Les parents du petit bastien, tué dans un lave-linge, devant la justice

supermaxx

Bladinaute averti
Le père de Bastien, Christophe Champenois, est renvoyé devant les assises de Seine-et-Marne pour «meurtre aggravé» et sa mère, Charlène Cotte, pour «complicité de meurtre». Le procès, qui démarre ce mardi, doit s'achever vendredi.

C'est une affaire sordide sur laquelle la justice va devoir se prononcer cette semaine. Après quatre ans d'instruction, le père du petit Bastien, tué dans un lave-linge en 2011, sera jugé pour «meurtre aggravé» et la mère de l'enfant pour «complicité de meurtre» devant la cour d'assises de Seine-et-Marne. En face, plusieurs associations défendant la cause des enfants se sont constituées parties civiles. Elles défendront la voix du petit garçon de 3 ans, dans ce procès qui se tiendra du 8 au 11 septembre.

Ce drame, qui a tourmenté la petite ville de Germiny-L'Evêque en Seine-et-Marne, remonte au 25 novembre 2011. Ce vendredi soir, Christophe Champenois, alors âgé de 33 ans, veut punir son fils de 3 ans pour un prétendu mauvais comportement à l'école et le force à rentrer dans le lave-linge familial. Il met la machine en route, en actionnant la position essorage, puis lavage. Le calvaire du petit Bastien dure environ une demi-heure alors que la mère et la petite soeur se trouvent dans le salon en train de faire «un puzzle». À 18h20, le père de famille appelle le Samu, puis la gendarmerie. Quand les pompiers arrivent, il est déjà trop tard.

Une défense difficile

Au cours de l'enquête, les parents changeront plusieurs fois de version. Ils expliqueront dans un premier temps que l'enfant est «tombé dans les escaliers» et qu'ils ont tenté de le «rafraîchir» en lui donnant un bain, où il se serait noyé. Un premier scénario contredit par Maud, la grande soeur de Bastien, témoin de la scène. La petite fille de 5 ans explique, avec constance, que son père «a mis Bastien dans la machine à laver car il avait fait des bêtises à l'école». Selon elle, ce n'était pas la première fois que l'enfant, turbulent à l'école et qui souffrait d'un retard de langage, était mis dans la machine. L'autopsie corroborera la version de la fillette, qui sera plus tard confirmée par la mère. En revanche, le père, qui a un temps nié les faits puis accusé son épouse, finira par dire qu'il n'a aucun souvenir de ce soir-là.

La défense de Christophe Champenois, jugé pénalement responsable, s'annonce de fait compliquée. «Il a du mal à se souvenir de ce qu'il s'est passé», rapporte son avocat. «Il est donc difficile pour lui de revenir sur les faits». Comment expliquer ses troubles de mémoire? «Mon client souffre d'une tumeur au cerveau. Peut-être est-ce la maladie ou bien un mécanisme de défense psychologique», suggère-t-il. «J'attends que les experts nous l'expliquent et qu'ils nous disent quel impact peut avoir cette maladie sur le déclenchement d'un tel acte», poursuit l'avocat, précisant que Christophe Champenois est aujourd'hui «très affaibli». «J'espère qu'il pourra assister au procès».

Le rôle de la mère en question

Les débats devraient en partie reposer sur le rôle joué par Charlène Cotte ce soir-là. Un rôle qui a été difficile à déterminer pour les enquêteurs. D'abord inculpée de «non-assistance à personne en danger», elle a quelques mois plus tard été mise en examen pour «meurtre» avant d'être finalement renvoyée devant la cour d'assises pour «complicité de meurtre». Aujourd'hui, elle est soupçonnée de ne pas être intervenue pour sauver l'enfant et de ne pas avoir pris l'initiative d'appeler les secours au moment des faits. D'après les éléments de l'enquête, la mère de famille aurait tenté de détourner l'attention de sa fille en jouant au «puzzle» avec elle.

