Open shabbat

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«J'organise un open shabbat chez moi la semaine prochaine, ça me ferait très plaisir que vous veniez. Il y aura des juifs comme moi, et des non-juifs comme vous.» L'invitation de Judith sonnait comme un privilège. Car avoir des amis juifs, respectueux des traditions, interdit normalement toute proposition de sortie le vendredi soir. Ils font shabbat chez leurs parents. Ça ne se discute pas.

Ce soir-là, les goys étaient dans leurs petits souliers. Intimidés. Autour de la table, il n'y avait pas d'aïeux, d'oncles ni de petits-cousins, mais uniquement des trentenaires. Très pédagogue, Judith a distribué à tous ses convives un mode d'emploi, en neuf étapes. Chants, prières, bénédictions et signification de ce repos imposé en souvenir de la sortie d'Egypte. Les ablutions se sont faites dans la salle de bain, à tour de rôle. Puis chacun a pris sa place à table, autour d'un couscous boulettes fumant cuisiné par la grand-mère. Le dîner s'est déroulé dans un calme quasi religieux, aucun des convives n'osant élever la voix. Puis, à l'heure de se quitter, les discussions se sont enflammées autour de la situation au Proche-Orient.

Depuis, Judith, 35 ans, a organisé quatre nouveaux shabbats, en mêlant toujours juifs et goys. «Ça se fait aux Etats-Unis, explique-t-elle. C'est une façon moderne de vivre le shabbat.» Dans sa famille (père ashkénaze, mère séfarade), on a toujours observé le rite hebdomadaire. Seul problème, «aller dîner systématiquement tous les vendredis soirs chez ses parents quand on a 35 ans, c'est pesant». Un jour où Judith râlait beaucoup à cette perspective, un copain lui a suggéré d'organiser elle-même le sien. «Pourquoi pas ? J'avais envie de recréer cette ambiance chaleureuse, mais avec ma famille d'adoption : mes amis.»

Petits arrangements. Ses parents ne s'en sont pas offusqués. «Tant que je fais shabbat, ça leur va.» Elle continue de le faire parfois chez eux. «Mais les repas de famille, ça peut avoir un petit côté angoissant.» Parmi ses amis juifs, «la plupart ne sont pas pratiquants». Elle-même se définit comme «profondément juive, mais pas croyante». Et si elle respecte l'obligation du shabbat, c'est dans l'idée «d'entretenir la tradition».
 

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Chants, prières, bénédictions et signification de ce repos imposé en souvenir de la sortie d'Egypte. Les ablutions se sont faites dans la salle de bain, à tour de rôle. Puis chacun a pris sa place à table, autour d'un couscous boulettes fumant cuisiné par la grand-mère. Le dîner s'est déroulé dans un calme quasi religieux, aucun des convives n'osant élever la voix.

Je suis invité à un open shabbat chez des amis, mais sans les chants, prières, bénédictions, ablutions, etc.
Un open shabbat laïc :D
 
Petits arrangements. Ses parents ne s'en sont pas offusqués. «Tant que je fais shabbat, ça leur va.» Elle continue de le faire parfois chez eux. «Mais les repas de famille, ça peut avoir un petit côté angoissant.» Parmi ses amis juifs, «la plupart ne sont pas pratiquants». Elle-même se définit comme «profondément juive, mais pas croyante». Et si elle respecte l'obligation du shabbat, c'est dans l'idée «d'entretenir la tradition».

profondément juive mais pas croyante , ça lui arrache la gueule d'avouer qu'elle juste sioniste.
 

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profondément juive mais pas croyante , ça lui arrache la gueule d'avouer qu'elle juste sioniste.

Pas forcément, y a beaucoup de marocains profondément musulmans mais pas pratiquants, et limite croyants !

Sinon, y a de plus en plus de juifs, notamment français, qui sont totalement opposés à ce qui se passe en Palestine !
 
