Mythes sur les viols et leurs conséquences

Pourquoi ce topic ? Parce qu’on trouve encore trop souvent sur ce forum des idées toutes faites du genre : c’est à cause de vêtements trop sexy, parce qu’elles sortent le soir, l’alcool etc.

Mais au-delà des mythes sur les viols, il s’agit de voir les conséquences de ces mythes pour les victimes, l’entourage…et les futures viols…

"Les femmes courent davantage de dangers la nuit car on sait bien que les prédateurs opèrent la nuit :

Le comité féministe contre le viol qui gère le numéro vert SOS viols et a pu mener des enquêtes statistiques qui révèlent qu'on viole autant le jour que la nuit. Ainsi selon leurs chiffres, "



Les femmes doivent faire attention aux lieux isolés, aux parkings, aux métros :
La même étude montre que le viol a eu lieu dans 67.7 % des cas au domicile de la victime ou de l'agresseur, dans 3.7% des cas dans la rue, dans 0.6% des cas dans un parking. On n'a eu de cesse, ces temps derniers de nous parler de ces imprudentes joggeuses ; le nombre de viols dans un bois ou un bord de route s'élève à 2.2% des cas.



Les viols sont commis par des inconnus :

L'étude menée par le comité féministe contre le viol montre que dans 74% des cas la victime connait son agresseur.

L’enquête Contexte de la sexualité en France de 2006 souligne que "

Une étude menée en Angleterre par le ministère de la Justice montre que dans 90% des cas la victime connait son agresseur.

Goaziou et Mucchielli en 2010 montrent que le viol est avant tout un crime de proximité.
 
Les femmes mentent au sujet du viol, parce qu'elles regrettent un coup d'une nuit ou parce qu'elles veulent nuire à un ex partenaire :

Un rapport en Angleterre publié par le ministère de la Justice en juillet 2011 révèle que sur 5651 accusations de viol, 38 étaient fausses. Le rapport souligne que la moitié de ces fausses déclarations est faite par des personnes très jeunes, souvent en difficulté ou souffrant de maladies mentales. Une partie de ces cas révèle qu'il y a effectivement eu délit ou crime, même s'il ne s'agit pas d'un viol.
Le FBI a mené une enquête révélant qu'environ 8% des accusations de viol étaient non fondées ; cela inclut les non-lieux car rien n'a pu être prouvé.
 
Les femmes habillées sexy, ou qui vont en boîte de nuit l'ont bien cherché voire ont aimé cela :

En 2009, le Daily Telegraph du présenter des excuses publiques après avoir fait dire à une étude que les femmes qui sortent, boivent de l'alcool et s'habillent court risquent davantage d'être violées.

Ainsi ce professeur chinois qui affirme qu'il est moins grave de violer une serveuse qu'une "fille bien".

Plusieurs études montrent l'importance du mythe de "she asked for it" (elle l'a cherché).Dans Sexy dressing revisited : does target dress play a part in sexuel harassment cases ? Beiner étudie la corrélation entre une tenue sexy et des cas de harcèlements sexuels. Elle montre qu'il n'y a aucun lien et que les femmes harcelées ne l'ont pas été pour leur tenue.
 
Ce sont les jeunes et jolies femmes qui sont violées :

Les victimes sont de tout âge, tout milieu socio-professionnel ; ainsi aux USA, 15% des victimes avaient moins de 12 ans. Les femmes en situation de handicap physique ou mental sont plus sujettes que les femmes valides à subir un viol. Certaines études avancent qu'elles pourraient être 4 fois plus sujettes à des situations de violences sexuelles.
Lorsque Nafissatou Diallo a déclaré avoir été violée, beaucoup ont mis en avant qu'elle était trop laide pour l'avoir été. Les accusés de Créteil ont également mis en avant le physique d'une des victimes lors du procès.
 
On viole davantage dans certains milieux :


Selon l’enquête Contexte de la sexualité en France de 2006, il y a peu de différence selon la catégorie socio-professionnelle avant 18 ans ; le pourcentage le plus élevé se rencontrant chez les filles de cadres. La fréquence après 18 ans varie de 6% à 10% selon la position sociale personnelle des femmes avec des chiffres un peu plus élevés chez les cadres et chez les artisanes-commerçantes. Les femmes violées existent donc dans toutes les catégories socio-professionnelles.
Si les affaires de viols condamnés par la justice montrent une surreprésentation des auteurs appartenant aux milieux populaires (ce qui est le cas de toutes les infractions), et que les membres des milieux sociaux favorisés sont sous-représentés parmi les personnes condamnées, on peut penser que les faits au sein de milieux aisés sont sous-judiciarisés car bénéficiant d'aides diverses. A l'inverse les populations défavorisées sont davantage surveillées par les services sociaux ce qui permet une plus grande détection.
 
