Les œuvres pillées par daech inondent le marché international

Les œuvres pillées par Daech inondent le marché international
L'organisation islamiste qui dévalise musées et villes antiques dans l'ancienne Mésopotamie n'hésite pas à revendre de nombreuses pièces historiques, appelées désormais «antiquités du sang».

Après le pillage du musée de Ramadi en Irak, ainsi que laprise d'assaut de Palmyre en Syrie, Daech s'étend et rafle tout sur son passage. Une partie de l'Irak et de la Syrie, soit l'ancienne Mésopotamie, est désormais aux mains du groupe terroriste. Avec tous les vestiges antiques qui l'accompagnent. Ainsi, l'organisation islamiste, peu sensible aux arts mésopotamiens, n'hésite pas à revendre de nombreuses pièces qui inondent le marché international.

Après les destructions massives, Daech a donc trouvé un nouveau filon. The Guardian a mené l'enquête dans les boutiques d'antiquités londoniennes. Et ce qu'il a trouvé est stupéfiant. De nombreuses reliques des ruines des sites archéologiques de Palmyre et de Nimroud en Irak sont aujourd'hui disponibles dans des magasins britanniques. La journaliste du quotidien anglais s'est embarquée avec un archéologue spécialiste du Moyen-Orient, Mark Altaweel, pour faire le tour de ces échoppes. Officiellement, personne n'a jamais acheté de statuettes ou de poteries en provenance des sites contrôlés par l'État islamique. Pourtant, selon le scientifique, certaines pièces sont suspectes.

Concernant des œuvres antéislamiques, l'époque est identifiable. Même si le mystère qui entoure leur marchandisation reste de mise. Certaines disparaissent même pendant plusieurs années avant de réapparaître.

Des crimes de guerre
Il y a quelques jours, l'UNESCO a manifesté son inquiétude. Pour l'organisation des Nations Unies, tous ces vols d'œuvres antiques sont des crimes de guerre. En effet, le pillage en Irak et en Syrie a lieu à très grande échelle. Des joyaux antiques disparaissent, sous le coup des bombes, à l'instar du Lion d'Athéna à Palmyre, ou sous le manteau de certains marchands d'art.

Pour Sam Hardy, expert dans la vente illégale d'antiquités, interviewé lors de l'enquête, il s'agit d'une pratique commune. Celle-ci consiste à changer la provenance d'un objet d'art en clamant que l'antiquité était présente dans la famille depuis longtemps, et n'a donc pu faire l'objet d'une vente illicite. Dans ce cas, personne ne peut alors assurer la traçabilité du produit.

Un revenu considérable pour Daech
Comme l'explique aussi l'archéologue syrien Amr al-Azm interrogé par le Guardian, les pratiques de fouille et de reventes illégales d'objets antiques avaient déjà cours dans la région. «Quand Daech est arrivée, elle a repris le pillage et l'a institutionnalisé.» Et d'ajouter: «C'est devenu une part de leur fonctionnement, de l'augmentation de leurs recettes. C'est devenu plus intense, plus fort et plus organisé.» Le business des œuvres antiques volées permet à Daech de se constituer une source de revenus non négligeable.

D'ailleurs, l'État islamique a organisé l'activité sur ses territoires conquis. Al-Azm a ainsi découvert que l'organisation terroriste prélevait d'abord une taxe de 20% sur les fouilles qu'elle autorisait. Par la suite, elle est allée plus loin en recrutant carrément ses propres archéologues.

Les pièces transitent ainsi par la Turquie ou le Liban, et finissent sur les étals de certains marchands européens. «C'est juste la manière dont le marché fonctionne.» assure David Gill, professeur d'archéologie à l'Université de Suffolk, aux États-Unis.

