Nul n'est à l'abri de l'erreur

Prizma

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Salam. Ceci est un rappel à ceux qui cherchent la guidance d'Allah. Après des débats sur certains sujets, j'ai initié un topic sur la gravité de railler l'islam, le Coran ou le Prophète. Alors, je voudrais faire encore un rappel pour ceux qui souhaitent se purifier et chercher la grâce d'Allah.


A. L'épreuve des messagers :

(Cor. 22 : 52) : "Nous n'avons envoyé, avant toi, ni Messager ni prophète qui n'ait récité . (ce qui lui a été révélé) sans que le Diable n'ait essayé d'intervenir [pour semer le doute dans le coeur des gens au sujet] de sa récitation. Allah abroge ce que le Diable suggère, et Allah renforce Ses versets. Allah est Omniscient et Sage."

Ce verset est terrifiant, car on y lit que les messagers d'Allah en personne sont tentés par le tentateur, or eux sont immédiatement corrigés par Allah. C'est pour cela qu'Allah nous enseigne :


B. Le Messager comme ultime recours :

(Cor. 4,65) « Mais non ! Par ton Seigneur ! Ils ne seront pas vraiment croyants tant qu’ils ne t’auront pas demandé de juger leurs différents tout en ne trouvant, au fond d’eux-mêmes, aucun mécontentement à l’égard de ce que tu auras décidé, et qu’ils ne se soumettront pas totalement [à ta sentence]. »


En effet, le fait de suivre la majorité de la communauté nous épargne de tomber dans l'égarement évident car cette communauté a été favorisée par Allah pour honorer le Messager par le grand nombre de fidèles suivant son exemple sur le sentier du Seigneur de Lumière. Néanmoins, parfois nous sommes trompés par des inférences de certaines langues acérées et de quelques ignorants et nous tombons dans les travers croyant toujours suivre la voie d'Allah.
 

Prizma

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C. Egarement et conformisme, nul n'est garanti du Paradis parmi nous :

(Cor. 18,103-105) : « Dis : Voulez-vous que Nous vous apprenions lesquels sont les plus grands perdants, en œuvres ? Ceux dont l'effort, dans la vie présente, s'est égaré, alors qu'ils s'imaginent faire le bien. Ceux-là qui ont négligé les signes de leur Seigneur, ainsi que Sa rencontre. Leurs actions sont donc vaines. Nous ne leur assignerons pas de poids au Jour de la Résurrection. »


Jaber a rapporté ceci : « Nous étions en voyage avec le Prophète (aleyhisselâm) et l'un d'entre nous a été blessé par une pierre à la tête. Puis cet homme a fait un rêve érotique. Il a alors demandé à ses compagnons : « Est-ce qu'il m'est permis d'avoir recours aux ablutions puvérales ? » - Cet homme avait peur de faire al-ghasl sachant qu'il était blessé à la tête. « Nous ne voyons aucune dérogation à ce faire sachant que tu es en possibilité d'utiliser de l'eau ». Il s'est lavé puis il est décédé des suites de ce lavage. Lorsque les Compagnons sont venus voir le Prophète et qu'il a été informé de cette réponse qui a été faite à cet homme, le Prophète (salât 'alayhi wa salâm) a dit : « Ils l'ont tué, qu'Allâh les tue. Pourquoi n'ont-ils pas demandé lorsqu'ils ne savent pas car la guérison de l'ignorance est de poser les questions. Il lui suffisait tout simplement de faire le tayammum. ».

-- > Que celui à qui Allah a fait grâce de clairvoyance médite bien dessus : il s'agissait de Sahabas, directement sous l'enseignement du Messager d'Allah en personne, or ils n'ont pas été épargnés d'une erreur aussi énorme. Nul personne hormis le Messager lui-même n'est garanti de ne faire aucune faute et d'être immédiatement corrigé par Allah. Même qu'on croit avoir compris un sujet touchant l'islam, ou des dires sur une personne, le musulman doit toujours tenir en tête qu'il n'est pas épargné d'une erreur fatale. L'orgueil ne changera rien à cette réalité, et chacun comparaitra seul devant notre Seigneur au jour de Vérité.