Les hommes qui violent sont fous :

S'il a été montré qu'une part des agresseurs judiciarisés a connu une enfance difficile ; carence affective, violences, carence éducative, rien ne conclut qu'ils sont "fous" au sens clinique du terme. Leur passage devant une tribunal et leur condamnation montre d'ailleurs qu'ils sont aptes à être jugés.

Seule une femme peut être violée :

Selon l’enquête Contexte de la sexualité en France de 2006, 16% des femmes et 5% des hommes déclarent avoir subi des rapports forcés ou des tentatives de rapports forcés au cours de leur vie (6,8% des femmes déclarent des rapports forcés et 9,1%, des tentatives, et respectivement 1,5% et 3,0% des hommes).

Le viol c'est la testostérone :

On ne connait pas exactement le rôle de la testostérone dans le comportement agressif. Une étude sur 146 pédocriminels violents a montré qu'ils avaient un taux de testostérone sensiblement plus important à ceux n'ayant pas été violent (viol sans blessures corporelles).
 
Le viol est bien puni :

Seulement 10% des femmes victimes de viol portent plainte et seulement 10% de ces plaintes aboutiront à une condamnation. Le chiffre est sans aucun doute encore inférieur pour les hommes victimes. Une partie des plaintes pour viol est requalifiée ; c'est à dire qu'on requalifie un viol (un crime) en agression ou atteinte sexuelle qui ne sont plus que des délits avec, evidemment une peine de prison inférieure.
 
Je résume ici un article en 4 parties et invite les bladinautes à le lire dans son entièreté

Les mythes autour du viol et leurs conséquences

Partie 1: Quels sont ces mythes ? Qui y adhère ?



Dans l’esprit de la plupart des gens, il existe une image du viol « idéal » qui serait le seul« vrai viol ». Ce viol idéal est commis par un étranger armé et fou, et s’accompagne de beaucoup de violence physique. Il se produit la nuit dans une ruelle sombre ou un parking.


Lonsway et Fitzgerald (1994) ont défini les mythes sur le viol comme les « attitudes etcroyances généralement fausses, mais répandues et persistantes, permettant de nier et de justifier l’agression sexuelle masculine contre les femmes »14. On peut les regrouper en trois catégories :

1. Il ne s’est rien produit. Un certain nombre de mythes promeuvent l’idée que lesfemmes accusent souvent les hommes à tort de viol. (…) Dans plusieurs études récentes, 20% des personnes interrogées estimaient que les accusations de viol étaient fausses (ou exagérées)

2. . Elle l’a voulu ou elle a aimé. Ce sont les mythes prétendant qu’une femme qui dit« non » pense « oui » ; que la violence est sexuellement excitante pour les femmes ; que la victime aurait pu résister si vraiment elle n’était pas consentante.

3. Elle l’a mérité : Ce sont les mythes comme “Elle était habillée de manière trop sexy » ou “Elle marchait seule la nuit”. Une autre enquête indique que 22% des gens interrogés pensaient qu’une femme était totalement ou partiellement responsable de son viol si elle avait plusieurs partenaires sexuels et 26% croyaient qu’elle était au moins en partie responsable si elle portait des vêtements trop sexy.
 
Une constante dans la littérature est que les hommes adhèrent plus souvent aux mythesautour du viol que les femmes, et plus particulièrement les hommes adoptant une attitude masculine stéréotypée. Le sexisme hostile à l’endroit des femmes est corrélé à l’adhésion aux mythes autour du viol, mais c’est également le cas de certaines idées du sexisme bienveillant comme « les sexes sont complémentaires » ou « les femmes sont toutes des princesses ».

D’autres études ont montré que le racisme, l’homophobie, ladiscrimination de classes et l’intolérance religieuse sont également corrélés à l’adhésion aux mythes sur le viol.

Les personnes pensant que la motivation du violeur est non passexuelle mais est l’exercice d’un pouvoir sur sa victime sont peu propices à croire aux mythes sur le viol.

Rappelons le réel :

1.Dans plus de 75% des cas, la victime connaissait son agresseur.

