou 15 ont commencé à jouer du dhol, des cymbales et autres percussions, formant une longue procession. D'autres jeunes dansaient avec des sabres et des bâtons, et chacun tentait d'impressionner l'assemblée.
Il s'agit de commémorer la bataille de Kerbala: il y avait donc un mélange de violence (sublimée), de joie, et surtout une excitation extraordinaire.
Lorsque les jeunes du villages m'ont tirés vers le groupe de percussionistes pour que je participe, je me suis laissé traîner et ai frappé les tambours de tout mon corps, et de toute mon âme, dans la nuit, la sueur, les lueurs artificielles et le tumulte de cette jeunesse soudain prise de folie.
Les mèches enduites d'huile, les cheveux ceints de bandeaux blancs, les chemises trop ceintrées sur ces corps en mouvement, les femmes encourageant leurs frères, proches ou bien-aimés respectifs... tout semblaient si irréel lors de cette nuit de fureur.
Les cris des porteurs de "taziyas" résonnent encore en moi et continueront de résonner encore longtemps.
Je viens de passer deux jours à Amber où j'ai été très impressionné par les processions au son des tambours (dhol). Tous les jeunes du village se sont rassemblés, par quartiers, autour de leur "taziya" respective (chaque quartier essaye de construire la plus somptueuse taziya possible) et par groupe de 10 ou 15 ont commencé à jouer du dhol, des cymbales et autres percussions, formant une longue procession. D'autres jeunes dansaient avec des sabres et des bâtons, et chacun tentait d'impressionner l'assemblée.
Il s'agit de commémorer la bataille de Kerbala: il y avait donc un mélange de violence (sublimée), de joie, et surtout une excitation extraordinaire.
Lorsque les jeunes du villages m'ont tirés vers le groupe de percussionistes pour que je participe, je me suis laissé traîner et ai frappé les tambours de tout mon corps, et de toute mon âme, dans la nuit, la sueur, les lueurs artificielles et le tumulte de cette jeunesse soudain prise de folie.
Les mèches enduites d'huile, les cheveux ceints de bandeaux blancs, les chemises trop ceintrées sur ces corps en mouvement, les femmes encourageant leurs frères, proches ou bien-aimés respectifs... tout semblaient si irréel lors de cette nuit de fureur.
Les cris des porteurs de "taziyas" résonnent encore en moi et continueront de résonner encore longtemps.