Ces « compteurs Linky » que Bruxelles veut nous imposer
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une caméra espion sur les compteurs...
Un peu partout dans le pays, des collectifs anti-linky voient le jour
La fronde s’organise contre l’installation des compteurs Linky » (La Dépêche, 28/9/2016).
Rares sont les quotidiens locaux à ne pas avoir relaté le phénomène, voire à ne pas lui avoir consacré une pleine page.
Pour Sud Ouest (29/9/2016), c’est « une préoccupation pour les Français »». Une question de santé publique.
Les compteurs dits « intelligents » s’introduisent autoritairement dans notre quotidien.
D’ici 2022, ils seront partout autour de nous, émettant leurs ondes sournoises, se rajoutant au brouillard électromagnétique existant.
35 millions de Linky, 11 millions de Gazpar, 34 millions de compteurs communicants pour l’eau froide et chaude remplaceront nos actuels compteurs fiables et résistants, mais jugés d’un autre temps.
80 millions de compteurs déclassés, dont certains installés depuis moins de cinq ans. Mais également un « bon nombre » de concentrateurs-communicants équipés d’antennes GPRS, dans nos rues, pratiquement à hauteur d’homme, relieront l’ensemble des données.
D’après les distributeurs et les défenseurs du modernisme coûte que coûte, pour Bruxelles qui la considère comme une « étape incontournable dans la stratégie des énergies renouvelables », la technologie intrusive déployée ne présenterait que des avantages : « rapprochement des intérêts des opérateurs et des consommateurs », « source de gain de temps et d’argent », « évolution positive pour le confort de l’abonné », etc.
« Économie d’énergie » : nous ne demandons qu’à les croire, mais des équipements énergivores resteront de gros consommateurs.
Si nous ne traquons pas par nous-mêmes nos sources potentielles d’économie — ne rêvons pas ! —, notre facture ne baissera pas. S’ils voulaient véritablement aider l’usager en ce sens, ils engageraient un plan de soutien pour l’acquisition d’équipements de « classe A », à l’instar de la « prime à la casse » pour le secteur automobile.
« Relevé automatisé à distance », « plus d’attente lors d’emménagement » : cette avancée technique se révélera sur le moment appréciable, mais préfigure à terme de la main-d’œuvre en moins. 4.200 emplois seraient, ainsi, définitivement perdus sur l’autel du progrès.
Un peu partout dans le pays, des collectifs anti-Linky voient le jour. Des centaines de villes s’opposent à leur installation, dont Bagnolet, Caen, Douarnenez, Fontenay, Melun, Yerres.
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