2. Seulement la moitié desviols est accompagnée de violences physiques et à peine 12% sont commis sous la menace d’une arme .

3. Environ 20 à 25% des victimes tentent de résister physiquement.

4.. Le crime a le plus souvent lieu au domicile de la victime (environ 65% des cas).

5. La moitié des viols alieu la nuit, l’autre moitié le jour.

6. La plupart des violeurs dorment tranquillement : seuls 5 % des viols de femmes majeures font l’objet d’une plainte. Par ailleurs, le taux de fausses accusations de viol ou d’amplification des faits ne dépasse pas 3 à 8%, un chiffre semblable à celui des autres crimes.

http://antisexisme.net/2011/12/04/mythes-sur-les-viols-partie-1-quels-sont-ces-mythes-qui-y-adhere/
 
Les conséquences de ces mythes pour la victime


Nous avons vu dans une première partie quels étaient les mythes sur le viol et qui yadhérait. Les victimes de viol sont les celles qui souffrent le plus directement de ces mythes, qui ont pour principale conséquence de les blâmer et de déresponsabiliser le violeur. La responsabilité du viol est donc déplacée du coupable vers la victime.

Ce transfert est typique des agressions sexuelles. Les victimes de vol, par exemple, ne sontpas tenues pour responsables de ce qui leur arrive. Même si elles peuvent se faire légèrement blâmées (« Il n’aurait pas du transporté tant d’argent sur lui.»), les implications sociales ne sont absolument pas équivalentes à celles que vivent les victimes de viol.


A ce propos et comme me le faisait très justement remarquer une de mes commentatrices, en français, la forme « elle s’est faite violer» (appelé « causatif pronominal ») est très courante alors qu’à l’inverse le passif « elle a été violée » est beaucoup plus rare. Or plusieurs études grammaire indiquent ces deux expressions n’ont pas exactement le même sens : la construction causative pronominale (« elle s’est faite violer ») implique une certaine responsabilité ou du moins une activité volontaire du sujet !
 
Les séquelles psychologiques chez les victimes de viol

Dans une étude portant sur 323 victimes d’agression sexuelle, il a été observé que la plupart des victimes (97,1 %) perçoivent des réactions positives, mais également négatives (98,2 % d’entre elles) après qu’elles avaient révélé avoir été agressées sexuellement. Les réactions perçues comme négatives perpétuaient la plupart du temps les mythes à propos du viol et de l’agression sexuelle. La plupart de ces victimes auraient souhaité recevoir plus de soutien émotionnel (empathie, écoute…) et d’aide concrète (hébergement…).

(…)La victime peut également se blâmer elle-même si elle adhère aux mythes à propos du viol.

(…)Une étude a montré que les conjoints masculins adoptaient des comportements plus négatifs envers la victime dans les cas d’agressions sexuelles que dans les cas d’agressions non-sexuelles.

Or la façon dont les conjoints réagissent dépendrait très fortement de leur adhésion auxmythes autour du viol. Plus le conjoint croirait à ces mythes, plus il aura tendance à blâmer la victime ou à minimiser l’agression. Ainsi, il a été montré qu’un conjoint sera plus attentif et soutenant s’il perçoit l’agression comme un acte de violence plutôt qu’un acte sexuel.

De façon générale, les personnes blâmant les victimes de viol sont celles présentant un fortniveau de sexisme hostile, et d’adhésion aux mythes sur le viol. Ce sont le plus souvent des hommes.

Article complet :

http://antisexisme.net/2012/01/16/l...es-partie-2-les-consequences-pour-la-victime/
 
Partie 3 : Les mythes sur le viol restreignent la liberté des femmes
Nous l’avons vu, les mythes sur le viol permettent de blâmer la victime et de déresponsabiliser l’agresseur. Ainsi, avec ces mythes (« elle n’avait qu’à pas : sortir seule la nuit/s’habiller comme une ****/boire autant/l’allumer… »), la société demande aux femmes d’éviter d’être violée en suivant certaines règles : limiter ses déplacement, ne pas sortir sans être chaperonné par un homme, toujours avoir l’air chaste et être vigilante, par exemple. Ces mythes sur le viol ne sont donc rien d’autres que des injonctions données aux femmes, leur disant comment se comporter. Des études inter-culturelles ont ainsi prouvé, qu’au niveau sociétal, l’adhésion aux mythes sur le viol est corrélée à des attitudes estreignant le rôle des femmes, qu’on soit aux Etats-Unis, en Turquie, en Israël ou en Allemagne. Ce sont donc des outils qui limitent la liberté de déplacement des femmes et leur font croire qu’elles sont dépendantes des hommes pour leur sécurité. Cela peut paraître assez ironique, quand on sait que les femmes ont en moyenne moins de chancede se faire agresser dans la rue que les hommes.

