Noyade de migrants : l'espagne rejette la responsabilité sur le maroc

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Les onze immigrants clandestins retrouvés noyés depuis le 6 février aux abords de la plage de l'enclave espagnole de Ceuta, au nord du Maroc, sont morts du côté marocain, a affirmé jeudi le ministre espagnol de l'Intérieur, Jorge Fernandez Diaz.

Le ministre défendait devant une commission parlementaire l'action des forces de l'ordre espagnoles, sous le feu des critiques pour avoir utilisé ce jour-là du matériel anti-émeutes afin de repousser un assaut de plusieurs centaines de migrants subsahariens.

Les autorités espagnoles ont admis avoir tiré des balles en caoutchouc en l'air afin de dissuader l'assaut.

Mais depuis une semaine, la polémique agite l'Espagne, alimentée par les témoignages de migrants, diffusés par des médias et des défenseurs des droits de l'homme, affirmant que la police a tiré des balles en caoutchouc en direction de ceux qui se trouvaient dans l'eau et des billes en plastique pour crever les bouées auxquelles s'accrochaient les migrants, dont beaucoup ne savaient pas nager.

Les corps de huit hommes et d'une femme avaient été retrouvés dès jeudi dernier sur une plage marocaine près de Ceuta. La police espagnole a retrouvé le corps de deux autres migrants sur le rivage de Ceuta, samedi dernier puis mercredi.


Source: La voix de la Russie
 

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Source et suite : Espagne : L'expulsion de migrants subsahariens vers le Maroc, légale ou non ?
 

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Madrid : Durant la réunion des ministres de l’intérieur du Maroc, de l’Espagne, de la France et du Portugal, tenue à Paris cette semaine, l'Espagne a proposé au Maroc le "retour immédiat" des clandestins qui entrent par la force dans les présides de Sebta et Mellilia.
Le quotidien espagnol El Mundo a rapporté vendredi, que cette proposition a été faite par le ministre espagnol de l'intérieur, Jorge Fernandez Diaz, à son homologue marocain, Mohamed Hassad, dans le but de mettre en place un "mécanisme de coordination" pour procéder à la "restitution immédiate" des migrants qui entrent dans les deux villes de manière "violente ou illégale".

Le journal rapporte que le Maroc "n'a pas encore répondu à la proposition" de Madrid, soulignant qu'une réunion du comité mixte maroco-espagnol se tiendra fin mars prochain à Tanger sur ce sujet.


Source et suite : L'Espagne propose le "retour immédiat" au Maroc des clandestins qui forcent la frontière

Le Maroc doit décliner cette proposition. :stop:
 

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Madrid : Durant la réunion des ministres de l’intérieur du Maroc, de l’Espagne, de la France et du Portugal, tenue à Paris cette semaine, l'Espagne a proposé au Maroc le "retour immédiat" des clandestins qui entrent par la force dans les présides de Sebta et Mellilia.
Le quotidien espagnol El Mundo a rapporté vendredi, que cette proposition a été faite par le ministre espagnol de l'intérieur, Jorge Fernandez Diaz, à son homologue marocain, Mohamed Hassad, dans le but de mettre en place un "mécanisme de coordination" pour procéder à la "restitution immédiate" des migrants qui entrent dans les deux villes de manière "violente ou illégale".

Le journal rapporte que le Maroc "n'a pas encore répondu à la proposition" de Madrid, soulignant qu'une réunion du comité mixte maroco-espagnol se tiendra fin mars prochain à Tanger sur ce sujet.


Source et suite : L'Espagne propose le "retour immédiat" au Maroc des clandestins qui forcent la frontière

Le Maroc doit décliner cette proposition. :stop:
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Source et suite Maroc-Espagne : « Aucun accord ne pourra légaliser la réadmission systématique des immigrants », selon les avocats espagnols
 

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Le ministère espagnol de l'Intérieur a annoncé mardi que la Garde civile avait désormais interdit à ses agents de tirer des balles en caoutchouc pour repousser les tentatives des candidats à l'immigration clandestine.

"La Garde civile a émis une consigne afin d'interdire à ses agents d'utiliser des balles en caoutchouc dans le but de dissuader les tentatives d'entrée des immigrants" aux frontières de Sebta et Melilia, a indiqué un porte-parole du ministère de l'Intérieur.

À Sebta, une tentative d'entrée en force menée par plusieurs centaines de migrants subsahariens avait tourné à la tragédie le 6 février, lorsqu'au moins 14 d'entre eux étaient morts noyés en tentant de gagner l l'enclave espagnole depuis le Maroc par le littoral.

Ce drame a déclenché une polémique sur l'attitude des forces de l'ordre espagnoles, accusées d'avoir tiré des balles en caoutchouc pour repousser les clandestins.

À l'automne 2013 déjà, le gouvernement de droite espagnol s'était attiré de nombreuses critiques pour avoir fait réinstaller des barbelés en plusieurs points de la frontière avec le Maroc de l'autre enclave de Melilia.

Plusieurs centaines d'immigrés subsahariens venus du Maroc ont tenté de franchir la frontière ces derniers jours à Melilia, en escaladant la triple barrière grillagée qui entoure la ville.

Le 17 février, environ 150 d'entre eux avaient réussi à pénétrer sur le territoire espagnol, suivis par une centaine d'autres lundi. Ce dernier assaut, qualifié de "très violent" par les autorités espagnoles, a fait plusieurs dizaines de blessés légers.


Source : H24 Info

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Madrid : "Jorge Fernandez Diaz, le ministre espagnol de l'Intérieur, voudrait obliger le Maroc à appliquer l'accord bilatéral signé en 1992 entre les deux pays et accepter ainsi le renvoi vers le Royaume de tous les immigrés clandestins interceptés en Espagne".

