Une octogénaire se retrouve à la rue, délogée par des squatteurs

Y'a quand même des choses qui clochent... surtout quand la loi donne raison aux margoulins et complique la vie des victimes !

Une octogénaire se retrouve à la rue, délogée par des squatteurs

Rocambolesque. Après le décès de son conjoint, une femme de 83 ans décide de retourner vivre dans sa maison à Rennes... qu’elle retrouve occupée et dans un état lamentable. Et la loi n’est pas en sa faveur !

Incompréhensible. Maryvonne a 83 ans, et est propriétaire de sa maison à Rennes... qu’elle décide de regagner, après avoir vécu longtemps chez son conjoint (décédé il y a peu). Mais surprise en rentrant chez elle: sa maison est squattée, et les occupants refusent catégoriquement de quitter le domicile de Maryvonne. Logiquement, cette dernière a donc décidé de saisir la justice pour pouvoir récupérer son bien dans les plus brefs délais.

«Serrures changées. Maryvonne n’apas reconnu son pavillon quand elle y est revenue», écritOuest-France, qui a publié cette information dans ses colonnes. «Sur la porte d’entrée, il y a la faucille et le marteau et ça sent le cannabis», rapporte Maryvonne, interrogée au micro d’Europe1, «et il y a de la lumière nuit et jour.» En tout, une quinzaine d’occupants se sont installés en toute tranquillité. À l’intérieur, c’est l’hécatombe: ils ont abîmé le logement en le taguant et en abattant des cloisons. Maryvonne et son fils n’ont pas essayé de rentrer dans la maison, heureusement car «ça aurait été une violation de domicile nous a dit la police».

«On est chez nous»
Et le plus scandaleux dans cette triste histoire, c’est que la justice ne va pas en la faveur de Maryvonne. La loi du 5 mars 2007 dispose en effet que si le propriétaire n’a pas entrepris de démarches dans les 48 heures après l’installation des squatteurs, ces derniers peuvent «invoquer la loi sur le domicile!» On a peine à y croire. Mais le plus cocasse, c’est que les squatteurs de la maison de Maryvonne le savent: ils ont même affiché le texte législatif sur la porte d’entrée. «On est chez nous», c’est tout ce qu’ils nous disent», explique-t-elle. Et pour cause!

«Si le propriétaire se rend compte du squat dans le délai de 48 heures, il peut faire intervenir la police pour libérer les lieux. Passé le délai de 48 heures, en revanche, le propriétaire doit obtenir une ordonnance d’expulsion devant le TGI en utilisant la procédure en référé d’heure à heure. Et depuis la loi ALUR, un squatteur ne peut pas être expulsé pendant la trêve hivernale (qui se termine le 31 mars), sauf décision contraire du juge», précise le service juridique de la FNAIM, contacté parLe Figaro.

«Je suis malheureuse mais malheureuse à l’extrême. Je suis malade et si je n’avais pas mon fils, je me laisserai mourir», confie Maryvonne qui se voit désormais comme «une SDF». Elle est néanmoins prête à agir en justice pour se «faire rembourser les frais et le préjudice moral et tout le bazar». Mais malheureusement pour elle, c’est vraisemblablement une longue bataille judiciaire qui s’annonce. Pour le moment, Maryvonne attend des pouvoirs publics locaux qu’ils lui proposent un logement pour quelques semaines.

Une octogénaire se retrouve à la rue, délogée par des squatteurs
 

supermaxx

Bladinaute averti
c'est quoi cette loi absurde ? je croyais que c'était l'acte de propriété qui primait !

les squatteurs sont des plaies, ils travaillent pas, sont des drogués, des alcooliques, des tagueurs, des cas psy, ils n'ont pas à faire subir leur mode de vie aux autres, en plus ils vont finir par pourrir toute la maison de leurs crottes de chiens et de saleté en tout genre

faut vraiment réévaluer cette loi, si ils sont SDF, il existe des hotels, des bons pour hotels, mais comme ils peuvent pas entrer avec leurs chiens ils préfèrent rentrer chez les gens et détruisent tout, ils finiront forcément par partir mais par haine ils vont tout casser, pauvre dame, j'espère qu'elle retrouvera vite sa maison.
 
Y'a quand même des choses qui clochent... surtout quand la loi donne raison aux margoulins et complique la vie des victimes !

Une octogénaire se retrouve à la rue, délogée par des squatteurs

Rocambolesque. Après le décès de son conjoint, une femme de 83 ans décide de retourner vivre dans sa maison à Rennes... qu’elle retrouve occupée et dans un état lamentable. Et la loi n’est pas en sa faveur !