D. La tendence néokharéjite, et l'éloignement de l'islam des origines :

Malheureusement, comme annoncé par le Messager, des savants prêchant l'erreur et appelant au feu sont très influents à notre époque et contaminent tous les esprits. Nous en somme arrivés à confonre la fonction de l'ijma dans le dogme avec le ta'assub fiqhi qui n'était pas visé par les fondateurs des écoles de jurisprudence ni soutenu par les anciens ulémas. En effet l'adab'al khilâf est une science qui se perd, comme les méthode de raddiyah. On a une infinité de savants auto-proclamés fonctionnant comme des machines à fitnah lançant des takfirs sans aucune science...

Le pur et l'impur se sont tant emmêlés que nous avons commencé par écarter presque tous les savants n'entrant pas dans le carcan de ce néokharéjisme sclérosé, et voyons les ouvrages anciens amputés et censurés d'une façon incroyable...
 
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C. Egarement et conformisme, nul n'est garanti du Paradis parmi nous :

(Cor. 18,103-105) : « Dis : Voulez-vous que Nous vous apprenions lesquels sont les plus grands perdants, en œuvres ? Ceux dont l'effort, dans la vie présente, s'est égaré, alors qu'ils s'imaginent faire le bien. Ceux-là qui ont négligé les signes de leur Seigneur, ainsi que Sa rencontre. Leurs actions sont donc vaines. Nous ne leur assignerons pas de poids au Jour de la Résurrection. »


Jaber a rapporté ceci : « Nous étions en voyage avec le Prophète (aleyhisselâm) et l'un d'entre nous a été blessé par une pierre à la tête. Puis cet homme a fait un rêve érotique. Il a alors demandé à ses compagnons : « Est-ce qu'il m'est permis d'avoir recours aux ablutions puvérales ? » - Cet homme avait peur de faire al-ghasl sachant qu'il était blessé à la tête. « Nous ne voyons aucune dérogation à ce faire sachant que tu es en possibilité d'utiliser de l'eau ». Il s'est lavé puis il est décédé des suites de ce lavage. Lorsque les Compagnons sont venus voir le Prophète et qu'il a été informé de cette réponse qui a été faite à cet homme, le Prophète (salât 'alayhi wa salâm) a dit : « Ils l'ont tué, qu'Allâh les tue. Pourquoi n'ont-ils pas demandé lorsqu'ils ne savent pas car la guérison de l'ignorance est de poser les questions. Il lui suffisait tout simplement de faire le tayammum. ».

-- > Que celui à qui Allah a fait grâce de clairvoyance médite bien dessus : il s'agissait de Sahabas, directement sous l'enseignement du Messager d'Allah en personne, or ils n'ont pas été épargnés d'une erreur aussi énorme. Nul personne hormis le Messager lui-même n'est garanti de ne faire aucune faute et d'être immédiatement corrigé par Allah. Même qu'on croit avoir compris un sujet touchant l'islam, ou des dires sur une personne, le musulman doit toujours tenir en tête qu'il n'est pas épargné d'une erreur fatale. L'orgueil ne changera rien à cette réalité, et chacun comparaitra seul devant notre Seigneur au jour de Vérité.
On est tous des pécheurs. Prophètes inclus.
Bien qu'ils aient gagné leur splaces au paradis, ils (prophètes) ne sont protégés que dans la révélation en ce qu'ils transmettent qui concerne le dine. Dans leurs vies de tous les jours ils (prophète) ne sont que des Hommes.
Les compagnons bien qu'ils aient un statut qui les protège, ils ne sont pas à l’abri de l'erreur.
 