Aujourd'hui, ces pièces antiques ont un nom tout trouvé: les antiquités du sang. À l'image des «diamants du sang», marchandises vendues par les groupes armés pour financer les conflits en Afrique. Des pièces de guerre qui trouvent à coup sûr preneur. Et là est bien le problème…

http://www.lefigaro.fr/culture/2015...ar-daech-inondent-le-marche-international.php

A défaut de pouvoir stopper les pillages effectués par Daesh en Syrie et en Irak, j'espère que les autorités compétentes, en Europe notamment, pourront démanteler ces réseaux et foutre tous les marchands qui en profitent à l'ombre pour longtemps.
 
Article du Figaro, un torchon bien connu pour ses prises de position neocons appartenant à un grand vendeur d'arme (dassault) et qui n’existe que pour servir la propagande de son proprio.
En réalité les musées irakiens furent tous pillés par les américains lors de l'invasion et la destruction de l'Irak par l'armée US en 2003. Il ne reste sur la terre des gens qui ont inventé l'écriture que des copies.
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Après le pillage etazunien en Irak normal que leurs petits idéologiques en fassent autant! des chiens ne font pas des chats!

Y'a rien de surprenant!
 

farid_h

<defunct>
Contributeur
L'Allemagne et l'Irak ont introduit ensemble aupret de l'Assemblee Generale de l'ONU une resolution visant a criminaliser le commerce d'antiquites de sang d'ISIS. Tous les Etats membres de l'ONU y sont appeles a combattre vigoureusement ce fleaux qui sert a remplir les caisses de guerre de Daesh.
 
Article du Figaro, un torchon bien connu pour ses prises de position neocons appartenant à un grand vendeur d'arme (dassault) et qui n’existe que pour servir la propagande de son proprio.
En réalité les musées irakiens furent tous pillés par les américains lors de l'invasion et la destruction de l'Irak par l'armée US en 2003. Il ne reste sur la terre des gens qui ont inventé l'écriture que des copies.

Les irakiens ont pillé leurs propres musées, opération rendue evidemment possible par la chaos engendré par l'intervention US.
 
Comme d'hab, des gens s'enrichissent sur le sang et la misère des autres.

J'espère simplement que l'on pourra arrêter les vendeurs européens de ces antiquités (et si possible démanteler les réseaux).
 

Yoel1

VIB
Ce qui me console dans ce trafic abject, c'est que les œuvres sont "sauvées" ...en attendant que tout ces psychopathes soient eux même détruits à jamais.
 
Etrange parce qu'il parrait que les oeuvres détruites par les imbéciles de daesh n'étaient que des copies puisque l'occident les avaient déjà pillé pour leur musée...
 

UNIVERSAL

---lcdcjve---
VIB
Les œuvres pillées par Daech inondent le marché international
L'organisation islamiste qui dévalise musées et villes antiques dans l'ancienne Mésopotamie n'hésite pas à revendre de nombreuses pièces historiques, appelées désormais «antiquités du sang».

Après le pillage du musée de Ramadi en Irak, ainsi que laprise d'assaut de Palmyre en Syrie, Daech s'étend et rafle tout sur son passage. Une partie de l'Irak et de la Syrie, soit l'ancienne Mésopotamie, est désormais aux mains du groupe terroriste. Avec tous les vestiges antiques qui l'accompagnent. Ainsi, l'organisation islamiste, peu sensible aux arts mésopotamiens, n'hésite pas à revendre de nombreuses pièces qui inondent le marché international.

Après les destructions massives, Daech a donc trouvé un nouveau filon. The Guardian a mené l'enquête dans les boutiques d'antiquités londoniennes. Et ce qu'il a trouvé est stupéfiant. De nombreuses reliques des ruines des sites archéologiques de Palmyre et de Nimroud en Irak sont aujourd'hui disponibles dans des magasins britanniques. La journaliste du quotidien anglais s'est embarquée avec un archéologue spécialiste du Moyen-Orient, Mark Altaweel, pour faire le tour de ces échoppes. Officiellement, personne n'a jamais acheté de statuettes ou de poteries en provenance des sites contrôlés par l'État islamique. Pourtant, selon le scientifique, certaines pièces sont suspectes.

