Le palais aiguise son appétit pour contrôler les sites en ligne d’information

amsawad

Tayri nem tuder g-ul inu
L’agence Associated Press a publié un article sur la course du palais vers le contrôle des médias en ligne, et ce depuis que l’opinion publique a commencé à se former sur Internet et les réseaux sociaux au moment où la presse écrite a perdu de son attractivité en raison d’une législation et d’un contrôle excessifs. L’article porte sur la montée en flèche du site de Mounir Majidi, et comment il a su attirer les lecteurs par sa non-proximité avec les «autorités supérieures», cela reste une technique qui a eu un succès retentissant au point qu’aucun haut fonctionnaire marocain n’ose lui porter la critique, et les ministres ainsi que les politiciens accourent pour lui donner des interviews .

Depuis cinq ou six ans ces « autorités » entendent renforcer leur contrôle sur les médias en ligne afin que « l’opinion publique » ne se soustrait pas au contrôle des médias officiels et après que le public ait été lassé de la presse écrite et audiovisuelle contrôlée au point qu’elle rappelle l’époque soviétique.

Ce rythme a augmenté depuis le scandale de « Daniel Galvan » à l’été 2013, qui a été suivi directement par la mise en place de site en ligne de Mounir Majidi et l’interdiction du site Lakome et l’utilisation intensive des sociétés spécialisées dans le Spam et celles spécialisées dans la publicité sur les réseaux sociaux. Le Holding Royal a pris l’initiative de rachat (indirectement) du site ligne Hespress, le premier site d’information au Maroc.

La carte des médias marocains suit un schéma très simple, ils sont répartis sous la forme de pôles proches du palais et où chacun d’entre eux cherche à reluire la politique officielle à sa manière :

Il y a un pôle du saoudien piloté par Othman Al Omeir et les Emiratis qui contrôlent un grand nombre de sites en ligne au Maroc et un certain nombre de journaux, de magazines et MIDI 1. Ensuite, le pôle des renseignements de Yassine EL Mansouri, grâce à des personne comme Othman Al Omeir et Samira Sitaïl et qui contrôlent les sites en ligne et stations de radio. Puis le pôle de Fouad Ali El Himma ( Allié souvent avec le pôle Emirati et saoudien et qui traine derrière lui également le pôle Aziz Akhenouch), et qui est plus grand car il fonctionne derrière le sites en ligne du PAM, actif en particulier dans le domaine des sites en ligne régionaux. Puis le pôle Holding royal piloté par Mounir Majidi en le groupe l’Eco-médias (Assabah et L’Economiste), puis le pôle du « lobby français », qui est allié la plupart du temps avec le Holding Royal et qui possède la majorité des actions du groupe Eco-medias comme il anime des tribunes médiatiques qui fonctionnent selon des consignes directement à partir des services de renseignement français (DGSE) comme le célèbre magazine TelQuel.

Dans la catégorie des médias non officiels il reste le pôle officieux du PJD (Représenté par Akhbar Alyoumet un certain nombre de sites en ligne des «frères») et qui s’occupe plus de la promotion et de reluisement de son parti et l’aide à garder sa précieuse position que de l’information, de la sorte il ne dérange pas les organismes officiels, sauf dans de rares cas.

En fin, il reste qu’une marge très étroite de sites lignes indépendants, la plupart du temps des sites en ligne anonymes. Avec la présence de certains sites en ligne semi-indépendants et de taille moyenne, mais son travail demeure réduit à cause des ressources matérielles. Cette dernière catégorie est celle qui fait l’objet de cible de la nouvelle loi sur la presse, où la le cabinet royal a missionné Mustafa le khalfi de mettre en place une loi et un arsenal de dispositions en vue de contrôler cette presse marginale, qui n’est pas sous les ordres des «autorités».

Source ; tabrat.info
http://anayir.com/سياسة/تزايد-شهية-القصر-للسيطرة-على-المواقع-الإعلامية?utm_source=dlvr.it&utm_medium=facebook
 
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