Détention de biens à l’étranger, suppression des comptes convertibles, augmentation de la dotation touristique : le Maroc s’achemine vers une libéralisation de son régime de changes.
Ces derniers mois, le directeur de l’Office des changes Jaouad Hamri multiplie les conférences. L’occasion pour lui de revenir sur l’opération d’amnistie financière, mais aussi de distiller progressivement des annonces sur la libéralisation du régime de changes.
Le 23 janvier dernier, Jaouad Hamri expliquait déjà que l’instruction générale des opérations de change (IGOC) constituait un« handicap » pour les investisseurs étrangers. Le 18 mars, il rempile et déclare que « contrairement à ce qu’on pense, freiner les mouvements de capitaux fait fuir les investisseurs et vice versa ».
L’Office des changes s’achemine donc vers une libéralisation progressive des changes. L’institution a travaillé sur un nouveau projet d’IGOP, fameux corpus de plusieurs centaines de pages qui règlemente le régime des changes. Jaouad Hamri l’espère prêt pour le 1er avril, nous apprend-t-il.
Biens immobiliers à l’étranger
Les Marocains devraient pouvoir acquérir des biens immobiliers à l’étranger après autorisation de l’Office des changes, à condition de pouvoir justifier d’une certaine capacité financière et contribution fiscale. « Nous n’estimerons pas possible de donner une autorisation à une personne travaillant en profession libérale et qui ne paie qu’un minimum d’impôts par exemple », nous explique Jaouad Hamri.
L’autorisation est donc toujours nécessaire, et soumise à l’appréciation de l’office. La scolarisation d’un enfant à l’étranger, une hospitalisation à l’étranger longue durée ou la « convenance professionnelle » seraient les justifications possibles. Jusqu’à présent, l’achat de biens immeubles à l’étranger n’est réservé qu’aux personnes morales et à certaines conditions.
Ces derniers mois, le directeur de l’Office des changes Jaouad Hamri multiplie les conférences. L’occasion pour lui de revenir sur l’opération d’amnistie financière, mais aussi de distiller progressivement des annonces sur la libéralisation du régime de changes.
Le 23 janvier dernier, Jaouad Hamri expliquait déjà que l’instruction générale des opérations de change (IGOC) constituait un« handicap » pour les investisseurs étrangers. Le 18 mars, il rempile et déclare que « contrairement à ce qu’on pense, freiner les mouvements de capitaux fait fuir les investisseurs et vice versa ».
L’Office des changes s’achemine donc vers une libéralisation progressive des changes. L’institution a travaillé sur un nouveau projet d’IGOP, fameux corpus de plusieurs centaines de pages qui règlemente le régime des changes. Jaouad Hamri l’espère prêt pour le 1er avril, nous apprend-t-il.
Biens immobiliers à l’étranger
Les Marocains devraient pouvoir acquérir des biens immobiliers à l’étranger après autorisation de l’Office des changes, à condition de pouvoir justifier d’une certaine capacité financière et contribution fiscale. « Nous n’estimerons pas possible de donner une autorisation à une personne travaillant en profession libérale et qui ne paie qu’un minimum d’impôts par exemple », nous explique Jaouad Hamri.
L’autorisation est donc toujours nécessaire, et soumise à l’appréciation de l’office. La scolarisation d’un enfant à l’étranger, une hospitalisation à l’étranger longue durée ou la « convenance professionnelle » seraient les justifications possibles. Jusqu’à présent, l’achat de biens immeubles à l’étranger n’est réservé qu’aux personnes morales et à certaines conditions.