Les négociations avec Israël sur la libération du soldat franco-israélien Gilad Shalit détenu à Gaza sont «au point mort». C'est ce qu'affirme le chef en exil du Hamas Khaled Mechaal, dans un entretien publié ce lundi par «Le Figaro».
En cause selon lui, «le manque de fiabilité des négociateurs israéliens, qui reviennent sans cesse sur les points acquis».
Une liste de 450 prisonniers palestiniens en échange
Le soldat israélien, qui possède aussi la nationalité française, a été enlevé en territoire israélien en juin 2006 par trois groupes palestiniens, dont l'un relevant du Hamas.
Le mouvement islamiste qui contrôle la bande de Gaza depuis juin 2007 exige la libération de centaines de prisonniers palestiniens en échange du soldat et a mené avec Israël des négociations par l'entremise de l'Egypte. Un haut responsable israélien avait indiqué fin septembre qu'avait été dressée une liste de 450 prisonniers palestiniens qu'Israël serait prêt à échanger contre Gilad Shalit.
Contacts officieux entre la France et le Hamas
Le chef du Hamas répète par ailleurs son hostilité à un nouveau gouvernement israélien dirigé par l'actuelle ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni, qui remplace Ehud Olmert à la tête du parti centriste Kadima, et est chargée par le président Shimon Peres de former la prochaine coalition gouvernementale. «Les Palestiniens savent que le changement de leader en Israël apporte rarement une modification de la stratégie profonde du pays», déclare Kheled Mechaal.
Les Palestiniens attendent depuis «longtemps» une «initiative de l'Europe, et plus particulièrement de la France», ajoute-t-il, alors que le chef de la diplomatie vient d'effecteur une visite de deux jours au Proche-Orient. Bernard Kouchner n'a pas démenti, dimanche à Jérusalem, des contacts officieux entre la France et le Hamas.
Avec agence
En cause selon lui, «le manque de fiabilité des négociateurs israéliens, qui reviennent sans cesse sur les points acquis».
Une liste de 450 prisonniers palestiniens en échange
Le soldat israélien, qui possède aussi la nationalité française, a été enlevé en territoire israélien en juin 2006 par trois groupes palestiniens, dont l'un relevant du Hamas.
Le mouvement islamiste qui contrôle la bande de Gaza depuis juin 2007 exige la libération de centaines de prisonniers palestiniens en échange du soldat et a mené avec Israël des négociations par l'entremise de l'Egypte. Un haut responsable israélien avait indiqué fin septembre qu'avait été dressée une liste de 450 prisonniers palestiniens qu'Israël serait prêt à échanger contre Gilad Shalit.
Contacts officieux entre la France et le Hamas
Le chef du Hamas répète par ailleurs son hostilité à un nouveau gouvernement israélien dirigé par l'actuelle ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni, qui remplace Ehud Olmert à la tête du parti centriste Kadima, et est chargée par le président Shimon Peres de former la prochaine coalition gouvernementale. «Les Palestiniens savent que le changement de leader en Israël apporte rarement une modification de la stratégie profonde du pays», déclare Kheled Mechaal.
Les Palestiniens attendent depuis «longtemps» une «initiative de l'Europe, et plus particulièrement de la France», ajoute-t-il, alors que le chef de la diplomatie vient d'effecteur une visite de deux jours au Proche-Orient. Bernard Kouchner n'a pas démenti, dimanche à Jérusalem, des contacts officieux entre la France et le Hamas.
Avec agence