Incompréhensible. Maryvonne a 83 ans, et est propriétaire de sa maison à Rennes... qu’elle décide de regagner, après avoir vécu longtemps chez son conjoint (décédé il y a peu). Mais surprise en rentrant chez elle: sa maison est squattée, et les occupants refusent catégoriquement de quitter le domicile de Maryvonne. Logiquement, cette dernière a donc décidé de saisir la justice pour pouvoir récupérer son bien dans les plus brefs délais.

«Serrures changées. Maryvonne n’apas reconnu son pavillon quand elle y est revenue», écritOuest-France, qui a publié cette information dans ses colonnes. «Sur la porte d’entrée, il y a la faucille et le marteau et ça sent le cannabis», rapporte Maryvonne, interrogée au micro d’Europe1, «et il y a de la lumière nuit et jour.» En tout, une quinzaine d’occupants se sont installés en toute tranquillité. À l’intérieur, c’est l’hécatombe: ils ont abîmé le logement en le taguant et en abattant des cloisons. Maryvonne et son fils n’ont pas essayé de rentrer dans la maison, heureusement car «ça aurait été une violation de domicile nous a dit la police».

«On est chez nous»
Et le plus scandaleux dans cette triste histoire, c’est que la justice ne va pas en la faveur de Maryvonne. La loi du 5 mars 2007 dispose en effet que si le propriétaire n’a pas entrepris de démarches dans les 48 heures après l’installation des squatteurs, ces derniers peuvent «invoquer la loi sur le domicile!» On a peine à y croire. Mais le plus cocasse, c’est que les squatteurs de la maison de Maryvonne le savent: ils ont même affiché le texte législatif sur la porte d’entrée. «On est chez nous», c’est tout ce qu’ils nous disent», explique-t-elle. Et pour cause!

«Si le propriétaire se rend compte du squat dans le délai de 48 heures, il peut faire intervenir la police pour libérer les lieux. Passé le délai de 48 heures, en revanche, le propriétaire doit obtenir une ordonnance d’expulsion devant le TGI en utilisant la procédure en référé d’heure à heure. Et depuis la loi ALUR, un squatteur ne peut pas être expulsé pendant la trêve hivernale (qui se termine le 31 mars), sauf décision contraire du juge», précise le service juridique de la FNAIM, contacté parLe Figaro.

«Je suis malheureuse mais malheureuse à l’extrême. Je suis malade et si je n’avais pas mon fils, je me laisserai mourir», confie Maryvonne qui se voit désormais comme «une SDF». Elle est néanmoins prête à agir en justice pour se «faire rembourser les frais et le préjudice moral et tout le bazar». Mais malheureusement pour elle, c’est vraisemblablement une longue bataille judiciaire qui s’annonce. Pour le moment, Maryvonne attend des pouvoirs publics locaux qu’ils lui proposent un logement pour quelques semaines.

Une octogénaire se retrouve à la rue, délogée par des squatteurs

"La loi du 5 mars 2007 dispose en effet que si le propriétaire n’a pas entrepris de démarches dans les 48 heures après l’installation des squatteurs, ces derniers peuvent «invoquer la loi sur le domicile!"

Qu'est ce que c'est que cette loi ? :confused:

Pauvre dame !
 
"La loi du 5 mars 2007 dispose en effet que si le propriétaire n’a pas entrepris de démarches dans les 48 heures après l’installation des squatteurs, ces derniers peuvent «invoquer la loi sur le domicile!"

Qu'est ce que c'est que cette loi ? :confused:

Pauvre dame !

Surtout que 48h de délai seulement, si t'es pas sur place, t'es mal : ça a failli arriver à mon voisin du dessus il y a quelques années alors qu'il était parti une semaine en vacances...
 
C'est quand même incroyable ce pays ! on vire une étudiante pour port de jupe longue et on permet à des squatter de chouré une baraque en 48h ?!
Bienvenue dans le monde merveilleux où on marche sur la tête :wazaa:
Et après quand le FN fait des gros scores tu les voies pleurer et traiter les gens de fachos.
Ils n'ont pas compris que les gens se sentent en insécurité dans tous les sens du terme :(
 

fracasse

Vous êtes né un original Ne devenez pas une copie
... gare à ceux/celles qui s'absenteraient "trop longtemps", car il y a grand risque de se retrouver sans toit :pleurs:

Ça me rapelle la mère a un pote avec sa décapotable,arrêté à un stop ,un gars avec une pancarte "j'ai pas de toit ,une pièce svp" vient vers elle et elle lui répond " moi aussi j'ai pas de toit et c'est pas pour ça que je fait la manche" :D
C'est HS mais bon ...:p
 

Milamber

Soyez bon envers chacun ~
VIB
Y'a quand même des choses qui clochent... surtout quand la loi donne raison aux margoulins et complique la vie des victimes !