Pas forcément, y a beaucoup de marocains profondément musulmans mais pas pratiquants, et limite croyants !:

c'est un athé de culture marocomusulman, un genre un borderline musulman qui fait le ramadan et se sert un ricard au ftour:D



Sinon, y a de plus en plus de juifs, notamment français, qui sont totalement opposés à ce qui se passe en Palestine:

heureusement, chacun compte des brebis galeuses ou des colombes blanchesdans son cheptel.
 

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j'ai une connaissance juive a sa façon
d'un seul coup je devient un défenseur en première ligne de la cause israélienne quand il me dit: Hitler était un vaillant guerrier:D

Nos amis chez qui on est invités, sont des juifs à leur façon :D même s'ils pensent pas ça de Hitler !

Est-ce que c'est pas le plus important, d'être ce qu'on est , c'est à dire "à sa façon" ? Au delà de tout dogmatisme, préjugés, peurs, .........?
 
A

AncienMembre

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:rolleyes:
Pas forcément, y a beaucoup de marocains profondément musulmans mais pas pratiquants, et limite croyants !

Sinon, y a de plus en plus de juifs, notamment français, qui sont totalement opposés à ce qui se passe en Palestine !

excuse moi mais n'importe quoi...........qd on est profondément musulman on peut pas se revendiquer limite croyant.....à un moment, faut faire ses choix et les assumer....je mets pas les gens ds des boîtes mais il y a un minimum de cohérence sans quoi, c'est la porte ouverte à .........toutes les fenêtres :langue:
 
S

Soomy

Non connecté
«J'organise un open shabbat chez moi la semaine prochaine, ça me ferait très plaisir que vous veniez. Il y aura des juifs comme moi, et des non-juifs comme vous.» L'invitation de Judith sonnait comme un privilège. Car avoir des amis juifs, respectueux des traditions, interdit normalement toute proposition de sortie le vendredi soir. Ils font shabbat chez leurs parents. Ça ne se discute pas.

Ce soir-là, les goys étaient dans leurs petits souliers. Intimidés. Autour de la table, il n'y avait pas d'aïeux, d'oncles ni de petits-cousins, mais uniquement des trentenaires. Très pédagogue, Judith a distribué à tous ses convives un mode d'emploi, en neuf étapes. Chants, prières, bénédictions et signification de ce repos imposé en souvenir de la sortie d'Egypte. Les ablutions se sont faites dans la salle de bain, à tour de rôle. Puis chacun a pris sa place à table, autour d'un couscous boulettes fumant cuisiné par la grand-mère. Le dîner s'est déroulé dans un calme quasi religieux, aucun des convives n'osant élever la voix. Puis, à l'heure de se quitter, les discussions se sont enflammées autour de la situation au Proche-Orient.

Depuis, Judith, 35 ans, a organisé quatre nouveaux shabbats, en mêlant toujours juifs et goys. «Ça se fait aux Etats-Unis, explique-t-elle. C'est une façon moderne de vivre le shabbat.» Dans sa famille (père ashkénaze, mère séfarade), on a toujours observé le rite hebdomadaire. Seul problème, «aller dîner systématiquement tous les vendredis soirs chez ses parents quand on a 35 ans, c'est pesant». Un jour où Judith râlait beaucoup à cette perspective, un copain lui a suggéré d'organiser elle-même le sien. «Pourquoi pas ? J'avais envie de recréer cette ambiance chaleureuse, mais avec ma famille d'adoption : mes amis.»

Petits arrangements. Ses parents ne s'en sont pas offusqués. «Tant que je fais shabbat, ça leur va.» Elle continue de le faire parfois chez eux. «Mais les repas de famille, ça peut avoir un petit côté angoissant.» Parmi ses amis juifs, «la plupart ne sont pas pratiquants». Elle-même se définit comme «profondément juive, mais pas croyante». Et si elle respecte l'obligation du shabbat, c'est dans l'idée «d'entretenir la tradition».

c'est un "dîner presque parfait" avec chants et prières judaïques...avec une touche de prosélytisme

...en même temps si elle n'a que ça à faire...
 
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