ahmed II
Sweet & Sour
Michel Onfray : «Je compris alors que la philosophie est dabord un art de penser la vie
et de vivre sa pensée, une vérité pratique pour mener sa barque existentielle. [ ]
Le petit garçon qui a senti le souffle de la bête chrétienne dans son cou; [ ] celui qui a dû
raconter au confessionnal toute sa vie sexuelle, celle de tout être de cet âge-là, et à qui
lon a fait savoir que la masturbation envoyait directement dans les flammes infernales ce
petit garçon-là, bien sûr, découvre en Nietzsche, Marx et Freud trois amis »
http://www.bladi.info/albums-8680/35268.jpg
Jai donc lu quelques chapitres, vite fait, et je me suis arrêté au tiers du livre. Les théories
de Freud ne mont jamais intéressé. Je les percevais comme une spéculation des doctrines
matérialistes et scientifiques de lépoque. Cest que je nai jamais éprouvé le besoin de baiser
ma mère, même si elle était belle et bien faite et quelle madorait; ni de tuer mon père
qui avait une autorité quasi absolue sur la famille et qui battait ma mère de temps à autre.
Marx, Freud, Nietzsche, de par ma culture, étaient plutôt mes ennemis, contrairement
à Onfray pour qui ils sont devenus immédiatement des amis. Je le comprends,
cétait la mode du rouge et du noir, tous les samedis, dans les villes de France, maoïstes
et marxistes distribuaient leurs journaux sur les trottoirs, à limage de Sartre, alors
que les gens mourraient par millions dans les pays où ces idéaux étaient appliqués;
loccultation en masse de ces informations essentielles (nous étions au milieu des
années 70) me rendait abjects ces adulateurs du livre rouge; et lAlgérie, à mon grand
désespoir, emboitait le pas fièrement à cette forme de gouvernement qui consistait à
opprimer le peuple par le truchement du socialisme. Onfray lave plus sexy;
il a opté pour le socialisme libidineux, si je puis dire, ou libertaire.
LAmérique, elle, était libérale, capitaliste et le mouvement hippie me séduisait. Donc,
je naccordais absolument aucun intérêt au communisme ni à ses inspirations
rousseauistes. Plus tard, beaucoup plus tard, je lirais des écrivains comme André Gide,
Arthur Koestler ou Simon Leys qui avaient déjà, une décennie plus tôt, dénoncé les
horreurs qui sévissaient en Russie ou en Chine. Ils confirmeront de façon catégorique
mes doutes sur labsurdité qui recouvraient la conscience française et laveuglement volontaire face à la réalité.
et de vivre sa pensée, une vérité pratique pour mener sa barque existentielle. [ ]
Le petit garçon qui a senti le souffle de la bête chrétienne dans son cou; [ ] celui qui a dû
raconter au confessionnal toute sa vie sexuelle, celle de tout être de cet âge-là, et à qui
lon a fait savoir que la masturbation envoyait directement dans les flammes infernales ce
petit garçon-là, bien sûr, découvre en Nietzsche, Marx et Freud trois amis »
http://www.bladi.info/albums-8680/35268.jpg
Jai donc lu quelques chapitres, vite fait, et je me suis arrêté au tiers du livre. Les théories
de Freud ne mont jamais intéressé. Je les percevais comme une spéculation des doctrines
matérialistes et scientifiques de lépoque. Cest que je nai jamais éprouvé le besoin de baiser
ma mère, même si elle était belle et bien faite et quelle madorait; ni de tuer mon père
qui avait une autorité quasi absolue sur la famille et qui battait ma mère de temps à autre.
Marx, Freud, Nietzsche, de par ma culture, étaient plutôt mes ennemis, contrairement
à Onfray pour qui ils sont devenus immédiatement des amis. Je le comprends,
cétait la mode du rouge et du noir, tous les samedis, dans les villes de France, maoïstes
et marxistes distribuaient leurs journaux sur les trottoirs, à limage de Sartre, alors
que les gens mourraient par millions dans les pays où ces idéaux étaient appliqués;
loccultation en masse de ces informations essentielles (nous étions au milieu des
années 70) me rendait abjects ces adulateurs du livre rouge; et lAlgérie, à mon grand
désespoir, emboitait le pas fièrement à cette forme de gouvernement qui consistait à
opprimer le peuple par le truchement du socialisme. Onfray lave plus sexy;
il a opté pour le socialisme libidineux, si je puis dire, ou libertaire.
LAmérique, elle, était libérale, capitaliste et le mouvement hippie me séduisait. Donc,
je naccordais absolument aucun intérêt au communisme ni à ses inspirations
rousseauistes. Plus tard, beaucoup plus tard, je lirais des écrivains comme André Gide,
Arthur Koestler ou Simon Leys qui avaient déjà, une décennie plus tôt, dénoncé les
horreurs qui sévissaient en Russie ou en Chine. Ils confirmeront de façon catégorique
mes doutes sur labsurdité qui recouvraient la conscience française et laveuglement volontaire face à la réalité.