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عن حذيفة رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه وسلم : يدرس الإسلام كما يدرس وشي الثوب حتى لا يعلم أحد لا صلاة ولا صيام ولا نسك حتى إن الرجل والمرأة ليقولان: قد كان من قبلنا يقولون: لا إله إلا الله فنحن نقول: لا إله إلا الله
(رواه ابن ماجه في سننه رقم ٤٠٤٩ و صححه الشيخ الألباني في تحقيق سنن ابن ماجه)​
 

Prizma

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On est tous des pécheurs. Prophètes inclus.
Bien qu'ils aient gagné leur splaces au paradis, ils (prophètes) ne sont protégés que dans la révélation en ce qu'ils transmettent qui concerne le dine. Dans leurs vies de tous les jours ils (prophète) ne sont que des Hommes.
Les compagnons bien qu'ils aient un statut qui les protège, ils ne sont pas à l’abri de l'erreur.
Oui, mais comme mentionné dans le verset ils sont immédiatement corrigés par Allah. Car ils servent d'exemple à leurs communautés. Le Khatam al-nabiyyîn est le seul marji' mutlaq qui ne faillit pas, et la référence ultime que chacun essaye de suivre selon sa science et sa capacité. Puisque quoi qu'il en soit, il est pour nous un chemin qu'Allah nous a désigné pour acquérir sa grâce.

En effet, quoi que le Messager soit protégé de la sorte, il y a des exemples dans le Coran montrant que les prophètes ne sont pas préservés des erreurs : comme l'exemple de Jonas avalé par un poisson. Wallahu a'lam.

Dans un hadith qudsi, Allah (Subhanahû wa ta'âla) dit : « Je suis pour mon serviteur ce qu'il croit que Je doive être. Qu'il pense donc de Moi ce qu'il veut. »

Le Messager a dit aussi : « Que l'un de vous ne meurt qu'en ayant bon espoir en Dieu le Très Haut. »
 
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Tout procède en première instance du Coran, ensuite de la Sunnah tracée par le Messager que nous ont transmis les Sahabas et que nous nous sommes transmis au fil des générations... Tous ceux qui se fondent sur ces deux sources de façon rigoureuse aboutissent à un système de règles qu'ils sont tenus de maintenir cohérent. Or, le nombre de versets et de hadiths sahih étant limité et les situations illimitées, les méthodes (uçul al fiqh, qawaid) permettant d'étendre ces données limitées à des conditions illimités conduisent à l'élaboration de systèmes formels. Ainsi, il est logique qu'une école aboutisse à des conclusions divergente d'une autre, ou aboutisse à une conclusion même diamétralement opposée. D'où la nécessité du respet du khilâf.

La tendence à confondre la notion de jumhur qui concerne un avis majoritaire avec l'ijma' est une lecture kharéjite violant al-adab al-khilaf. Si la notion d'ijma' qui concerne à la base le dogme (al-aqida) a été étendu au fiqh, il ne faut pas oublier que la base dans le fiqh est la tolérance du khilaf si il se fonde de façon rigoureuse sur le Coran et la sunnah de façon ferme et solide. C'est pour cette raison que l'ijma' ne peut pas être érigé comme une source de tachri' : il n'existe absolument aucun point dans le fiqh faisant consensus qui ne se fonde pas sur un verset clair ou un hadith univoque.
 
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Il y a dans la question de l'ijma' dans son concept fiqhi une autre dimension considérable à ne pas négliger, et qui est à la source de beaucoup de malentendus... Et c'est celui-ci...

A l'origine, le Messager recevait les versets, dans le verbe et dans le sens en tant que réceptacle et guide. Et il instruisait les fidèles qui se suffisaient à écouter et obéir. Lorsqu'une situation particulière surgissait, le Messager était là pour trancher sur base des révélations, des usages et des intérêts collectifs. Or, lorsque le Messager nous a quittés, les Sahabas sont restés notre seul source pour accéder tant au Coran qu'à ses finalités. En tant que premiers témoins encore vivants de la révélation. Ils n'avaient pas de pouvoir de tachri', mais avaient un devoir de garantir la paix et l'ordre social. Des changements considérables tant en nombre de fidèles, avec le nombre croissant de litiges s'ensuivant à cette croissance et l'adhésion de nouvelles communautés à la langue différente et appartenant à des bassins culturels nouveaux, les Sahabas en sont arrivés à réglementer des procédures pour tirer du Coran et de la Sunnah des règles s'adaptant à ces conditions nouvelles.

