Paix à ton âme, yemma kheira

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Elle vient de nous quitter en toute discrétion.....

De son vivant, elle n’aura connu ni honneurs, ni reconnaissance officielle, ni attestation, ni pension. Elle, c’est Kheira Garne, un nom qui ne vous dit peut-être rien. Et pourtant ! A l’instar de Louisette Ighilahriz, Kheira Garne est de ces voix qui ont eu le courage de révéler au grand jour, à leur corps défendant, l’un des crimes les plus abominables de l’histoire coloniale, qui est resté longtemps, trop longtemps, couvert d’une chape de plomb : les viols massifs commis par l’armée française durant la Guerre de Libération nationale. Kheïra Garne n’avait que 15 ans lorsque des militaires français la torturèrent et la violèrent dans un camp de concentration à Theniet El Had, dans l’Ouarsenis. C’était en août 1959.

De ce viol collectif naîtra un enfant, Mohamed, qui voit le jour le 19 avril 1960, à El Attaf. Mohamed Garne restera 28 ans durant séparé de sa mère «biologique». Mohamed attaque l’Etat français en justice contre les «prescriptions» des Accords d’Evian, et obtient gain de cause. «Français par le crime», comme il dit, il demeure à ce jour la seule victime reconnue de la «Guerre d’Algérie».

Dans un numéro de l’émission «Secret de famille» sur France2 consacré au destin bouleversant de Mohamed Garne (première diffusion le 18 janvier 2012), Kheïra, sa mère, témoigne : «Pendant la guerre, nous étions dans la montagne. Ils (les soldats français) voulaient nous capturer. Il y avait les avions, les chars. On était dans le maquis. J’étais cachée dans un arbre et c’est un chien qui m’a trouvée.

On nous a emmenés dans un camp d’internement. Certains sont morts pendant la capture, d’autres ont survécu, comme moi.» Kheira était alors mariée à un valeureux maquisard de l’ALN, Abdelkader Bengoucha. L’armée française voulait ainsi soutirer à la jeune captive des informations sur les moudjahidine. Kheira est soumise à la «question».

«Ils nous ont torturés et ont attenté à notre honneur», raconte-t-elle dans ce reportage. «J’ai été frappée, ligotée, humiliée… Dieu seul sait ce qu’on a subi.

Pour mon pays, j’ai sacrifié ma vie, mon honneur, l’honneur de mon fils…La nuit, quand les soldats remontaient, je ne pouvais pas dormir. Celui qui n’a pas vécu les horreurs de la guerre ne peut pas comprendre.» Kheira peine à contenir son émotion. Mais voilà.......................

http://www.elwatan.com/actualite/paix-a-ton-ame-yemma-kheira-10-08-2016-326689_109.php
 
Les femmes yazidi ou autres c'est sont dernier soucis, il les évoque ici en total hors sujet afin de relativiser les ignobles 132 ans de colonisation barbare, ou des tribus entières furent exterminés, nettoyages ethniques et culturel, déportation, viols et tortures organisés au plus haut sommet e l'état.
Elle a vécu ce que vivent aujourd'hui les captives yésidis, ont peut donc en tirer un parallèle.
 
Elle a vécu ce que vivent aujourd'hui les captives yésidis, ont peut donc en tirer un parallèle.
ça n'a rien à voir, l'état français a fait violer par son armée bien plus de femme en Afrique que tout ce dont peuvent rever les pire malade de cette planète (peut etre que les américains et les russes ont fait autant en Allemagne par tete d'habitant).
 
Les femmes yazidi ou autres c'est sont dernier soucis, il les évoque ici en total hors sujet afin de relativiser les ignobles 132 ans de colonisation barbare, ou des tribus entières furent exterminés, nettoyages ethniques et culturel, déportation, viols et tortures organisés au plus haut sommet e l'état.
Faut pas tomber non plus dans cette continuelle volonté de mettre des crimes dans l'ombre pour en ériger d'autres en "crimes de lumière" parce qu'ils te touchent plus. Pas d'honneur dans les compétitions de l'horreur.
 
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