Mustapha ramid : «les états-unis ne sont pas habilités à évaluer les droits de l’homme au maroc»

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Pour le ministre de la Justice, les États-Unis ont commis de nombreuses violations des droits de l’Homme. Néanmoins, il reconnaît que le Maroc doit faire des efforts dans ce domaine.

Les tensions entre le Maroc et les États-Unis ont été évoquées à l’occasion de la session des questions orales qui s’est tenue le 24 mai au Parlement. Le ministre de la Justice Mustapha Ramid a été interrogé par les groupes parlementaires PJD et de Istiqlal sur la «publication de rapports relatifs à la situation des droits de l’Homme au Maroc, rédigés par des ONG et gouvernements étrangers». Une référence au rapport du département d’État américain qui a suscité l’ire de Rabat et envenimé les relations entre les deux alliés. Selon les deux principaux groupes parlementaires de la première Chambre, certains de ces rapports constituent des «atteintes à l’image du pays».

Mustapha Ramid a saisi son passage au Parlement pour critiquer Washington. «Les États-Unis ne sont pas habilités à évaluer la situation des droits de l’Homme au Maroc car ils commettent eux-mêmes de nombreuses violations en la matière» a asséné le ministre de la Justice. Celui-ci a reconnu, néanmoins, qu’il existe «certains manquements au niveau des droits de l’Homme au Maroc» avant de signaler que «de nombreuses évolutions ont été constatées dans ce domaine».

Le ministre de la Justice s’est également exprimé sur les rapports publiés par des ONG comme Amnesty International ou Human Rights Watch. «Ces ONGs doivent savoir que le Maroc d’aujourd’hui n’est pas celui d’hier. Certaines ONG croient que le Maroc n’a pas changé et agissent dans ce sens» a affirmé Mustapha Ramid. Le ministre a également révélé s’être «déplacé à Londres [où se situe le siège d’Amnesty International, ndlr] en vue de leur [les ONG, ndlr] faire comprendre que le Maroc a changé» et a fait remarquer que «des discussions sont en cours avec Human Rights Watch». Lors de son intervention, le ministre s’est également adressé aux ONG ainsi qu’aux médias marocains qui, selon lui, «publient de fausses informations sur lesquelles se basent les ONG internationales»..............


http://telquel.ma/2016/05/24/mustap...es-evaluer-les-droits-lhomme-au-maroc_1498651
 
Salut,
Une tempête dans un verre d'eau ?
L'enjeu masqué : un bras de fer entre ONGs et Etats ?
Contrôle des comptes, des donations étrangères, contrôle de l'exercice de l'objet social devant rester dans le cadre "humanitaire" et non dériver vers un exercice politique, contrôle des affiliés et des allégeances ?
Des ONG qui ne peuvent se placer au dessus des gouvernements, des parlements ?
Des ONG qui n'ont pas de représentativité à l'échelle nationale, dont les élections des directoires se réduisent au vote de trois chauves et quatre encartés ?
Des ONG qui prolifèrent de manières tentaculaire, qui surfent sur un vent printanier, monopolisent les médias ?
Des ONG en question, un peu partout dans le monde ?
Des ONG qui amènent même certains gouvernements à revoir leurs relations avec les médias privés ?
Des ONG qui noircissent le tableau des droits de l'homme, biaisant les informations, discréditant les efforts des gouvernements en matière de démocratisation ou de droits de l'homme ?
En Chine, en Algérie, en Russie comme ailleurs, les ONG sont-elles considérées comme des intrants sapant les consensus nationaux ?
Qu'en est-il effectivement ?
 
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