Concernant des œuvres antéislamiques, l'époque est identifiable. Même si le mystère qui entoure leur marchandisation reste de mise. Certaines disparaissent même pendant plusieurs années avant de réapparaître.

Des crimes de guerre
Il y a quelques jours, l'UNESCO a manifesté son inquiétude. Pour l'organisation des Nations Unies, tous ces vols d'œuvres antiques sont des crimes de guerre. En effet, le pillage en Irak et en Syrie a lieu à très grande échelle. Des joyaux antiques disparaissent, sous le coup des bombes, à l'instar du Lion d'Athéna à Palmyre, ou sous le manteau de certains marchands d'art.

Pour Sam Hardy, expert dans la vente illégale d'antiquités, interviewé lors de l'enquête, il s'agit d'une pratique commune. Celle-ci consiste à changer la provenance d'un objet d'art en clamant que l'antiquité était présente dans la famille depuis longtemps, et n'a donc pu faire l'objet d'une vente illicite. Dans ce cas, personne ne peut alors assurer la traçabilité du produit.

Un revenu considérable pour Daech
Comme l'explique aussi l'archéologue syrien Amr al-Azm interrogé par le Guardian, les pratiques de fouille et de reventes illégales d'objets antiques avaient déjà cours dans la région. «Quand Daech est arrivée, elle a repris le pillage et l'a institutionnalisé.» Et d'ajouter: «C'est devenu une part de leur fonctionnement, de l'augmentation de leurs recettes. C'est devenu plus intense, plus fort et plus organisé.» Le business des œuvres antiques volées permet à Daech de se constituer une source de revenus non négligeable.

D'ailleurs, l'État islamique a organisé l'activité sur ses territoires conquis. Al-Azm a ainsi découvert que l'organisation terroriste prélevait d'abord une taxe de 20% sur les fouilles qu'elle autorisait. Par la suite, elle est allée plus loin en recrutant carrément ses propres archéologues.

Les pièces transitent ainsi par la Turquie ou le Liban, et finissent sur les étals de certains marchands européens. «C'est juste la manière dont le marché fonctionne.» assure David Gill, professeur d'archéologie à l'Université de Suffolk, aux États-Unis.

Aujourd'hui, ces pièces antiques ont un nom tout trouvé: les antiquités du sang. À l'image des «diamants du sang», marchandises vendues par les groupes armés pour financer les conflits en Afrique. Des pièces de guerre qui trouvent à coup sûr preneur. Et là est bien le problème…

http://www.lefigaro.fr/culture/2015...ar-daech-inondent-le-marche-international.php

A défaut de pouvoir stopper les pillages effectués par Daesh en Syrie et en Irak, j'espère que les autorités compétentes, en Europe notamment, pourront démanteler ces réseaux et foutre tous les marchands qui en profitent à l'ombre pour longtemps.
Salam
ça me tenterai bien 2 statues assyrienne pour orné mon entrée ^^
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Les œuvres pillées par Daech inondent le marché international
L'organisation islamiste qui dévalise musées et villes antiques dans l'ancienne Mésopotamie n'hésite pas à revendre de nombreuses pièces historiques, appelées désormais «antiquités du sang».

[…]
Je vais avoir l’air cynique, mais je dirais que au moins ces pièces là seront sauvées :( (mais ça ne marchera pas pour les édifices, seulement pour les assez petites pièces).

Il faudra quand‑même s’assurer qu’il n’y a pas des faux dans le lot, et faire la chasse au recéleurs et acheteurs pour les récupérer.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Etrange parce qu'il parrait que les oeuvres détruites par les imbéciles de daesh n'étaient que des copies puisque l'occident les avaient déjà pillé pour leur musée...
Il ne faut pas croire tout ce qui est dit à ce propos. Il y a eu des fautes, mais certains on l’accusation facile.
 
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