Une octogénaire se retrouve à la rue, délogée par des squatteurs

Rocambolesque. Après le décès de son conjoint, une femme de 83 ans décide de retourner vivre dans sa maison à Rennes... qu’elle retrouve occupée et dans un état lamentable. Et la loi n’est pas en sa faveur !

Incompréhensible. Maryvonne a 83 ans, et est propriétaire de sa maison à Rennes... qu’elle décide de regagner, après avoir vécu longtemps chez son conjoint (décédé il y a peu). Mais surprise en rentrant chez elle: sa maison est squattée, et les occupants refusent catégoriquement de quitter le domicile de Maryvonne. Logiquement, cette dernière a donc décidé de saisir la justice pour pouvoir récupérer son bien dans les plus brefs délais.

«Serrures changées. Maryvonne n’apas reconnu son pavillon quand elle y est revenue», écritOuest-France, qui a publié cette information dans ses colonnes. «Sur la porte d’entrée, il y a la faucille et le marteau et ça sent le cannabis», rapporte Maryvonne, interrogée au micro d’Europe1, «et il y a de la lumière nuit et jour.» En tout, une quinzaine d’occupants se sont installés en toute tranquillité. À l’intérieur, c’est l’hécatombe: ils ont abîmé le logement en le taguant et en abattant des cloisons. Maryvonne et son fils n’ont pas essayé de rentrer dans la maison, heureusement car «ça aurait été une violation de domicile nous a dit la police».

«On est chez nous»
Et le plus scandaleux dans cette triste histoire, c’est que la justice ne va pas en la faveur de Maryvonne. La loi du 5 mars 2007 dispose en effet que si le propriétaire n’a pas entrepris de démarches dans les 48 heures après l’installation des squatteurs, ces derniers peuvent «invoquer la loi sur le domicile!» On a peine à y croire. Mais le plus cocasse, c’est que les squatteurs de la maison de Maryvonne le savent: ils ont même affiché le texte législatif sur la porte d’entrée. «On est chez nous», c’est tout ce qu’ils nous disent», explique-t-elle. Et pour cause!

«Si le propriétaire se rend compte du squat dans le délai de 48 heures, il peut faire intervenir la police pour libérer les lieux. Passé le délai de 48 heures, en revanche, le propriétaire doit obtenir une ordonnance d’expulsion devant le TGI en utilisant la procédure en référé d’heure à heure. Et depuis la loi ALUR, un squatteur ne peut pas être expulsé pendant la trêve hivernale (qui se termine le 31 mars), sauf décision contraire du juge», précise le service juridique de la FNAIM, contacté parLe Figaro.

«Je suis malheureuse mais malheureuse à l’extrême. Je suis malade et si je n’avais pas mon fils, je me laisserai mourir», confie Maryvonne qui se voit désormais comme «une SDF». Elle est néanmoins prête à agir en justice pour se «faire rembourser les frais et le préjudice moral et tout le bazar». Mais malheureusement pour elle, c’est vraisemblablement une longue bataille judiciaire qui s’annonce. Pour le moment, Maryvonne attend des pouvoirs publics locaux qu’ils lui proposent un logement pour quelques semaines.

Une octogénaire se retrouve à la rue, délogée par des squatteurs
NAN mais c'est une blague :eek: ??

1. C'est sa maison quand même, pas un lieu inhabité
2. Elle est octagénaire bon sang

C'est quand même du délire
Honte à ces squatteurs.
 
????

Mais ton voisin il ferme pas ça porte et tous ? c'est hallucinant cette loi c'est qui le demeuré qui l'a inventé ?

Il avait fermé à clé. En fait, c'est le bruit que le squatteur a fait en changeant la serrure qui nous a alerté. Avec les voisins, on a appelé le syndic qui a joint le voisin par téléphone... et on a vu débarquer les flics pour virer le gars.
Le voisin est venus tous nous voir ensuite pour nous remercier : à quelques heures près (et une fois les serrures changées), il aurait été mal.
Apparemment, c'est un autre voisin de la rue qui avait informé le jeune squatteur que mon voisin partait en vacances. Moralité : ne jamais rien dire quand tu t'en vas^^
 

Iman07

VIB
Je me demande si ça vient pas du principe qui dit que la possession vaut titre. Mouhim, courage à elle, c'est scandaleux mais elle devrait s'en sortir avec le titre de propriété… Espérons que ça dure pas trop longtemps pour elle.
 
