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[QUOTE="didadoune, post: 13777719, member: 374519"] les notes d'infos encadrées sur la page hors interview [B] Les revenus déclarés de Porochenko [/B] Selon une information datée du 7 avril 2015 sur le site présidentiel, les revenus bruts déclarés du président ukrainien en 2014 ont été de 368 millions de Hryvnia ukrainienne (environ 16,2 millions de francs); en 2013, ils n’étaient «que» de 51 millions de Hryvnia ukrainienne – (2,25 millions de francs). Les bénéfices de l’entreprise de chocolats Roshen de Petro Porochenko ont également bondi durant l’année 2014 selon un article publié (en russe) («La fabrique Roshen à Kiev a augmenté ses bénéfices de 9 fois», Gazeta.ua, 12.2. 2015). [B] Nikolaï Martynenko [/B]est connu comme l’un des hommes les plus influents de l’industrie nucléaire et du secteur de production d’énergie en Ukraine. C’est un proche de l’actuel premier ministre Arseniy Iatseniouk. Fort de son poste de président de la Commission pour l’énergie, la politique et la sécurité nucléaires depuis de nombreuses années, il aurait perçu des dizaines de millions de francs de pot-de-vin, dont trente seraient bloqués sur un compte de la banque privée suisse Hottinger Cie. Une enquête pénale a été ouverte par le Ministère public de la Confédération en 2013 sous le motif de «corruption d’agents publics étrangers». [B]Les conclusions alarmantes du rapport de l’OCO [/B] L’Observatoire du crime organisé à Genève (OCO) a publié un rapport spécial de 185 pages sur le crime organisé et la corruption publique en Ukraine, le 27 avril dernier, intitulé Ukraine and the EU: Overcoming criminal exploitation toward a modern democracy? Il est le fruit d’un an et demi d’études et d’analyses réalisées entre septembre 2013 et janvier 2015 par quatre équipes pluridisciplinaires situées en Suisse, en France, aux Etats-Unis et en Ukraine. Elles ont travaillé en partenariat avec l’Observatoire universitaire de la sécurité à Genève, le Terrorism, Transnational Crime and Corruption Center à Fairfax (Etats-Unis) et l’Institut sur la gouvernance de Bâle. D’après ce rapport, la loi des oligarques n’a pas du tout été abolie après le renversement du gouvernement de Viktor Ianoukovitch. Le rôle de ces acteurs de longue date a seulement été modifié: certains sont passés au second plan, d’autres se sont adaptés aux nouveaux marchés illégaux qu’ouvre la guerre, et les luttes entre les clans rivaux se sont intensifiées. Au bas de l’échelle, la population souffre encore plus de la petite corruption au quotidien qui s’accompagne à présent de violence directe. Quant aux tentatives de rétablir un ordre, elles proviennent essentiellement de l’ouest et du sud de l’Ukraine et sont le fait des groupes et organisations d’extrême droite qui charrient les mêmes idéologies qui ont précipité l’Europe dans la Deuxième Guerre mondiale. Ses conclusions sont alarmantes. Une année après le changement de régime, le crime organisé et la corruption publique ont progressé à tous les niveaux en Ukraine. Les premières victimes de cette situation sont les citoyens ukrainiens eux-mêmes. Mais l’Union européenne, tout comme la Russie et les Etats-Unis sont menacés aussi d’une contamination par les conséquences du conflit, à cause de leur implication directe dans celui-ci. L’Union européenne est doublement concernée par le conflit: ce sont en effet ses citoyens-contribuables qui supportent les frais de la guerre civile en Ukraine. Par ailleurs, les structures institutionnelles de l’UE ainsi que sa sécurité civile sont directement menacées par le flux de criminalité provenant de ce pays voisin en guerre. Parmi les innombrables Ukrainiens fuyant la guerre ou les persécutions, certains apportent dans leurs bagages un savoir-faire éprouvé en matière d’activités délictueuses. En conséquence les mafias déjà installées en Europe de l’Ouest vont devoir se réorganiser afin de partager le gâteau avec ces nouveaux venus. On peut donc s’attendre, selon le rapport de l’OCO, à des tensions meurtrières entre mafias opposée, à un développement du crime économique, à une recrudescence des trafics d’armes dont l’Ukraine regorge, à un renforcement de la traite d’êtres humains et à des corruptions en tout genre. Nicolas Giannakopoulos, directeur de l’OCO, avait déjà recommandé, à l’ONU en octobre 2013, que l’Union Européenne ne signe pas l’accord de libre-échange économique prévu avec l’Ukraine, car l’état de ce pays pourrait menacer sa sécurité. «C’est ce qui arrive maintenant, confirme-t-il. Car ce n’est pas l’Europe qui ‘soigne’ l’Ukraine, mais l’Ukraine qui ‘contamine’ l’Europe. Je comprends que des Ukrainiens, fatigués de la corruption et de l’arbitraire qui se nourrissent de l’inefficience et du capitalisme sauvage, considèrent l’UE comme une porte de sortie. Mais ce n’est absolument pas le cas. L’intégration des pays d’Europe de l’Est dans l’UE a été un fiasco jusqu’à présent, en tous les cas sur le plan de la lutte contre la corruption.» [/QUOTE]
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