Des accusations contestées par la défense. «Elle s'est opposée à son mari et a tenté de récupérer son enfant», assure son avocate Me Linda Zaoui-Ifergan. «Mais il était beaucoup plus fort qu'elle, elle est tombée plusieurs fois, elle n'a pas pu l'en empêcher». Ses deux avocats tenteront de convaincre la cour que cette mère de famille aujourd'hui âgée de 29 ans est aussi «une victime» qui «adorait ses enfants». «On est typiquement dans le syndrôme de la femme battue, sous l'emprise de son conjoint qui avait un très fort ascendant sur elle», défend son avocate, répétant que sa cliente est aujourd'hui «complètement détruite par la mort de son fils».

Ces trois jours de procès seront aussi l'occasion de retracer le parcours de cette famille plongée dans la précarité et l'instabilité, vivant dans un logement insalubre, minée par la misère sociale. On racontera l'histoire d'un couple sans travail, qui ne voulait pas de Bastien: elle, faisant un déni de grossesse, lui un déni de parternité, comme le résumera un des avocats de la défense. Portrait d'un père violent qui passait ses journées à boire et à fumer du cannabis et d'une mère, apeurée et violentée par son mari. Ce dernier avait été condamné en 2010 à deux mois de prison avec sursis pour des violences sur Charlène.

«Comment imaginer qu'un père puisse agir de la sorte ?»

Me Yves Crespin, avocat de l'association L'Enfant bleu, partie civile au procès
«Comment imaginer qu'un père puisse agir de la sorte? Comment cette situation a pu échapper à la vigilance des services sociaux?», s'interroge Me Yves Crespin, avocat de l'association L'Enfant bleu, partie civile au procès. La famille était en effet suivie depuis 2009 par les services sociaux du département. Plusieurs fois par semaine, une puéricultrice, un assistant social et une «travailleuse de l'intervention sociale et familiale» venaient à leur domicile. Mais jamais aucun signe de maltraitance n'a été détecté, malgré les différents signalements émis par la famille de Charlène Cotte et les nombreuses informations préoccupantes figurant au dossier. «Les éducateurs ont agi de bonne foi, reprend l'avocat, impliqué depuis longtemps dans la lutte contre la maltraitance des enfants. Mais est-ce que leur formation est suffisante? Ont-ils vraiment les moyens d'agir? C'est à ces questions qu'il faut aussi répondre, même si ces derniers ne sont pas mis en cause».

Depuis le drame, Maud vit dans une famille d'accueil. Aujourd'hui âgée d'une dizaine d'années, la fillette sera représentée par l'avocate du Conseil général de Seine-et-Marne, devenu son réprésentant légal. Libérée en novembre dernier après trois ans de détention, Charlène Cotte se présentera libre au procès, contrairement à son mari, qui est toujours détenu à la prison de Fleury-Mérogis. Tous deux risquent la réclusion criminelle à perpétuité.

http://www.lefigaro.fr/actualite-fr...tien-tue-dans-un-lave-linge-bientot-juges.php
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La barbarie peut aussi s'exprimer chez le voisin d'à côté.
 
les deux parents doivent payer
une mére fait tout pour sauver ses gosses et ne peut pas rester impassible meme par peur ...
elle doit payer aussi même si c'était une victime peut être de cet homme elle est adulte
Quitte a faire de la prison elle aurait dû sacrifier l'époux et laisser le petit vivre. Mais on peut pas endosser le rôle de victime et fuir la responsabilité de ses actes. J'espère qu'ils payeront le prix fort.
 
Quitte a faire de la prison elle aurait dû sacrifier l'époux et laisser le petit vivre. Mais on peut pas endosser le rôle de victime et fuir la responsabilité de ses actes. J'espère qu'ils payeront le prix fort.
c est clair elle faisait un puzzle pendant que le petit faisait des tours de machine à laver
c est affreux...
 
Ignoble cette histoire...
Pour me changer les idées, je vais écouter Souchon..."Passez notre amour à la machine"...
Ok je sors :desole:

l'humour noir n'est pas drôle quand il s'agit de morts.
surtout quand on pense aux souffrances qu'a endurés ce petit.
quelle famille de psychopates ... le pére jette le petit dans la machine à laver et pendant ce temps là, la mére joue aux puzzles :wazaa:
 

Curios

VIB
Bladinaute averti
Heureusement que pour certains "humains" le tri sélectif n'existe pas encore,ils seraient déjà dans les déchets ceux la.
 
Verdict prononcé hier soir: 30 ans de réclusion pour le père, 12 ans pour la mère...

