Des favelas à l’islam : « L’islam m’a sauvée la vie et m’a rendu ma dignité »
Natalia – Aisha – Blogueuse : Réçit d’une adoptée
J’ai été une enfant des favelas, avec une maman alcoolique et maltraitante, j’ai vécu mes six premières années avec elle à supporter ses coups ainsi que sa déchéance et sa négligence envers mes besoins d’enfant. J’ai été adoptée à l’âge de huit ans et demi.
Arrivée en France en août 2000, j’ai vite fait ma rentrée scolaire, habitant en Ardèche, dans un petit village où tout le monde est cousin-cousine, moi, je n’étais qu’une petite étrangère, à la peau ébène et aux cheveux crépus.
Plus le temps passait, plus je grandissais, plus ma souffrance devenait immense : le rejet des gens était là, les regards aussi, les insultes et les réflexions tournaient autour de ma couleur de peau, de ma vie au Brésil. Je n’étais à leurs yeux pas digne de leur respect.
Le collège a été un gouffre dans lequel je me suis laissée prendre, mes conduites à risque ont été de plus en plus fréquentes, je perdais pied, je me noyais dans mon torrent de tristesse.
Diagnostiquée en 5ème comme enfant précoce, mais QI hétérogène, quelque chose à rajouter à ma puberté précoce qui me mettaient encore à l’écart des autres, sans trouver ma place…
J’ai sombré pendant 5 ans dans une dépression intense, à consommer tout ce qui pourrait me faire oublier et ressentir autre chose que de la peine. J’ai également traversé une tempête de folie, de tentatives de suicide à répétition, échecs scolaires, séjours en foyer et à l’hôpital.
Ma mère adoptive a toujours été là avec moi dans ces moments si douloureux et si intenses. C’est d’elle que je tiens ma force, d’ailleurs je me suis toujours battue pour remonter, pour elle. Nuit et jour, elle était là pour moi, me cherchant les meilleurs docteurs pour me comprendre, me sauver.
SUITE
http://my-hijab.com/2014/01/natalia-aisha/
Natalia – Aisha – Blogueuse : Réçit d’une adoptée
J’ai été une enfant des favelas, avec une maman alcoolique et maltraitante, j’ai vécu mes six premières années avec elle à supporter ses coups ainsi que sa déchéance et sa négligence envers mes besoins d’enfant. J’ai été adoptée à l’âge de huit ans et demi.
Arrivée en France en août 2000, j’ai vite fait ma rentrée scolaire, habitant en Ardèche, dans un petit village où tout le monde est cousin-cousine, moi, je n’étais qu’une petite étrangère, à la peau ébène et aux cheveux crépus.
Plus le temps passait, plus je grandissais, plus ma souffrance devenait immense : le rejet des gens était là, les regards aussi, les insultes et les réflexions tournaient autour de ma couleur de peau, de ma vie au Brésil. Je n’étais à leurs yeux pas digne de leur respect.
Le collège a été un gouffre dans lequel je me suis laissée prendre, mes conduites à risque ont été de plus en plus fréquentes, je perdais pied, je me noyais dans mon torrent de tristesse.
Diagnostiquée en 5ème comme enfant précoce, mais QI hétérogène, quelque chose à rajouter à ma puberté précoce qui me mettaient encore à l’écart des autres, sans trouver ma place…
J’ai sombré pendant 5 ans dans une dépression intense, à consommer tout ce qui pourrait me faire oublier et ressentir autre chose que de la peine. J’ai également traversé une tempête de folie, de tentatives de suicide à répétition, échecs scolaires, séjours en foyer et à l’hôpital.
Ma mère adoptive a toujours été là avec moi dans ces moments si douloureux et si intenses. C’est d’elle que je tiens ma force, d’ailleurs je me suis toujours battue pour remonter, pour elle. Nuit et jour, elle était là pour moi, me cherchant les meilleurs docteurs pour me comprendre, me sauver.
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