Le nouveau gouvernement égyptien est investi

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Le gouvernement profondément remanié du premier ministre égyptien, Essam Charaf, a été investi, jeudi 21 juillet, a annoncé l'agence officielle d'information MENA. Ce remaniement est destiné à calmer la colère des manifestants qui campent sur la place Tahrir depuis le 8 juillet.


Les manifestants réclament en effet au Conseil suprême des forces armées, au pouvoir depuis la chute de Hosni Moubarak, en février, des réformes politiques et économiques plus rapides, ainsi qu'une purge plus profonde des responsables de l'ancien régime.

Une quinzaine de nouveaux ministres doivent prendre leurs fonctions à l'issue de cette cérémonie d'investiture, qui se déroulera sous la houlette du maréchal Mohamed Hussein Tantaoui, le chef du Conseil suprême des forces armées. Sauf retournement de situation, le gouvernement devrait rester en fonction jusqu'aux élections législatives, qui devraient se tenir à l'automne.

La cérémonie de prestation de serment, initialement prévue lundi, avait été repoussée après l'hospitalisation d'Essam Charaf, victime d'une chute de tension.

http://www.lemonde.fr/afrique/artic...st-investi_1551345_3212.html#xtor=AL-32280184
 
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MANSOURA, Égypte—À Mansoura, grande ville du fertile delta du Nil qui s’étend à 145 km au nord du Caire, dans le quartier général flambant neuf du parti Al-Nour, dont le bail a été signé la semaine dernière, les chaises encore emballées dans leurs housses de plastique sont empilées contre les murs vert-jaune.

Assis dans la salle de conférences, Sherif Taha Hassan, porte-parole de la branche locale de ce parti islamiste ultraconservateur, rayonne tandis que nous discutons des chances de succès d’Al-Nour lors des premières élections législatives égyptiennes post-révolution, provisoirement prévues à l’automne 2011.

«La société égyptienne compte une très vaste base salafiste. Quand les gens auront découvert les objectifs du parti et sa référence [islamique], il viendront grossir ses rangs», affirme Hassan avec un large sourire.

Les salafistes veulent leur part du gâteau politique

Avant la révolution égyptienne du printemps dernier, les salafistes, adeptes d’une approche fondamentaliste de l’islam influencée par l’Arabie saoudite, évitaient la politique. Ils affirmaient que la démocratie était contraire à l’islam et que les musulmans avaient le devoir de suivre les dirigeants de leur pays, quand bien même ils seraient dictatoriaux. En échange de leur position apolitique, leurs cheikhs (les chefs religieux) jouissaient d’une grande influence dans le discours religieux égyptien.

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http://www.slateafrique.com/14073/l-integrisme-prend-de-l-assurance-en-egypte-islamistes
 
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