"Eric de Valroger (l'avocat général) avait demandé à la cour de condamner Christophe Champenois, 36 ans, à la perpétuité assortie d'une peine de sûreté de 30 ans, et son ex-femme Charlène Cotte, 29 ans, à une peine de cinq ans pour «violences» à l'encontre du petit garçon de trois ans. La mère a finalement été condamné à 12 ans de réclusion pour «complicité»."
http://www.lefigaro.fr/actualite-fr...tien-la-prison-a-vie-requise-pour-le-pere.php
 
Verdict prononcé hier soir: 30 ans de réclusion pour le père, 12 ans pour la mère...

"Eric de Valroger (l'avocat général) avait demandé à la cour de condamner Christophe Champenois, 36 ans, à la perpétuité assortie d'une peine de sûreté de 30 ans, et son ex-femme Charlène Cotte, 29 ans, à une peine de cinq ans pour «violences» à l'encontre du petit garçon de trois ans. La mère a finalement été condamné à 12 ans de réclusion pour «complicité»."
http://www.lefigaro.fr/actualite-fr...tien-la-prison-a-vie-requise-pour-le-pere.php

je ne suis pas violent, mais ces deux personnes auraient surtout du etre stérilisé par principe de précaution.

une pensée pour la soeur ainée, qui a ete si courageuse et qui toute sa vie va trainer ce passif.
 
Oui bcp prétendent que daesh sont les pires barbares de notre époque.
Oui elle a intérêt pour dire que la barbarie peut avoir un visage blanc et innocent.

oui, beaucoup pretendent, etc,etc...
bref, du vent, comme d'hab,
En plus au depart tu parles de daesh comme ayant le monopole de la barbarie, ensuite tu reponds que certains pretende que se sont les pires barbares de notre epoque.

fini l'idée originale du monopole ?
tu fais un retropédalage car tu t'es apperçu du ridicule de ton propos ?

En fait mon post à malencontreusement fait tiqué ton homophobie, alors faut bien que tu fasses diversion.

tu es tellement previsible....
 

supermaxx

Bladinaute averti
oui, beaucoup pretendent, etc,etc...
bref, du vent, comme d'hab,
En plus au depart tu parles de daesh comme ayant le monopole de la barbarie, ensuite tu reponds que certains pretende que se sont les pires barbares de notre epoque.

fini l'idée originale du monopole ?
tu fais un retropédalage car tu t'es apperçu du ridicule de ton propos ?

En fait mon post à malencontreusement fait tiqué ton homophobie, alors faut bien que tu fasses diversion.

tu es tellement previsible....
Rien à voir avec l'homophobie, tu peux t'empêcher d'en parler partout on s'en fou que tu sois homo.

si tu lis lon premier commentaire dés le départ je parle de la barbarie qui peut s'exprimer tout près de nous et que certains minimise en le désignant comme un simple enfanticide, car on leur a mis sous le nez la référence en terme de barbarie : daesh. Deash s'est accaparé ce terme alors que non, madame et monsieur dubois peuvent être aussi barbare que représentants officiels de la barbarie.

Alors oui ici des troll prétendent que les pire son daesh histoire de se rassurer.

Quand on voit les peine prononcées c'est une honte avec les remises de peine ils feront pas 5 ans et 10 ans. Voilà ce que coute un acte barbare en France.
 
Rien à voir avec l'homophobie, tu peux t'empêcher d'en parler partout on s'en fou que tu sois homo.

toujours la diffamations gratuite....
ta marque de fabrique

si tu lis lon premier commentaire dés le départ je parle de la barbarie qui peut s'exprimer tout près de nous et que certains minimise en le désignant comme un simple enfanticide, car on leur a mis sous le nez la référence en terme de barbarie : daesh. Deash s'est accaparé ce terme alors que non, madame et monsieur dubois peuvent être aussi barbare que représentants officiels de la barbarie.

Alors oui ici des troll prétendent que les pire son daesh histoire de se rassurer.

Quand on voit les peine prononcées c'est une honte avec les remises de peine ils feront pas 5 ans et 10 ans. Voilà ce que coute un acte barbare en France.

mais bien sur.
pas un mot sur le réajustement des termes.... évidement
 
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