Ainsi a écrit le journaliste espagnol, spécialiste du Maroc, Ignacio Cembrero, sur le quotidien "El Pais".
Dans son article intitulé 'Interior busca aliviar la presión migratoria *** devoluciones inmediatas ' (traduction libre : Le ministère de l’intérieur cherche à soulager la pression migratoire par les refoulements immédiats des clandestins), Cembrero a écrit que le ministre Diaz avait déjà fait part de cette décision à son homologue marocain, Mohamed Hassad, lors d'une rencontre tenue en février dernier à Paris.

Selon la même source, Jorge Fernandez Diaz réitérera cette demande lors de la prochaine réunion du comité mixte, prévue le 26 mars à Tanger.
En plus, ajoute Cembrero, Madrid veut que contribue aux pressions sur le Maroc, l'UE, en invitant Bruxelles à signer avec Rabat, un accord global de réadmission.


Source : Le Mag (l'article est brouillon, désolé)

Hs concernant Cambrero : Aqmi: finalement, le Maroc maintient sa plainte contre el pais
 

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Migrants noyés à Ceuta : l’Espagne accuse le Maroc


Les autorités espagnoles ont renvoyé une part des responsabilités au Maroc dans le dossier des migrants noyés au large de Ceuta, enclave espagnole dans le nord du Maroc.

Selon des déclarations de la police espagnole, le Maroc s’est désintéressé des cadavres retrouvés dans les eaux marocaines, en février dernier, alors qu’ils avaient été localisés. En clair, les autorités marocaines ont, pendant plusieurs jours, laissé à l’abandon les corps de ces victimes subsahariennes candidates à l’exil.

Dans un rapport datant du 13 février, le ministre espagnol de l’Intérieur avait indiqué que cet « oubli » était destiné à ne pas détériorer les relations entre les deux pays.

Ces accusations en provenance de l’Espagne pourraient entraîner l’éclatement de nouvelles tensions entre les deux pays, d’autant plus que le Maroc, sous la pression de l’Espagne, s’est davantage investi dans la lutte contre l’immigration clandestine.


Source : Afrik.com 13/03
 

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SEBTA : DES GARDES CIVILS JUGÉS APRÈS LA NOYADE DE MIGRANTS


Une quinzaine d'agents de la Garde civile comparaîtront pour "présumé délit d'homicide par imprudence" suite à la noyade de 15 migrants subsahariens qui tentaient de gagner Sebta, en février 2014, pour avoir fait usage de balles de caoutchouc et fumigènes.

Un total de 16 agents de la Garde civile espagnole ont été inculpés par la justice dans le cadre de l'enquête sur la mort par noyade, le 6 février 2014, de 15 migrants d'origine subsaharienne qui tentaient de gagner Sebta à la nage, a-t-on indiqué, mercredi, de source judiciaire. Les membres de la Garde civile, accusés d'utiliser des balles de caoutchouc et d'envoyer des fumigènes dans l'eau en direction des migrants, comparaîtront devant la justice du 3 au 11 mars prochain. Parmi les inculpés figurent un capitaine de la Garde civile, un sergent, un lieutenant et 13 autres agents de ce corps de sécurité. Ils sont accusés de "présumé délit d'homicide par imprudence".


Selon des témoignages diffusés à l'époque, les forces de l'ordre avaient ce jour-là tiré des balles en caoutchouc en direction de ceux qui se trouvaient dans l'eau et des billes en plastique pour crever les bouées auxquelles s'accrochaient les migrants, dont beaucoup ne savaient pas nager. Les autorités espagnoles ont seulement admis avoir tiré des balles en caoutchouc en l'air. Le défenseur du peuple en Espagne (médiateur), Soledad Becerril, avait, pour sa part, qualifié d'"imprudente" bien qu'elle soit "légale" l'utilisation par la garde civile espagnole de balles en caoutchouc contre les immigrants. En réaction à ce drame, diverses ONG, dont l'Association européenne pour la Défense des Droits de l'Homme (AEDH), avaient réclamé l'ouverture d'une commission d'enquête par le Parlement Européen.


Source : Le 360 - 11/02/2014
 

farid_h

<defunct>
Contributeur
L'Espagne doit arreter cette hypocrisie: elle est contente qu'il y ait des noyes, car 1/ ca lui fait moins de refugiers, 2/ ca sert comme moyen de dissuasion, et 3/ ca lui permet de cracher sur le Maroc. En fait, rien de nouveau...
 

Courir

Tas beau courir, Tu ne me rattrapes pas
VIB
L'Espagne doit arreter cette hypocrisie: elle est contente qu'il y ait des noyes, car 1/ ca lui fait moins de refugiers, 2/ ca sert comme moyen de dissuasion, et 3/ ca lui permet de cracher sur le Maroc. En fait, rien de nouveau...

Le Maroc est tenue a ratisser sur le terrain et recreuser tous ses migrants
il risquent d'être renvoyé chez eux aux frais de l’Europe
 
L'Espagne veut garder voir augmenter le financement de l'UE pour sa politique anti-migratoire et au meme temps refiler le travail au Maroc.
Restituer les migrants au Maroc dès leur rentrée est inadmissible et contre les droits des migrants. il y a des procédures couteuses que l'Espagne veut supprimer. Est ce que le Maroc peut le faire sur ses frontières au Sud et <a l'est ? bien sur que non.
Le Maroc ne devrait pas accepter, et doit avoir des explications des espagnols qui tirent des balles sur des migrants non armés.
 
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