Une nouvelle bataille dans la guerre du gaz en ukraine

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Le géant russe Gazprom livre au Donbass depuis jeudi sans passer par Kiev.

Les séparatistes du Donbass ont obtenu ce qu'ils espéraient depuis plus de six mois: la livraison de gaz par la Russie directement vers leur territoire, sans passer par les robinets contrôlés par Kiev. Cette opération hautement politique est conduite par le géant russe Gazprom depuis jeudi, à 16 heures, directement sur ordre du Kremlin. Les volumes ne sont pas très élevés - 12 millions de mètres cubes par jour afin de répondre aux stricts besoins de la population - mais suffisants pour marquer une nouvelle étape dans le conflit entre les deux pays et laisser présager d'une nouvelle guerre de l'or gris.

La décision avait été annoncée jeudi matin par le premier ministre russe Dmitri Medvedev, après que la compagnie nationale ukrainienne Naftogaz eut elle-même déclaré avoir suspendu ses livraisons vers le Donbass en raison des «dommages» causés par les combats à ses gazoducs. Moscou agit pour des raisons «humanitaires», expliquait alors le chef du gouvernement. La décision russe a manifestement pris le pouvoir ukrainien de court, obligeant Naftogaz à répliquer: les gazoducs sont désormais réparés et les livraisons ukrainiennes vers Donetsk et Lougansk peuvent reprendre, déclarait son patron, Andreï Kobolev, jeudi soir.

Jeu de poker menteur
Depuis, plus grand monde ne sait avec quel gaz se chauffent et cuisinent les habitants du Donbass. Et les deux parties entretiennent le doute. En s'approvisionnant auprès de Moscou, les rebelles ont «accompli un nouveau pas vers leur séparation de l'Ukraine», constate Mikhaïl Kroutikhin, associé de la compagnie RusEnergy. Et cela avec l'appui des Russes qui officiellement, néanmoins, soutiennent le principe de «l'intégrité territoriale» de l'Ukraine. Dans les faits, Gazprom délivre son gaz au Donbass par l'intermédiaire de deux stations situées sur la frontière mais du côté russe, de part et d'autre de la ville de Rostov-sur-le-Don.

Pour ajouter à la confusion, et quitte à démentir les propos «humanitaires» de Dmitri Medvedev, la compagnie russe affirme respecter les termes du contrat signé avec son partenaire Naftogaz, ce que cette dernière dément. En temps normal, les importations de gaz russe par l'Ukraine ne se font pas à travers ces deux stations, qui servent plutôt de points de réserves dans le schéma d'approvisionnement qui lie les deux pays. Surtout, Naftogaz se voit exiger par Gazprom, et par le gouvernement russe, de payer la facture de ce gaz livré au Donbass mais non commandé. «Le rôle joué par Gazprom n'est pas clair. D'un point de vue commercial, la situation est absurde et on ne sait pas aux frais de qui cet approvisionnement est réalisé, sachant que les deux républiques autoproclamées n'ont pas d'argent pour payer», explique Mikhaïl Kroutikhin, de RusEnergy. Contrairement à la Crimée qui, malgré son annexion, acquitte ses factures de gaz auprès de Kiev, Lougansk et Donetsk accumuleraient un arriéré d'environ 240 millions d'euros, a déclaré le ministre de l'Énergie ukrainien, Vladimir Dimtchichine.

D'autres à Moscou critiquent le jeu «ambigu» de Kiev qui aurait «tiré prétexte» des combats pour interrompre ses livraisons aux rebelles. «Il existe un grand nombre de tuyaux alimentant le Donbass et même si des gazoducs avaient été endommagés, il existe toujours des solutions de rechange», explique Sergueï Pikin, directeur du Fonds du développement énergétique.
Selon cette thèse, Kiev aurait coupé les robinets en guise de représailles, tout comme il a déjà imposé un blocus bancaire et des restrictions de circulation dans la région. Seule la réaction russe aurait contraint Naftogaz à faire marche arrière.

Vendredi néanmoins, les chefs séparatistes démentaient toute reprise des livraisons côté ukrainien.

Une manière d'appeler Moscou à la rescousse et de continuer le jeu de poker menteur.

lefigaro

mam
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
salut mamamia:)

une video assez interessante et instructive

vers la on se dirige doucement

http://www.ted.com/talks/irwin_redlener_warns_of_nuclear_terrorism

tu sais meme choisir la langue du sous titre

je pense que ça n'ira pas jusque là
Poutine est aussi fourbe que l'était Hitler,
,il est aussi déterminé à retrouver la grandeur de son pays
donc tout aussi dangereux
cependant comme tout le monde l'épie, il lui manquera l'effet de surprise
mais les états déjà armés pourraient bien le lui rendre

mam
 
Dernière édition:

ennemideta

...de passage nous sommes...
je pense que ça n'ira pas jusque là
Poutine est aussi fourbe que l'était Hitler,
,il est aussi déterminé à retrouver la grandeur de son pays
donc tout aussi dangereux
cependant comme tout le monde l'épie, il lui manquera l'effet de surprise
et les états déjà armés pourraient le lui rendront bien

mam
Poutine etait un gars du KGB qui sont dans le renseignement
j ai jamais eu confiance au militaire et au electron libre
 
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