<PACES : Première année commune aux études de santé>
Cherchant à diversifier leur recrutement, de plus en plus d’écoles d’ingénieurs proposent des cursus préparatoires aux élèves inscrits en première année de médecine. Un pari peu risqué, qui permet aux établissements d’accueillir en cycle ingénieurs de très bons éléments.
Sérieux, travailleurs, rigoureux. Les écoles d'ingénieurs ne tarissent pas d'éloges à l'égard de leurs étudiants issus de Paces (Première année commune aux études de santé). Souvent essorés, vidés et désorientés par les quelques mois éprouvants vécus sur les bancs de la fac, ces derniers s'avèrent être d'excellents profils, quasiment assurés de décrocher, en bout de course, leurs diplômes d'ingénieurs.
Pour attirer ces candidats partis sur un autre projet, les écoles ont le plus souvent créé des cursus dédiés, avec un coût de scolarité allant de 184 euros à 5.600 euros. Certaines proposent des formations courtes, accessibles en rentrée décalée et permettant aux étudiants de médecine de rejoindre dès l'automne suivant une deuxième année de prépa intégrée (L2).
D'autres recrutent les "reçus-collés" pour une année de formation avant d'intégrer le cycle ingénieurs.
des conventions avec les facs de médecine
"La Paces est une véritable boucherie, tonne Jean-Marie Chesneaux, directeur de Polytech UPMC. Certes, nous n'allons pas sauver le monde, car nous dédions des petits flux à ce mode de recrutement.
Mais le message que nous portons est clair.
En France, il manque 10.000 ingénieurs : nous ramenons vers les sciences de très bons élèves, avant qu'ils ne se détournent définitivement de cette filière."
Comme les 12 autres écoles d'ingénieurs Polytech, son établissement participe au programme Avostti, lancé par le réseau en octobre 2012. Gratifiée d'un Idefi, l'initiative vise à diversifier le recrutement des élèves-ingénieurs, en ouvrant notamment les portes aux étudiants ayant validé une L1 santé.
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Cherchant à diversifier leur recrutement, de plus en plus d’écoles d’ingénieurs proposent des cursus préparatoires aux élèves inscrits en première année de médecine. Un pari peu risqué, qui permet aux établissements d’accueillir en cycle ingénieurs de très bons éléments.
Sérieux, travailleurs, rigoureux. Les écoles d'ingénieurs ne tarissent pas d'éloges à l'égard de leurs étudiants issus de Paces (Première année commune aux études de santé). Souvent essorés, vidés et désorientés par les quelques mois éprouvants vécus sur les bancs de la fac, ces derniers s'avèrent être d'excellents profils, quasiment assurés de décrocher, en bout de course, leurs diplômes d'ingénieurs.
Pour attirer ces candidats partis sur un autre projet, les écoles ont le plus souvent créé des cursus dédiés, avec un coût de scolarité allant de 184 euros à 5.600 euros. Certaines proposent des formations courtes, accessibles en rentrée décalée et permettant aux étudiants de médecine de rejoindre dès l'automne suivant une deuxième année de prépa intégrée (L2).
D'autres recrutent les "reçus-collés" pour une année de formation avant d'intégrer le cycle ingénieurs.
des conventions avec les facs de médecine
"La Paces est une véritable boucherie, tonne Jean-Marie Chesneaux, directeur de Polytech UPMC. Certes, nous n'allons pas sauver le monde, car nous dédions des petits flux à ce mode de recrutement.
Mais le message que nous portons est clair.
En France, il manque 10.000 ingénieurs : nous ramenons vers les sciences de très bons élèves, avant qu'ils ne se détournent définitivement de cette filière."
Comme les 12 autres écoles d'ingénieurs Polytech, son établissement participe au programme Avostti, lancé par le réseau en octobre 2012. Gratifiée d'un Idefi, l'initiative vise à diversifier le recrutement des élèves-ingénieurs, en ouvrant notamment les portes aux étudiants ayant validé une L1 santé.
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