EXCLUSIF - Le recours aux prestataires externes en France va être réduit de moitié au profit d’une nouvelle structure interne basée à Porto, qui emploiera 600 personnes. Après d'autres grandes banques européennes désireuses de réduire leurs coûts, Natixis va à son tour avoir recours au « nearshoring », en délocalisant une grande partie de ses activités informatiques au Portugal. Ce projet complexe, baptisé « Atlas », consiste à la fois à internaliser au sein du groupe des activités jusqu'alors confiées à des prestataires externes en France,
De quoi changer profondément le modèle de fonctionnement de cette direction des systèmes d'information (DSI).
« Optimiser les coûts »La banque de financement et de services financiers du groupe BPCE compte ainsi « pérenniser les compétences informatiques au sein de Natixis [...] en diminuant le recours à la prestation externe » et « optimiser les coûts », comme l'indique un document remis mercredi en Comité central d'entreprise (CCE), et dont « Les Echos » ont obtenu copie.
Les activités informatiques de Natixis ont jusqu'à présent eu largement recours aux prestataires externes, qui représentent en 2016 58 % des postes (équivalents temps plein, ETP) de cette direction. Et ce « pour absorber les hausses de charge » de travail et faire appel à des compétences spécifiques en matière de technologie. Mais « une analyse des modèles organisationnels de nos concurrents a mis en évidence que nos pairs ont aujourd'hui de nombreuses activités SI [systèmes d'information] externalisées et/ou localisées dans le monde et que l'utilisation des stratégies de sourcing connaît un fort développement dans le paysage bancaire et financier », note Natixis
De quoi changer profondément le modèle de fonctionnement de cette direction des systèmes d'information (DSI).
« Optimiser les coûts »La banque de financement et de services financiers du groupe BPCE compte ainsi « pérenniser les compétences informatiques au sein de Natixis [...] en diminuant le recours à la prestation externe » et « optimiser les coûts », comme l'indique un document remis mercredi en Comité central d'entreprise (CCE), et dont « Les Echos » ont obtenu copie.
Les activités informatiques de Natixis ont jusqu'à présent eu largement recours aux prestataires externes, qui représentent en 2016 58 % des postes (équivalents temps plein, ETP) de cette direction. Et ce « pour absorber les hausses de charge » de travail et faire appel à des compétences spécifiques en matière de technologie. Mais « une analyse des modèles organisationnels de nos concurrents a mis en évidence que nos pairs ont aujourd'hui de nombreuses activités SI [systèmes d'information] externalisées et/ou localisées dans le monde et que l'utilisation des stratégies de sourcing connaît un fort développement dans le paysage bancaire et financier », note Natixis