Suite ici :

http://antisexisme.net/2012/01/31/les-mythes-autour-du-viol-et-leurs-consequences-partie-3/
 
Partie 4 : Les mythes sur le viol augmentent la propension au viol.

Lien entre propension au viol (RP) et acceptation des mythes sur le viol (RMA)
Pour simplifier la lecture de l’article, nous utiliserons deux abréviations : - RP (« Rape proclivity ») pour « Propension au viol » -, RMA (« Rape Myth Acceptance ») pour « Acceptation des Mythes sur le viol »

En 1980, Burt émettait l’hypothèse queles mythes sur le viol puissent agir comme des« neutralisants psychologiques » qui permettent aux hommes de s’affranchir del’interdiction sociale de blesser les autres, quand ils agressent sexuellement.

Article complet est là :

http://antisexisme.net/2012/02/12/m...sur-le-viol-augmentent-la-propension-au-viol/

Il passe en revue les conséquences dans la croyance aux mythes sur les viols, l’aspect culturel, la place de la domination au moins aussi importante que l’excitation sexuelle etc.

En conclusion

Les mythes sur le viol poussent certains hommes à agresser sexuellement. Ce lien de causeà effet est principalement motivé par une volonté de dominer sa victime. Dénoncer et démanteler les mythes sur le viol est donc sans doute un moyen de limiter les agressions sexuelles.

Une cinquième partie concerne le viol et les médias. Je n’en garde que la conclusion :

Les médias véhiculent de manière massive des mythes autour du viol. Or, l’adhésion à cesmythes est une norme : l’opinion de la majorité à ce sujet influence les croyances au niveau individuel. Ainsi, les médias contribuent à ce que ces idées reçues soient répandues dans la population.

Article complet là :

http://antisexisme.net/2012/03/08/les-mythes-sur-le-viol-dans-les-media/
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
[…]
Selon l’enquête Contexte de la sexualité en France de 2006, 16% des femmes et 5% des hommes déclarent avoir subi des rapports forcés ou des tentatives de rapports forcés au cours de leur vie (6,8% des femmes déclarent des rapports forcés et 9,1%, des tentatives, et respectivement 1,5% et 3,0% des hommes).
[…]
Des viols homos seulement ou hétéros aussi ?
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Une constante dans la littérature est que les hommes adhèrent plus souvent aux mythesautour du viol que les femmes, et plus particulièrement les hommes adoptant une attitude masculine stéréotypée. Le sexisme hostile à l’endroit des femmes est corrélé à l’adhésion aux mythes autour du viol, mais c’est également le cas de certaines idées du sexisme bienveillant comme « les sexes sont complémentaires » ou « les femmes sont toutes des princesses ».

[…]
« Sexisme bienveillant »… merci pour la formule :cool: (qui s’applique aux féministe aussi), elle est plus simple que les formules que j’utilisent d’habitude. Mais je ne suis pas sûr qu’elle soit facilement compréhensible spontanément par tout le monde.

Cette histoire complémentarité, je n’y crois pas du tout non‑plus, je n’y ai jamais cru en fait.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
[…]

6. La plupart des violeurs dorment tranquillement : seuls 5 % des viols de femmes majeures font l’objet d’une plainte. Par ailleurs, le taux de fausses accusations de viol ou d’amplification des faits ne dépasse pas 3 à 8%, un chiffre semblable à celui des autres crimes.

http://antisexisme.net/2011/12/04/mythes-sur-les-viols-partie-1-quels-sont-ces-mythes-qui-y-adhere/
Ce que j’avais lu ailleurs (plus de source a donner, désolé), c’était plus élevé, au moins le double (de mémoire). Mais ça mentionnait aussi qu’il y avait polémique, et que d’après les féministes, le taux de fausses accusassions était proche de 0%.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
[…]
A ce propos et comme me le faisait très justement remarquer une de mes commentatrices, en français, la forme « elle s’est faite violer» (appelé « causatif pronominal ») est très courante alors qu’à l’inverse le passif « elle a été violée » est beaucoup plus rare. Or plusieurs études grammaire indiquent ces deux expressions n’ont pas exactement le même sens : la construction causative pronominale (« elle s’est faite violer ») implique une certaine responsabilité ou du moins une activité volontaire du sujet !
J’avais remarqué ça aussi. Mais ce n’est pas seulement pour le viol, pour les agressions, ou encore les insultes, aussi.