J'imagine que la loi a du être écrite dans un contexte où ça jazait beaucoup de bureaux vides appartenant notamment à des compagnies d'assurance ... c'est quand même édifiant.
Ah, les gros cassos dont le seul effort est d'apprendre à profiter des failles de la loi. On a eu plus ou moins ça à côté de chez nous ... pas des squatteurs, mais une famille qui n'a jamais bossé, avec plein de gamins, 2 voitures, qui ont ruiné la maison dont la commune payait le loyer. La propriétaire n'a jamais pu les faire partir, et la commune a réussi en les envoyant dans un pavillon encore plus grand dans une commune voisine!

Bref, les gros parasites qui pourrissent le système d'aide sociale. S'il faut cotiser pour un lance-flamme, je participe.
 

Curios

VIB
Bladinaute averti
L'UMP s'empare de l'affaire de la maison de Maryvonne, occupée par des squatteurs à Rennes. En proposant de revoir une loi qu'elle a pourtant écrite et votée en 2007.
Nouveau rebondissement dans l'affaire Maryvonne, du nom de cette octogénaire dont la maison de Rennes, rue de Châtillon, est occupée illégalement par des squatteurs depuis dix-huit mois.

Ce mardi, l'UMP a publié un communiqué, donnant un tour un peu plus politique à cette rocambolesque histoire.

Signé par Marc-Philippe Daubresse, délégué général chargé du logement, il est titré « Notre pays marche sur la tête ! »

« Corriger cette injustice »
Le parti présidé par Nicolas Sarkozy rappelle que « la vieille dame s'est vue empêchée de retrouver son bien puisque la loi précise que pour un propriétaire qui n'a pas entrepris de démarches dans les 48 heures, les occupants peuvent invoquer la loi sur le domicile ».

Marc-Philippe Daubresse, qui est député du Nord, annonce qu'il déposera « prochainement à l'Assemblée nationale une proposition de loi visant à corriger cette injustice évidente et inacceptable ».

Lire aussi. Squatteurs à Rennes : ce que dit la loi

Lancée par Chirac, portée par Villepin et Borloo, défendue par Sarkozy
Il oublie simplement de préciser que la loi qui « protège » les squatteurs a été votée en mars 2007, sous le gouvernement De Villepin.

Le 31 décembre 2006, dans ses derniers vœux aux Français comme président de la République, Jacques Chirac, s'était déclaré favorable à « un droit au logement opposable » et avait « demandé au gouvernement d'avancer » rapidement.
Maison squattée à Rennes. L'UMP veut changer une loi qu'elle a écrite !
 

jm852

Esprit ouvert = richesse/Fermé = médiocrité !
Voila donc une bonne nouvelle en souhaitant, bien évidemment, qu'elle aboutisse et ainsi permettre à cette Dame de pouvoir enfin rentrer chez elle...:)
(Mais il me semble que ce sera peut être un peu long !!)
 

Curios

VIB
Bladinaute averti
Voila donc une bonne nouvelle en souhaitant, bien évidemment, qu'elle aboutisse et ainsi permettre à cette Dame de pouvoir enfin rentrer chez elle...:)
(Mais il me semble que ce sera peut être un peu long !!)
on peut leur proposer un viager à ces squatteurs en attendant que ça aboutisse :D (vu la lenteur que ça devrait prendre)
 
c'est quoi cette loi absurde ? je croyais que c'était l'acte de propriété qui primait !

les squatteurs sont des plaies, ils travaillent pas, sont des drogués, des alcooliques, des tagueurs, des cas psy, ils n'ont pas à faire subir leur mode de vie aux autres, en plus ils vont finir par pourrir toute la maison de leurs crottes de chiens et de saleté en tout genre

faut vraiment réévaluer cette loi, si ils sont SDF, il existe des hotels, des bons pour hotels, mais comme ils peuvent pas entrer avec leurs chiens ils préfèrent rentrer chez les gens et détruisent tout, ils finiront forcément par partir mais par haine ils vont tout casser, pauvre dame, j'espère qu'elle retrouvera vite sa maison.

bienvenu en France...
une dictature qui donne des droits meme aux squatteurs.
 

jm852

Esprit ouvert = richesse/Fermé = médiocrité !
le squatteur qui mettrait mes enfants à la rue risquerai de se retrouver sans autre chose.
si quelqu'un a le droit de prendre mon toit j'ai le droit d ele reprendre.
Tout à fait d’accord avec toi, tu es dans ton droit de batailler pour reprendre ce qui t’a été « volé » et surtout comme dans le cas de ce thread où l’on s’aperçois qu’une femme et, qui plus est, d’un âge avancé se retrouve dépouillée et dans la rue (et ce, même si elle a de la famille).
 
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