L'entrée de Toulouse School of Economics dans le classement de Shanghai, le coût de la vie étudiante selon l'Unef et la Fage, la réussite en licence en stand-by, des super recteurs par grandes régions... Retour sur l'été 2015 dans l'enseignement supérieur.
Shanghai : un classement stable et un nouveau venu
22 universités françaises figurent dans le classement de Shanghai, paru le 15 août.
Quatre établissements se maintiennent dans le top 100 : l’UPMC (université Pierre-et-Marie-Curie), à la 36e place (-1 par rapport à 2014), l’université Paris-Sud, 41e (=), l’École normale supérieure (Paris), 72e (=) et l’université de Strasbourg, 87e (+8).
Des résultats stables salués par Thierry Mandon, qui assure cependant qu’il ne s’agit que d’un classement parmi d’autres.
Lire notre article : Classement de Shanghai 2015 : un indicateur parmi d'autres pour Thierry Mandon
http://www.letudiant.fr/educpros/ac...t-de-la-vie-etudiante-l-ete-2015-en-bref.html
C'est LE nouvel établissement français qui intègre le classement de Shanghai en 2015 :
TSE (Toulouse School of Economics) figure désormais dans le célèbre palmarès.
Mais pas l'université Toulouse 1 – Capitole, dont l'école de Jean Tirole n'est pourtant qu'une composante ! Ravi de cette reconnaissance, Bruno Sire, le président de la fac toulousaine, regrette néanmoins ce paradoxe. .
Lire notre entretien avec Bruno Sire : Classement de Shanghai : Toulouse School of Economics y entre... pas son université
Réussite en licence : le classement des universités 2015
27 % des étudiants inscrits en première année de licence obtiennent leur diplôme trois ans plus tard.
Près de 40 %, en y ajoutant ceux qui auront besoin de quatre ans.
La réussite à l'université est stable, selon la note ministérielle publiée à l'été 2015.
En revanche, les résultats de chaque établissement évoluent parfois fortement, d'après cet indicateur contesté.
Dans le peloton de tête du classement de la réussite en licence en trois ans figurent toujours les universités d'Angers, de La Rochelle, d'Auvergne ou encore Lyon 2. Chambéry progresse également fortement et atteint la troisième place.
En bas du tableau, l'UPMC (université Pierre-et-Marie-Curie) et Paris 8 ferment, une fois encore, la marche.
Lire notre article : Université : la réussite en licence ne progresse pas
LE Coût de la vie étudiante entre stagnation et augmentation
Le coût de la vie étudiante augmente de 1,1 %, selon l’enquête de l’Unef parue à la mi-août 2015.
Des chiffres très différents d'une ville à l'autre :
"sans surprise, le niveau des loyers est le facteur le plus influent, variant de 795 euros à Paris à 332 euros à Brest", souligne le syndicat étudiant, qui pointe également l'impact des politiques des collectivités locales.
La Fage émet de son côté un autre constat.
"Pour la première fois depuis 13 ans, l'indicateur prévoit une baisse du coût de la rentrée étudiante, qui se traduit par une diminution forte des dépenses spécifiques à la rentrée et à l'installation de l'étudiant.
En revanche, les dépenses relatives à la vie courante sont en stagnation, et les inégalités entre étudiants se creusent", estime l'organisation étudiante.
Lire l'enquête 2015 de l'Unef (pdf) et l'enquête 2015 de la Fage (pdf)
Et aussi : Enquête Unef : toujours plus chère la vie, pour les étudiants (letudiant.fr)
Un recteur en chef par région
Le gouvernement a précisé l'impact de la réforme de la nouvelle carte des 13 régions françaises sur les rectorats, fin juillet 2015.
Si des fusions entre les 26 académies ne sont pas à l'ordre du jour, il y aura cependant désormais 13 recteurs de "région académique", coiffant les 26 territoires, à compter du 1er janvier 2016.
Dans les neuf régions comprenant plusieurs académies, il s'agira des recteurs d’Aix-Marseille, Besançon, Bordeaux, Caen, Lille, Lyon, Montpellier, Nancy-Metz et Paris.