C’est ce que j’appelle les jugements implicites de la langue. Et ils ne sont pas les mêmes en Anglais au moins.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Les séquelles psychologiques chez les victimes de viol

Dans une étude portant sur 323 victimes d’agression sexuelle, il a été observé que la plupart des victimes (97,1 %) perçoivent des réactions positives, mais également négatives (98,2 % d’entre elles) après qu’elles avaient révélé avoir été agressées sexuellement. Les réactions perçues comme négatives perpétuaient la plupart du temps les mythes à propos du viol et de l’agression sexuelle. La plupart de ces victimes auraient souhaité recevoir plus de soutien émotionnel (empathie, écoute…) et d’aide concrète (hébergement…).

[…]
Il y a une omission (qui ne m’étonne pas, puisque la source est féministe) : les séquelles psychologiques peuvent aussi perdurer quand la victime est sans cesse rappelée à ce qui lui est arrivé. Quand une victime s’en remet, il faut trouver ça normal, et non‑pas suspect, et laisser faire la résilience (quand elle est là) au lieu de l’« enterrer dans le deuil ».
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
[…] Cela peut paraître assez ironique, quand on sait que les femmes ont en moyenne moins de chance de se faire agresser dans la rue que les hommes.
C’est en effet ironique que ce soit mentionné par une source féministe, qui oubliera ce fait quand ça l’arrangera, c’est à dire tout le temps. Je suis d’ailleurs baba de voir que tu as trouvé ça sur un site féministe. Je savais déjà ça, mais je savais aussi avec quelle virulence les féministes le nient. Ironique, en effet …
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
[…]
Les médias véhiculent de manière massive des mythes autour du viol. Or, l’adhésion à cesmythes est une norme : l’opinion de la majorité à ce sujet influence les croyances au niveau individuel. Ainsi, les médias contribuent à ce que ces idées reçues soient répandues dans la population.
Exemple : « c’est le fait des pauvres / des immigrés / des “pas pareils”, etc »

Ce n’est d’ailleurs pas un mythe spécifique au viol, on retrouve le même mythe à propos de la criminalité, de l’honnêteté, etc.
 

Ebion

Ça a l'air que je suis l'esclave da partida
VIB
Pouvez-vous nous rappelez quel est le pourcentage de viols qui sont commis par des MECS?

Parce qu'à mon avis, ça avoisine 100% ! :fou:
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
D'après les statistiques du Ministère de la Justice en 1996 et qui ne concernent que les personnes condamnées, les femmes ne représentent que 1%...
http://spartakiste.blogspot.fr/2013/03/viols-en-france-un-mal-95-bien-francais.html
En oubliant pas que la définition dans la loi est écrite de telle manière qu’elle défini implicitement les hommes comme agresseurs (le viol est défini par la pénétration et non pas le contacte génital, qui serait une définition non‑sexiste du viol), que c’est un acte que la justice condamne difficilement chez une femme (parce que pas dans la norme), et que la justice est plus clémente avec les femmes (à délit égale, peine moindre, et des études l’ont confirmé, ce n’est pas une supposition d’affreux antisexistes), et que comme avec la violence conjugale d’origine féminine (1 cas sur 5), les dépôts de plainte émanant d’hommes sont mal accueillis (parfois la police les « envoi » même taper sur la femme en leur demandant s’ils « en ont »).

Ton chiffre est faux, c’est plus de 1%, c’est environ 5%, mais je n’ai plus la source, je cite de mémoire.
 
Dernière édition:

Ebion

Ça a l'air que je suis l'esclave da partida
VIB
D'après les statistiques du Ministère de la Justice en 1996 et qui ne concernent que les personnes condamnées, les femmes ne représentent que 1%...
http://spartakiste.blogspot.fr/2013/03/viols-en-france-un-mal-95-bien-francais.html

Ok mais c'est un peu vieux comme stat... Quant au hibou, il ne cite pas ses sources, alors bon...

