Occupation du toit de la dirrecte à valence

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Communiqué de Presse 24.06.14

Nous chômeurs, précaires, interimaires et intermittents occupons le toit de la DIRRECTE à Valence pour protester contre l’accord du 22 mars et les récentes propositions du 1er Ministre.

Cet accord s’inscrit dans un processus plus large, à l’échelle européenne, de démantèlement de l’assurance chômage (cf : Grèce, Allemagne, Espagne, Italie).

La nouvelle règlementation (qui si elle est agréée entrera en vigueur au 1er Juillet 2014) touchera l’ensemble des chômeurs, les précarisant encore d’avantage.

Cette lutte est également idéologique : nous ne voulons pas d’un monde où face à la nécessité de recharger un capital de droits à allocations ou pour sauvegarder un minimum de ces droits, chacun est prêt à accepter n’importe quel petit boulot et à n’importe quel prix. Nous ne voulons pas d’un monde où l’austérité se décrète et où ce sont toujours les plus précaires qui payent la note.

Pour mémoire : 9 milions de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté en France.

Pour mémoire encore : En 10 ans l’utilisation du CDD de moins d’un mois a plus que doublé !

Ces chiffres ne sont pas une fatalité mais le résultat de choix politiques : Le développement d’une main d’oeuvre malléable est un choix politique.

Face à cette situation et parce que ce gouvernement ne veut ni nous entendre ni nous recevoir (rappelons que nous travaillons depuis 2003 à un ensemble de propositions plus justes et permettant de faire des économies sans toucher aux salaires ni à la protection sociale) la seule solution qu’il nous reste est la grève. Et nous comptons bien en user.

Rappelons qu’aujourd’hui 6 chômeurs sur 10 ne sont pas indemnisés. Nous nous battons pour que 10 chômeurs sur 10 le soient.

Ce que nous défendons nous le défendons pour toutes et tous !

http://la-feuille-de-chou.fr/archives/68884
 

bilibutch

Je suis ce que je suis ..
VIB
juste une mesure de cette loi, elle concerne les jours de carence en cas d’indemnisation supra légales.
Prenons exemple d'une rupture conventionnelle bien négociée. l'indemnisation qui sera au dessus de ce que la personne aurait pu toucher légalement aura pour conséquence une pénalisation par jours de carence des prestations chomage.
Avant cette loi le plafont était fixé à 75 jours de carence maximum.
A partir du 1er juillet , cela pourra être jusqu'à 180 jours.
 
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