Au commencement, de nombreux Sahabas établirent ainsi déjà des écoles de hadith et de fiqh et il arrivait même qu'ils se reprochent de se tromper... Mais le respect du khilaf était omniprésent. Cela s'accentuait de même chez les tabi'un qui avaient élaboré tout naturellement des fondements puissants, mais divergents en des points appartenant au furu' (détails). Tandis que les fondements (uçul) restait stable, se fondant sur les versets clairs et les ahadiths mutawatir clairs.
 

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(...)

Lorsque les quatres Imams fondateurs des quatre écoles actuelles fondaient leurs écoles, ils s'appuyaient eux-mêmes sur des madahib qadim remontant à l'islam primitif et en dérivaient... Or, ceux-là ne critiquaient nullement les madahib différents, que ce soit les quatre instituées officiellement pour des raisons politiques et pratiques sous Harun al-Rachir ou les autres, comme celles de Sufan al-Thawri, ibn Abbas, Hassan al-Basri ou les autres.



Or, après l'istitutionnalisation officielle de quatre d'entre toutes ces écoles parmi les plus influentes, un clivage se produisit. En effet, tous les ulémas devaient désormais se fonder exclusivement sur l'une de ces quatre écoles. Devait être évalué par ses pairs au sein de son école et suivre ses fondements.



-- > Par conséquent, il était désormais exigé en cas d'ijtihad, ou de litige de se justifier devant un qadi. Et la première question du qadi portait sur le madhab des intervenants. Puisqu'il était hors de question de juger une personne d'un école selon un qadi d'une autre école. Or, le savant qui émet un avis soulevant des critiques était tenu de se justifier, or, il ne pouvait pas se justifier autrement que sur base d'une des écoles canonisées par le pouvoir. Ainsi, les savants n'avaient plus d'autre possibilité que de développer des sous-branches aux quatre écoles existantes, au risque de ne pas pouvoir se justifier parmis leurs pairs. Et 1200 ans de rodage a fait que construire une nouvelle école pouvant concurencer ces écoles aux ancrages millénaire est devenu en soi impossible dans la pratique. Aucun savant actuel ne pouvant s'arguer de surpasser en science des milliers de savants ayant développé les uçuls pendant plus d'un millénaire. Sauf à se confiner continuer à l'émission de fatwas.
 

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Oui, mais comme mentionné dans le verset ils sont immédiatement corrigés par Allah. Car ils servent d'exemple à leurs communautés. Le Khatam al-nabiyyîn est le seul marji' mutlaq qui ne faillit pas, et la référence ultime que chacun essaye de suivre selon sa science et sa capacité. Puisque quoi qu'il en soit, il est pour nous un chemin qu'Allah nous a désigné pour acquérir sa grâce.
En effet, quoi que le Messager soit protégé de la sorte, il y a des exemples dans le Coran montrant que les prophètes ne sont pas préservés des erreurs : comme l'exemple de Jonas avalé par un poisson. Wallahu a'lam.

Dans un hadith qudsi, Allah (Subhanahû wa ta'âla) dit : « Je suis pour mon serviteur ce qu'il croit que Je doive être. Qu'il pense donc de Moi ce qu'il veut. »

Le Messager a dit aussi : « Que l'un de vous ne meurt qu'en ayant bon espoir en Dieu le Très Haut. »
Salam Prizma,
En ce qui concerne la religion, ils sont protégés.
Sinon c'est bien ce que je dis (les mots 'savants' en moins).
Il n'y a que Allah qui soit parfait. Le reste n'est qu’exagération et ...


PS: Je n'ai pas compris le rapport avec les hadiths que tu cites !

Edit: Ijma' dans son concept fiqhi est une innovation...pour semer la confusion dans les esprits.
 
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