À ces derniers s'ajoutent les recteurs de Rennes, Nantes, Orléans-Tours et de Corse, dont les régions ne changent pas.
Ces recteurs en chef disposeront de "pouvoirs propres et garantiront l’unité et la cohérence de la parole de l’État dans les champs de compétence intéressant la région". Ils seront les "interlocuteurs uniques du conseil régional et du préfet de région".
Ces "évolutions n’auront pas d’impact sur les périmètres actuels de la gestion des ressources humaines", a promis le gouvernement.
Lire le détail sur le site du ministère : Réforme territoriale - 13 recteurs de régions académiques pour assurer la cohérence des politiques éducatives au niveau régional
Toujours plus d'étudiants à l'université
La note ministérielle annuelle qui détaille le profil des étudiants inscrits à l'université est parue en août 2015.
Outre les grandes caractéristiques de ces 1,5 million d'inscrits à la fac en 2014-2015, l'étude présente l'évolution des effectifs par rapport à l'année précédente, qui progresse de 2,1 % (+2,2 % en licence, +2,3 % en master et -1,7 % en doctorat).
Deux groupes disciplinaires sont particulièrement dynamiques : les lettres et les sciences humaines et sociales (+3,8 %) et les disciplines scientifiques (+3,2 %).
Ces dernières sont particulièrement attractives auprès des nouveaux bacheliers, dont le nombre d'inscrits progresse de près de 10% à la rentrée 2014.
À l'inverse, les sciences juridiques progressent faiblement (+0,4 %) et les sciences économiques et AES (administration économique et sociale) connaissent une légère baisse (-0,7 %).
Concernant le nombre de nouveaux bacheliers rejoignant les bancs de la licence, il est également en hausse de près de 3 % à la rentrée 2014.
Une progression due principalement aux bacheliers technologiques et professionnels, surtout en Staps, en lettres et SHS.
Lire la note d'information : Les étudiants inscrits dans les universités françaises en 2014-2015
http://www.letudiant.fr/educpros/ac...t-de-la-vie-etudiante-l-ete-2015-en-bref.html
mam
Shanghai : un classement stable et un nouveau venu
22 universités françaises figurent dans le classement de Shanghai, paru le 15 août.
Quatre établissements se maintiennent dans le top 100 : l’UPMC (université Pierre-et-Marie-Curie), à la 36e place (-1 par rapport à 2014), l’université Paris-Sud, 41e (=), l’École normale supérieure (Paris), 72e (=) et l’université de Strasbourg, 87e (+8).
Des résultats stables salués par Thierry Mandon, qui assure cependant qu’il ne s’agit que d’un classement parmi d’autres.
Lire notre article : Classement de Shanghai 2015 : un indicateur parmi d'autres pour Thierry Mandon
http://www.letudiant.fr/educpros/ac...t-de-la-vie-etudiante-l-ete-2015-en-bref.html
C'est LE nouvel établissement français qui intègre le classement de Shanghai en 2015 :
TSE (Toulouse School of Economics) figure désormais dans le célèbre palmarès.
Mais pas l'université Toulouse 1 – Capitole, dont l'école de Jean Tirole n'est pourtant qu'une composante ! Ravi de cette reconnaissance, Bruno Sire, le président de la fac toulousaine, regrette néanmoins ce paradoxe. .
Lire notre entretien avec Bruno Sire : Classement de Shanghai : Toulouse School of Economics y entre... pas son université
Réussite en licence : le classement des universités 2015
27 % des étudiants inscrits en première année de licence obtiennent leur diplôme trois ans plus tard.
Près de 40 %, en y ajoutant ceux qui auront besoin de quatre ans.
La réussite à l'université est stable, selon la note ministérielle publiée à l'été 2015.
En revanche, les résultats de chaque établissement évoluent parfois fortement, d'après cet indicateur contesté.
Dans le peloton de tête du classement de la réussite en licence en trois ans figurent toujours les universités d'Angers, de La Rochelle, d'Auvergne ou encore Lyon 2. Chambéry progresse également fortement et atteint la troisième place.
