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Nancy : quatre jeunes filles en garde à vue après une agression filmée
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[QUOTE="Docours, post: 13159817, member: 369717"] Je crois qu'on a pas trop la même notion du "avant, cela n'existait pas". Les "chauffeurs", qui brulaient les gens pour qu'ils avouent où leurs économie étaient planquée durant la révolution française. Majoritairement des ados. La cinquantaine de bande de jeunes qui terrorisait Londres, une fois la nuit venu, au 19ème. Avec les rasoirs cousus dans la casquettes, les pointes d'alpinisme attachées aux chaussures, etc...Sans parler de la fameuse chaussette avec la brique planquée dedans. Les fameux "Appaches" à Paris, basé sur le même genre de regroupement. Les Five Points à New-York où les catho, les protestants, les noirs se tapaient régulièrement dessus. Les bandes dont les chefs étaient d'anciens soldats ayant perdus leurs illusions et qui recrutaient parmi les très jeunes va-nu-pieds. Que ce soit après la guerre de sécession aux States ou ici après la der des Der'. Et c'était encore pire quand on y rajoutait des idéaux radicaux (communisme et anarchisme qui ont terrorisé les villes et les campagnes de toute l'Europe dans l'entre-deux guerres). D'où la création de brigades spéciales pour les combattre (les brigades du tigre entre autre). Après 45, on a commencé à voir émerger les groupes de bikers aux USA. En Europe, on était trop occupé à reconstruire que pour pouvoir penser à autre chose. Par contre, un peu plus de deux décennies plus tard, on eu les skinhead (les premiers groupes, pas encore associé au racisme). Composé de jeunes ouvriers anglais (14-18 ans) et d'immigrés jamaïcains qui cherchaient la bagarre chaque w-e. Sont venus les punks par la suite. Les groupes de bonehead (qu'on appelle à tort skinhead aujourd'hui). Les blousons noirs aussi, une variante entre le skin et le punk. Dans les années 90, il y avait les Gabbers dans le nord de la france et la belgique. Pas tous, évidemment, mais un sacré paquet venait juste pour se tabasser entre eux ou trouver un groupe de gens "pas très blanc" à casser. En réaction, on a eu ce qui perdure encore aujourd'hui et qu'on appelle "bande urbaine". Des regroupements de gamins paumés, souvent en marge de la société, regroupés par quartier (et parfois en plus, par origine, parfois très lointaine) qui prennent des territoires (hérité des pratiques de la cosa nostra). [/QUOTE]
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