À mon avis, la pédophilie (qui est au fond une sous-catégorie du viol) est encore plus masculine que le viol en général. :eek:

C'est un bon argument pour l'infériorité des MECS! :fou:

@Hibou57
 

Ebion

Ça a l'air que je suis l'esclave da partida
VIB
En oubliant pas que la définition dans la loi est écrite de telle manière qu’elle défini implicitement les hommes comme agresseurs (le viol est défini par la pénétration et non pas le contacte génital, qui serait une définition non‑sexiste du viol), que c’est un acte que la justice condamne difficilement chez une femme (parce que pas dans la norme), et que la justice est plus clémente avec les femmes (à délit égale, peine moindre, et des études l’ont confirmé, ce n’est pas une supposition d’affreux antisexistes), et que comme avec la violence conjugale d’origine féminine (1 cas sur 5), les dépôts de plainte émanant d’hommes sont mal accueillis (parfois la police les « envoi » même taper sur la femme en leur demandant s’ils « en ont »).

Ton chiffre est faux, c’est plus de 1%, c’est environ 5%, mais je n’ai plus la source, je cite de mémoire.

Même si tout ce que tu dis était vrai, on serait encore très loin de la parité homme-femme chez les violeurs. :eek:
 
C'est un bon argument pour l'infériorité des MECS! :fou:
T'as envie de violer des femmes toi?
Non...
Moi non plus...Alors quel rapport avec l'infériorité des mecs?...C'est une minorité de mecs dégueulasses et ils ne sont pas représentatifs des autres.
Pourquoi tu fais sur les mecs des généralités que tu ne t'autoriserais pas sur les musulmans par exemple?
Parce que t'es un mec?? Mais si un musulman ici vient dire en voyant que les actes terroristes meurtriers sont souvent l'oeuvre de fanatiques musulmans que c'est un bon argument de l'infériorité des musulmans, il se ferait traiter avec raison de tous les noms...
Alors arrête avec ces généralisations...à moins que ce soit un procédé pour draguer auquel cas continue mon lapin: il y a des clientes qui pourraient être intéressées :sournois:
 

Ebion

Ça a l'air que je suis l'esclave da partida
VIB
T'as envie de violer des femmes toi?
Non...
Moi non plus...Alors quel rapport avec l'infériorité des mecs?...C'est une minorité de mecs dégueulasses et ils ne sont pas représentatifs des autres.
Pourquoi tu fais sur les mecs des généralités que tu ne t'autoriserais pas sur les musulmans par exemple?
Parce que t'es un mec?? Mais si un musulman ici vient dire en voyant que les actes terroristes meurtriers sont souvent l'oeuvre de fanatiques musulmans que c'est un bon argument de l'infériorité des musulmans, il se ferait traiter avec raison de tous les noms...
Alors arrête avec ces généralisations...à moins que ce soit un procédé pour draguer auquel cas continue mon lapin: il y a des clientes qui pourraient être intéressées :sournois:

Déglingo, MagicBus, déglingo! :joueur:
 

Ebion

Ça a l'air que je suis l'esclave da partida
VIB
T'as envie de violer des femmes toi?
Non...
Moi non plus...Alors quel rapport avec l'infériorité des mecs?...C'est une minorité de mecs dégueulasses et ils ne sont pas représentatifs des autres.
Pourquoi tu fais sur les mecs des généralités que tu ne t'autoriserais pas sur les musulmans par exemple?
Parce que t'es un mec?? Mais si un musulman ici vient dire en voyant que les actes terroristes meurtriers sont souvent l'oeuvre de fanatiques musulmans que c'est un bon argument de l'infériorité des musulmans, il se ferait traiter avec raison de tous les noms...
Alors arrête avec ces généralisations...à moins que ce soit un procédé pour draguer auquel cas continue mon lapin: il y a des clientes qui pourraient être intéressées :sournois:

Sinon je sais pas quoi te répondre... pour l'instant. Sinon qu'il y a des différences entre l'homme moyen et la femme moyenne, et que ces différences sont généralement au désavantage des mecs, sauf dans le domaine étroit de la manipulation de symboles abstraits et de l'orientation spatiale... C'est une des raisons qui font qu'il y a davantage de mathématiciens mecs ou de physiciens mecs. Ce qui ne veut pas dire qu'il ne peut pas arriver qu'une femme soit aussi bonne qu'un mec en mathématiques ou en physique.

Pour comprendre les aptitudes des mecs et des femmes dans un domaine quelconque, il n'y a qu'à le représenter par deux axes dont l'un représente le niveau atteint et l'autre la fréquence. Eh bien imaginons deux courbes normales (les fameuses cloches) qui seraient quelque peu décalées l'une par rapport à l'autre.
 
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