En bas du tableau, l'UPMC (université Pierre-et-Marie-Curie) et Paris 8 ferment, une fois encore, la marche.
Lire notre article : Université : la réussite en licence ne progresse pas
LE Coût de la vie étudiante entre stagnation et augmentation
Le coût de la vie étudiante augmente de 1,1 %, selon l’enquête de l’Unef parue à la mi-août 2015.
Des chiffres très différents d'une ville à l'autre :
"sans surprise, le niveau des loyers est le facteur le plus influent, variant de 795 euros à Paris à 332 euros à Brest", souligne le syndicat étudiant, qui pointe également l'impact des politiques des collectivités locales.
La Fage émet de son côté un autre constat.
"Pour la première fois depuis 13 ans, l'indicateur prévoit une baisse du coût de la rentrée étudiante, qui se traduit par une diminution forte des dépenses spécifiques à la rentrée et à l'installation de l'étudiant.
En revanche, les dépenses relatives à la vie courante sont en stagnation, et les inégalités entre étudiants se creusent", estime l'organisation étudiante.
Lire l'enquête 2015 de l'Unef (pdf) et l'enquête 2015 de la Fage (pdf)
Et aussi : Enquête Unef : toujours plus chère la vie, pour les étudiants (letudiant.fr)
Un recteur en chef par région
Le gouvernement a précisé l'impact de la réforme de la nouvelle carte des 13 régions françaises sur les rectorats, fin juillet 2015.
Si des fusions entre les 26 académies ne sont pas à l'ordre du jour, il y aura cependant désormais 13 recteurs de "région académique", coiffant les 26 territoires, à compter du 1er janvier 2016.
Dans les neuf régions comprenant plusieurs académies, il s'agira des recteurs d’Aix-Marseille, Besançon, Bordeaux, Caen, Lille, Lyon, Montpellier, Nancy-Metz et Paris.
À ces derniers s'ajoutent les recteurs de Rennes, Nantes, Orléans-Tours et de Corse, dont les régions ne changent pas.
Ces recteurs en chef disposeront de "pouvoirs propres et garantiront l’unité et la cohérence de la parole de l’État dans les champs de compétence intéressant la région". Ils seront les "interlocuteurs uniques du conseil régional et du préfet de région".
Ces "évolutions n’auront pas d’impact sur les périmètres actuels de la gestion des ressources humaines", a promis le gouvernement.
Lire le détail sur le site du ministère : Réforme territoriale - 13 recteurs de régions académiques pour assurer la cohérence des politiques éducatives au niveau régional
Toujours plus d'étudiants à l'université
La note ministérielle annuelle qui détaille le profil des étudiants inscrits à l'université est parue en août 2015.
Outre les grandes caractéristiques de ces 1,5 million d'inscrits à la fac en 2014-2015, l'étude présente l'évolution des effectifs par rapport à l'année précédente, qui progresse de 2,1 % (+2,2 % en licence, +2,3 % en master et -1,7 % en doctorat).
Deux groupes disciplinaires sont particulièrement dynamiques : les lettres et les sciences humaines et sociales (+3,8 %) et les disciplines scientifiques (+3,2 %).
Ces dernières sont particulièrement attractives auprès des nouveaux bacheliers, dont le nombre d'inscrits progresse de près de 10% à la rentrée 2014.
À l'inverse, les sciences juridiques progressent faiblement (+0,4 %) et les sciences économiques et AES (administration économique et sociale) connaissent une légère baisse (-0,7 %).
Concernant le nombre de nouveaux bacheliers rejoignant les bancs de la licence, il est également en hausse de près de 3 % à la rentrée 2014.
Une progression due principalement aux bacheliers technologiques et professionnels, surtout en Staps, en lettres et SHS.
Lire la note d'information : Les étudiants inscrits dans les universités françaises en 2014-2015
http://www.letudiant.fr/educpros/ac...t-de-la-vie-etudiante-l-ete-2015-en-bref.html
mam