Menu
Accueil
Forums
Liste des forums
En ce moment
Nouveaux messages
Nouveaux messages de profil
Connexion
S'inscrire
Quoi de neuf
Liste des forums
Menu
Connexion
S'inscrire
Forums
Art et Culture
Culture
Notre ballade réjouissante au coeur de la littérature du Maghreb
JavaScript est désactivé. Pour une meilleure expérience, veuillez activer JavaScript dans votre navigateur avant de continuer.
Vous utilisez un navigateur obsolète. Il se peut que ce site ou d'autres sites Web ne s'affichent pas correctement.
Vous devez le mettre à jour ou utiliser un
navigateur alternatif
.
Répondre à la discussion
Message
[QUOTE="Drianke, post: 17996048, member: 174325"] [B]En dénonçant l’hégémonie française et en soulignant les injustices de la colonisation, les écrivains maghrébins[URL='https://mondafrique.com/loisirs-culture/week-end-notre-promenade-au-coeur-de-la-litterature-du-maghreb/#_ftn1'][1][/URL] opposent leur propre littérature et leur regard propre aux romans lénifiants des écrivains français d’Algérie. Une chronique de Philippe Pichon [/B] La génération des années 50 -comme les Algériens Mouloud Feraoun[URL='https://mondafrique.com/loisirs-culture/week-end-notre-promenade-au-coeur-de-la-litterature-du-maghreb/#_ftn2'][2][/URL], Mouloud Mammeri[URL='https://mondafrique.com/loisirs-culture/week-end-notre-promenade-au-coeur-de-la-litterature-du-maghreb/#_ftn3'][3][/URL], Mohammed Dib[URL='https://mondafrique.com/loisirs-culture/week-end-notre-promenade-au-coeur-de-la-litterature-du-maghreb/#_ftn4'][4][/URL], le Marocain Driss Chraïbi[URL='https://mondafrique.com/loisirs-culture/week-end-notre-promenade-au-coeur-de-la-litterature-du-maghreb/#_ftn5'][5][/URL], le Tunisien Albert Memmi[URL='https://mondafrique.com/loisirs-culture/week-end-notre-promenade-au-coeur-de-la-litterature-du-maghreb/#_ftn6'][6][/URL], ou le très médiatique Kateb Yacine[URL='https://mondafrique.com/loisirs-culture/week-end-notre-promenade-au-coeur-de-la-litterature-du-maghreb/#_ftn7'][7][/URL]– mettait en cause, dans des romans réalistes et populaires, l’impérialisme colonial, non sans critiquer aussi le passéisme et le traditionalisme islamiques, et invitait implicitement à la conquête d’une identité collective trop longtemps sacrifiée. La génération des années 60 -comme les Algériens Malek Haddad[URL='https://mondafrique.com/loisirs-culture/week-end-notre-promenade-au-coeur-de-la-litterature-du-maghreb/#_ftn8'][8][/URL] et Rachid Boudjera[URL='https://mondafrique.com/loisirs-culture/week-end-notre-promenade-au-coeur-de-la-litterature-du-maghreb/#_ftn9'][9][/URL]– traitait des séquelles de la guerre d’indépendance, mais évoquait déjà les problèmes d’adaptation au monde moderne et au progrès. À partir des années 70, des écrivains comme le Marocain Tahar Ben Jelloun[URL='https://mondafrique.com/loisirs-culture/week-end-notre-promenade-au-coeur-de-la-litterature-du-maghreb/#_ftn10'][10][/URL] ou l’Algérien Nabile Farès[URL='https://mondafrique.com/loisirs-culture/week-end-notre-promenade-au-coeur-de-la-litterature-du-maghreb/#_ftn11'][11][/URL], évoquent le problème de l’émancipation et de l’exil, donc de l’intégration. De jeunes femmes comme les Algériennes Yamina Mechakra[URL='https://mondafrique.com/loisirs-culture/week-end-notre-promenade-au-coeur-de-la-litterature-du-maghreb/#_ftn12'][12][/URL] ou Aïcha Lemsine, dénoncent la condition de la femme dans la civilisation musulmane, et transgressent les tabous[URL='https://mondafrique.com/loisirs-culture/week-end-notre-promenade-au-coeur-de-la-litterature-du-maghreb/#_ftn13'][13][/URL]. Si le théâtre était resté en retrait jusqu’en 1962 -date à laquelle Kateb Yacine peut faire jouer ses pièces en Algérie-, il se développe à partir des années 80, touchant un public fervent de plus en plus populaire. À l’inverse, la poésie, engagée au temps de la guerre d’indépendance (Anna Grebi), évolue vers des recherches esthétiques qui la réservent à un public de lettrés et partant la marginalisent. Des poètes[URL='https://mondafrique.com/loisirs-culture/week-end-notre-promenade-au-coeur-de-la-litterature-du-maghreb/#_ftn14'][14][/URL] comme Hedi Bouraoui, Malek Alloula et surtout Abdellatif Laâbi cherchent à subvertir les formes classiques du vers par des rythmes syncopés et des images télescopées. De nos jours, les préoccupations des écrivains prennent une ampleur nouvelle : dépassant le domaine politique, ils s’interrogent désormais, à partir d’une réflexion sociologique et philosophique, sur le devenir de leur civilisation. [HEADING=3][B][I]Indépendance politique : vers quelle autonomie linguistique et quelle identité littéraire ?[/I][/B][/HEADING] Parler de littératures francophones plutôt qu’illustrer encore une fois l’universalité de la langue française en déroulant la saga des écrivains qui, de par le vaste monde, ont choisi la langue de Racine et de Voltaire, c’est déjà manifester que la littérature dite jusque-là « d’expression française » n’est plus un phénomène qui aille de soi. Les littératures francophones, singulièrement au Maghreb, n’existent qu’à deux conditions, l’une négative -ne pas être une simple variante provinciale ou exotique de la littérature parisienne-, l’autre positive, être le lieu d’une recherche et d’une interrogation communes à tout un peuple..................... [URL unfurl="true"]https://mondafrique.com/loisirs-culture/week-end-notre-promenade-au-coeur-de-la-litterature-du-maghreb/[/URL] [/QUOTE]
Insérer les messages sélectionnés…
Vérification
Répondre
Forums
Art et Culture
Culture
Notre ballade réjouissante au coeur de la littérature du Maghreb
Haut