salam
La baisse concerne aussi bien les plus riches que les plus modestes, selon une étude de l'Insee. Dans le même temps, le niveau de pauvreté recule légèrement.
Effet de la crise : le niveau de vie des Français (1) a baissé entre 2011 et 2012. Selon une étude de l'Insee, le niveau de vie médian (celui qui partage la population en deux parties de mêmes effectifs) était de 19 740 euros annuels en 2012, soit 1% de moins que l’année précédente.
La situation se détériore pour toutes les catégories de revenus, bien que les plus riches et les plus pauvres soient concernés au premier chef. Pour les 10% les plus aisés, le niveau de vie médian diminue ainsi de 2%, effaçant la hausse qu’ils avaient connue au cours des deux années antérieures.
Il se monte désormais à 37 430 euros annuels. Chez les 10% les plus modestes, la baisse de 1,2% prolonge une dégradation entamée dès 2009. Leur niveau de vie est inférieur à 10 610 euros. Les catégories intermédiaires sont moins touchées, avec des baisses s’échelonnant de 0,5% à 1%.
Chez les plus riches, cette tendance s’explique par la baisse des revenus du patrimoine, qui représentent une part importante de leurs revenus totaux, ainsi que par la baisse des revenus d’activités et par la hausse des impôts. Chez les ménages les plus fragiles, c’est la montée du chômage qui joue en premier lieu, ainsi que des prestations sociales dont le montant a augmenté moins vite que l’inflation. Ces évolutions parallèles expliquent que les inégalités de niveau de vie se soient légèrement réduites entre 2011 et 2012.
Autre donnée du rapport : le seuil de pauvreté, fixé à 60 % du niveau de vie médian de la population, s’établit désormais à 987 euros mensuels. Mesurée par rapport à ce seuil, la pauvreté recule et revient à un niveau proche de celui de 2010 : elle concerne aujourd’hui 8,5 millions de personnes (13,9 % de la population), contre 8,7 millions en 2011 (14,3 %).
Dans le même temps, cependant, la pauvreté gagne en intensité - c’est-à-dire que les personnes pauvres le sont relativement plus qu’avant. Ainsi, si l’on fixe le seuil de pauvreté à 50% du niveau de vie médian, et non à 60%, le taux de pauvreté passe de 7,9% en 2011 à 8,1% en 2012.
Cette pauvreté touche plus d’un tiers des chômeurs, près d’un étudiant sur cinq, environ 20% des moins de 18 ans, et 22% des familles monoparentales. La situation relative des retraités, elle, s’améliore légèrement, leur taux de pauvreté passant de 9,3% à 8,4%.
(1) L'Insee définit le niveau de vie comme «le revenu disponible du ménage divisé par le nombre d’unités de consommation (uc)». Dans chaque ménage, le premier adulte représente 1 uc, les autres personnes de 14 ou plus 0,5 uc, les enfants de moins de 14 ans 0,3 uc.
http://www.liberation.fr/economie/2...ie-des-francais-a-baisse-de-1-en-2012_1096164
La baisse concerne aussi bien les plus riches que les plus modestes, selon une étude de l'Insee. Dans le même temps, le niveau de pauvreté recule légèrement.
Effet de la crise : le niveau de vie des Français (1) a baissé entre 2011 et 2012. Selon une étude de l'Insee, le niveau de vie médian (celui qui partage la population en deux parties de mêmes effectifs) était de 19 740 euros annuels en 2012, soit 1% de moins que l’année précédente.
La situation se détériore pour toutes les catégories de revenus, bien que les plus riches et les plus pauvres soient concernés au premier chef. Pour les 10% les plus aisés, le niveau de vie médian diminue ainsi de 2%, effaçant la hausse qu’ils avaient connue au cours des deux années antérieures.
Il se monte désormais à 37 430 euros annuels. Chez les 10% les plus modestes, la baisse de 1,2% prolonge une dégradation entamée dès 2009. Leur niveau de vie est inférieur à 10 610 euros. Les catégories intermédiaires sont moins touchées, avec des baisses s’échelonnant de 0,5% à 1%.
Chez les plus riches, cette tendance s’explique par la baisse des revenus du patrimoine, qui représentent une part importante de leurs revenus totaux, ainsi que par la baisse des revenus d’activités et par la hausse des impôts. Chez les ménages les plus fragiles, c’est la montée du chômage qui joue en premier lieu, ainsi que des prestations sociales dont le montant a augmenté moins vite que l’inflation. Ces évolutions parallèles expliquent que les inégalités de niveau de vie se soient légèrement réduites entre 2011 et 2012.
Autre donnée du rapport : le seuil de pauvreté, fixé à 60 % du niveau de vie médian de la population, s’établit désormais à 987 euros mensuels. Mesurée par rapport à ce seuil, la pauvreté recule et revient à un niveau proche de celui de 2010 : elle concerne aujourd’hui 8,5 millions de personnes (13,9 % de la population), contre 8,7 millions en 2011 (14,3 %).
Dans le même temps, cependant, la pauvreté gagne en intensité - c’est-à-dire que les personnes pauvres le sont relativement plus qu’avant. Ainsi, si l’on fixe le seuil de pauvreté à 50% du niveau de vie médian, et non à 60%, le taux de pauvreté passe de 7,9% en 2011 à 8,1% en 2012.
Cette pauvreté touche plus d’un tiers des chômeurs, près d’un étudiant sur cinq, environ 20% des moins de 18 ans, et 22% des familles monoparentales. La situation relative des retraités, elle, s’améliore légèrement, leur taux de pauvreté passant de 9,3% à 8,4%.
(1) L'Insee définit le niveau de vie comme «le revenu disponible du ménage divisé par le nombre d’unités de consommation (uc)». Dans chaque ménage, le premier adulte représente 1 uc, les autres personnes de 14 ou plus 0,5 uc, les enfants de moins de 14 ans 0,3 uc.
http://www.liberation.fr/economie/2...ie-des-francais-a-baisse-de-1-en-2012_1096164