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Mustapha el khalfi est «clair». les internautes se moquent
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[QUOTE="Makelloos, post: 13585659, member: 4074"] [B]Comprendre Mustapha Khalfi[/B] L’intervention de Mustapha Khalfi sur les ondes d’Europe 1 a fait le buzz mais comme souvent, la polémique semble s’ancrer sur la forme plus que sur le fond. En effet, elle s’est concentrée sur les défauts de langage de notre ministre de la communication et accessoirement porte-parole du gouvernement. La toile s’est ainsi scindée en deux. D’un côté, ceux pour qui il est honteux qu’un représentant du gouvernement ne maitrise pas une langue étrangère et en particulier le français. Moqueries et autres parodies ont ainsi animé le weekend de certains. De « toi parle France mieux que je » à « je suis claire » en passant par de faux devoirs de CM1 de l’élève Khalfi. De l’autre, ceux qui estiment qu’aussi ministre soit-il, Mustapha Khalfi n’a pas à maitriser la langue de Molière car il est avant tout marocain. Et au Maroc, qu’on le veuille ou non, la langue officielle est l’arabe, ni la darija, faussement l’amazighe et encore moins le français. « Quand un politique français s’exprime en anglais, c’est encore pire ». « Quand un politique français répond aux questions d’un média marocain, s’aventure-t-il à parler arabe ? ». Des comparaisons qui n’ont pas lieu d’être, une nième occasion de mettre en équation l’identité marocaine. S’en est alors suivie une série de questions inutiles : Aurait-il du s’exprimer en arabe ? Pourquoi a-t-il accordé cette interview à Europe 1 ? Mezouar, notre ministre des affaires étrangères, n’était-il pas mieux placé ou mieux paré à un tel exercice ? S’agit-il vraiment du bon débat ? Monsieur Khalfi, en sa qualité de porte-parole du gouvernement, peut légitimement répondre aux questions de n’importe quel journaliste sur n’importe quel sujet, au nom de tout le gouvernement ou de l’un de ses ministres. L’interview accordée à Europe 1 s’inscrit d’ailleurs dans le cadre d’une tournée médiatique nécessaire et visiblement programmée après une saison tourmentée d’Amour Gloire et Beauté entre la France et le Maroc. Il n’en reste pas moins que sa prestation était particulièrement médiocre et son malaise palpable. On sent tout au long des 11 minutes d’interview que Mustapha Khalfi était à la fois préparé mais pas complètement. Comme sur RFI, notre ministre de la communication a vomi, politique oblige, une série de ce que les spin doctors appellent des éléments de langage. « Respect mutuel », « Nous avons tourné la page », « il faut se concentrer sur l’avenir ». Les éléments de langage sont aux politiques ce que les mots clés sont au référencement sur google. Le principe est simple. Il s’agit de ne répondre à aucune question ou plutôt de répondre à toutes les questions par les mêmes réponses et avec un effet d’insistance du type « juvamine, juvabien ». [B]Mais encore faut-il maitriser l’exercice et se préparer à tous les scénarios possibles. Ce à quoi n’était pas préparé Mustapha Khalfi, c’est répondre à un journaliste qui insiste et dont le ton est quelque peu agressif. L’erreur réside alors dans l’adoption d’une posture défensive. Dès lors, les éléments de langage ne ponctuent plus le discours, ils prennent la forme de réponses fermes et définitives et ouvrent la voie au dérapage certain : « Au Maroc, il n’y a pas une politique systématique pour la torture ». Le sujet de la discussion vient de basculer, on se fout presque de savoir ce qu’il en est des relations France-Maroc. La répétition à outrance du fameux « je suis clair » ou encore « c’est clair » jette alors le discrédit sur tout ce qui sera prononcé par Mustapha Khalfi. Car en effet, ce qui paraît clair, c’est la politique du non-dit, c’est la non-transparence de l’information. « C’est clair » comme pour dire « je ne répondrai pas à la question ». « C’est clair » comme un père qui indique à son enfant que la discussion est close. Echec et mat, devine qui a perdu [/B]? [url]http://nssnss.ma/edito/02-03-2015/edito-51-comprendre-mustapha-khalfi.html[/url] [/QUOTE]
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