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LEgypte na pas complètement tourné la page de la corruption, du népotisme et des largesses que soffrent les nantis.
Sauf que deux ans après la révolution qui mena à la démission dHosni Moubarak, le fils de lactuel président, Omar Morsi, ne peut prétendre aux mêmes faveurs quun Gamal ou Alaa Moubarak.
Omar Morsi, lun des fils du président de la République égyptienne, a dû renoncer à un poste dans une entreprise dépendant du ministère de lAviation civile. Omar aurait dû travailler au service des ressources humaines de la « Holding Company for Airports and Air Navigation », pour un salaire mensuel qui naurait pas dépassé 900 livres égyptiennes (100 euros), selon des sources au ministère de lAviation civile.
Ses détracteurs avancent une rémunération bien plus importante: 30 à 40 000 livres égyptiennes.
Lopposition est rapidement montée au créneau en dénonçant un retour aux pratiques de népotisme qui caractérisaient la gestion des affaires politiques et économiques sous la présidence dHosni Moubarak. Comment un jeune diplômé de lUniversité Zagazig peut-il obtenir aussi rapidement un poste alors que des millions dÉgyptiens sont depuis des années au chômage?
Selon des sources gouvernementales, le taux de chômage du pays a grimpé de 13% au quatrième trimestre de 2012 et les jeunes diplômées pâtissent de ce contexte économique peu propice aux embauches.
«La décision ( ) va à lencontre du principe constitutionnel de légalité entre les citoyens», a déclaré la Coalition de la jeunesse révolutionnaire, dans un communiqué.
«Nous ne permettrons pas au régime actuel de répéter ( les méthodes) du régime de Moubarak et de travailler pour leurs intérêts personnels», a ajouté Bishoy Asaad, membre fondateur du Mouvement justice et égalité.
Dimanche 17 février, une plainte a été déposée contre le président et dautres hauts responsables du gouvernement pour vérifier la légalité de la nomination du fils du président à un poste du ministère de laviation civile, selon Al-Masry Al-Youm .
Sur sa page Facebook, Omar Morsi sinterroge:
suite içi
http://blog.slateafrique.com/nouvelles-du-caire/2013/02/19/omar-morsi-fils-de-president-et-chomeur/
Sauf que deux ans après la révolution qui mena à la démission dHosni Moubarak, le fils de lactuel président, Omar Morsi, ne peut prétendre aux mêmes faveurs quun Gamal ou Alaa Moubarak.
Omar Morsi, lun des fils du président de la République égyptienne, a dû renoncer à un poste dans une entreprise dépendant du ministère de lAviation civile. Omar aurait dû travailler au service des ressources humaines de la « Holding Company for Airports and Air Navigation », pour un salaire mensuel qui naurait pas dépassé 900 livres égyptiennes (100 euros), selon des sources au ministère de lAviation civile.
Ses détracteurs avancent une rémunération bien plus importante: 30 à 40 000 livres égyptiennes.
Lopposition est rapidement montée au créneau en dénonçant un retour aux pratiques de népotisme qui caractérisaient la gestion des affaires politiques et économiques sous la présidence dHosni Moubarak. Comment un jeune diplômé de lUniversité Zagazig peut-il obtenir aussi rapidement un poste alors que des millions dÉgyptiens sont depuis des années au chômage?
Selon des sources gouvernementales, le taux de chômage du pays a grimpé de 13% au quatrième trimestre de 2012 et les jeunes diplômées pâtissent de ce contexte économique peu propice aux embauches.
«La décision ( ) va à lencontre du principe constitutionnel de légalité entre les citoyens», a déclaré la Coalition de la jeunesse révolutionnaire, dans un communiqué.
«Nous ne permettrons pas au régime actuel de répéter ( les méthodes) du régime de Moubarak et de travailler pour leurs intérêts personnels», a ajouté Bishoy Asaad, membre fondateur du Mouvement justice et égalité.
Dimanche 17 février, une plainte a été déposée contre le président et dautres hauts responsables du gouvernement pour vérifier la légalité de la nomination du fils du président à un poste du ministère de laviation civile, selon Al-Masry Al-Youm .
Sur sa page Facebook, Omar Morsi sinterroge:
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http://blog.slateafrique.com/nouvelles-du-caire/2013/02/19/omar-morsi-fils-de-president-et-chomeur/
