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Orange israel: une victoire de la campagne bds?
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[QUOTE="nwidiya, post: 13799578, member: 2450"] UNE LISTE DE «DJIHADISTES» La liste d’@_OrangeSanguine répertorie plusieurs comptes très majoritairement français, indiquant les noms et pseudos d’utilisateurs quasiment tous arabes, parmi lesquels des journalistes3 et blogueurs, l’ex-députée et sénatrice Alima Boumedine-Thiery, avec de nombreux comptes du mouvementBDS. Or la loi française interdit la constitution de tels fichiers faisant apparaître l’appartenance religieuse ou l’origine ethnique ou raciale réelle ou supposée d’individus. Orient XXI a épluché toute cette liste, il s’avère que certains tiennent des propos antisémites, ce qui rend encore plus grave d’y assimiler les autres membres. Elad Ratson a expliqué à Jean-Marc Manach4 [I]«qu’il a retweeté le message dès qu’il l’a vu passer, et que plusieurs comptes de l’ambassade sont paramétrés pour des retweets automatiques».[/I]Interrogé pour savoir comment il s’est assuré de la pertinence de cette liste de plus de 1000 noms en moins de cinq minutes, il répond que «son travail consiste aussi à surveiller les islamistes en France, et que la liste comporte plusieurs des plus connus de France, certains liés à ISIS, supposant que l’auteur de la liste a dû se focaliser sur les origines islamiques de l’appel au boycott». Or, en France, l’appel a été lancé par l’association BDS France, qui n’est pas islamique. La porte-parole de l’ambassade Michal Philosoph répond : [I]«Ni l’ambassade ni Elad Ratson n’ont lancé cette campagne»[/I] et [I]«il y a une campagne salafiste qui appelle au boycott, "OrangeSanguine", à laquelle nous nous opposons catégoriquement. La campagne "Jesuisorange" s’oppose au boycott et nous l’avons soutenue en la retweetant.»[/I] «[I] Si vous déclarez que nous avons créé la liste, ce sera de la diffamation et du blasphème (sic)»,[/I] menace-t-elle. Contacté, Orange précise :[I]«Il ne s’agit pas d’un compte officiel. Nous ne savons pas qui est à l’initiative et bien évidemment nous ne le cautionnons pas. Nous avons engagé une procédure.»[/I] Si cette liste semble liée à la campagne ([I]tweetstorm)[/I] sur Twitter du 15 mai avec le [I]hashtag[/I] #OrangeSanguine lancée par BDSFrance suite à un rapport de plusieurs associations et syndicatsdénonçant les activités de l’opérateur dans les territoires palestiniens occupés, plusieurs personnes y figurant indiquent ne pas y avoir participé, et certaines l’ont fait savoir à Twitter France. Ce document n’est donc a priori pas basé sur un algorithme établi à partir du [I]hashtag[/I]. Elad Ratson et l’ambassade avaient par ailleurs bloqué plusieurs comptes de la liste avant sa divulgation et sans qu’ils n’aient eu aucun échange, notent des propriétaires de comptes, dont deux journalistes de la liste. BOYCOTT = TERRORISME Le gouvernement israélien était déjà très inquiet de l’influence deBDS, mouvement à vocation internationale fondé en 2005 par 171 associations de la société civile palestinienne et appelant à boycotter les produits et institutions d’Israël. Le 6 mai, 5 ONG et 2 syndicats ont publié un rapport accusant la première entreprise française de télécommunications, Orange, de participer par l’intermédiaire de l’opérateur israélien Partner Communications Company Limited au maintien et au renforcement des colonies israéliennes illégales situées dans les territoires palestiniens occupés. [I]«Dans ces colonies, Partner fait construire des infrastructures sur des terres palestiniennes confisquées et offre des services aux colons et à l’armée israélienne. L’entreprise tire profit des limitations imposées à l’économie palestinienne par les autorités israéliennes»,[/I] est-il indiqué. La responsabilité de l’État français, actionnaire minoritaire principal (25%), est également soulignée. Les deux opérateurs ont signé un accord de licence de marque en 1998 qui prévoyait une utilisation sans contrepartie financière de la marque Orange par Partner jusqu’en 2013. [I]«Notre intention est de nous retirer d’Israël. (…) Je suis prêt à abandonner demain matin, [mais] sans exposer Orange à des risques énormes» [/I] : ce n’est pas un hasard si la déclaration de son PDGStéphane Richard qui a débouché sur un incident diplomatique a été faite au Caire, l’Égypte étant le plus important marché au monde pour Orange (présente sous la marque Mobinil) avec 34 millions d’abonnés. Réaction immédiate de plusieurs ministres israéliens — qui tout en dénonçant tout boycott, ont appelé à celui d’Orange —, telle Miri Regev à la culture, qui a posté sur sa page Facebook [I]«J’appelle le président français à démettre immédiatement le PDG d’Orange sauf si celui-ci s’excuse pour ses propos antisémites. (...) J’appelle les juifs de France et du monde à rompre avec la société Orange si Stéphane Richard ne revient pas sur ses propos. Il est temps que l’on comprenne que les juifs de par le monde et les voix saines d’esprit qui s’opposent à l’antisémitisme et au racisme sont une force» [/I]5. Benyamin Nétanyahou en a publiquement appelé à l’État français et au président François Hollande. La France, qui pourrait prochainement reconnaître l’État palestinien — ce qui aiderait Orange à se désengager — a déclaré être [I]«très fermement opposée à toute forme de boycott».[/I] En 2014 pourtant, le ministère des affaires étrangères avait mis en garde les entreprises français au sujet des risques juridiques et économiques liés aux activités dans les colonies. Face au tollé, Stéphane Richard a assuré que la décision de retirer sa marque de ce pays était [I]«purement commerciale»[/I] et [I]«n’avait absolument rien à voir avec un quelconque débat politique».[/I] [I]«Nous aimons Israël»[/I], se justifie-t-il. Avant de reculer encore sous la pression des gouvernements israéliens et français et d’annoncer que la rupture n’avait jamais été envisagée — il devra expliquer ses propos en Israël, à la demande de Nétanyahou qui a contacté Hollande. [/QUOTE]
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