LE CAIRE Un parlementaire britannique,George Galloway , qui a dirigé un convoi d'aide pour la bande de Gaza en passant par l'Egypte, a été déclaré vendredi "persona non grata" par les autorités égyptiennes.
Selon l'agence officielle Mena, cette décision du ministère des Affaires étrangères lui a été notifiée dans la matinée à l'aéroport du Caire alors qu'il quittait l'Egypte pour Londres, de retour de Gaza, où il a accompagné un convoi d'aide humanitaire, Viva Palestina.
Dans un communiqué, les organisateurs du convoi ont affirmé que M. Galloway avait été "expulsé" par les autorités égyptiennes après avoir été forcé de monter dans un minibus au point de passage de Rafah, à la frontière de la bande de Gaza et de l'Egypte, pour être conduit à l'aéroport du Caire.
Selon un responsable de la sécurité, six voitures de police l'ont escorté jusqu'au Caire.
A son arrivée en Grande-Bretagne, George Galloway a confirmé avoir été, avec un ami, entraîné de force dans un véhicule puis contraint de prendre l'avion.
"Vingt-cinq policiers (...) nous ont conduits directement à l'aéroport (...) et au moment de me mettre dans l'avion un représentant du ministère des Affaires étrangères m'a dit que j'étais persona non grata" en Egypte, a-t-il expliqué sur la chaîne SkyNews.
Le ministère égyptien des Affaires étrangères n'avait pas fait état de son côté d'une expulsion, mais souligné que le député ne serait "pas autorisé à revenir en Egypte".
L'Egypte accuse George Galloway, qui avait appelé au renversement du régime du président Hosni Moubarak lors d'une manifestation organisée en Angleterre, de chercher à déstabiliser le pouvoir.
Le passage par l'Egypte du convoi de Viva Palestina, constitué de plus de 140 camions et voitures chargés de nourriture et de matériel médical, a été émaillé d'incidents.
L'Egypte s'est tout d'abord opposé à son entrée dans le pays par un port de la mer Rouge, l'obligeant à transiter par la Syrie pour débarquer finalement à Al-Arich, sur la côte méditerranéenne.
Mercredi, des heurts violents ont opposé à Al-Arich des policiers aux membres du convoi, qui est finalement passé le soir via Rafah dans Gaza, contrôlée par le Hamas et soumise à un blocus israélien.
A la suite de ces incidents, les autorités égyptiennes ont lancé un avis de recherche contre sept militants --deux Britanniques, une Américaine, un Turc, un Malaisien et un Koweïtien-- accusés de vandalisme et violences contre les forces de l'ordre.
Fin décembre-début janvier, l'Egypte avait déjà refusé de laisser passer par Rafah quelque 1.400 militants internationaux devant participer à une "marche de la liberté pour Gaza". Seuls une centaine d'entre eux avaient ensuite été autorisés à se rendre dans Gaza.
Selon l'agence officielle Mena, cette décision du ministère des Affaires étrangères lui a été notifiée dans la matinée à l'aéroport du Caire alors qu'il quittait l'Egypte pour Londres, de retour de Gaza, où il a accompagné un convoi d'aide humanitaire, Viva Palestina.
Dans un communiqué, les organisateurs du convoi ont affirmé que M. Galloway avait été "expulsé" par les autorités égyptiennes après avoir été forcé de monter dans un minibus au point de passage de Rafah, à la frontière de la bande de Gaza et de l'Egypte, pour être conduit à l'aéroport du Caire.
Selon un responsable de la sécurité, six voitures de police l'ont escorté jusqu'au Caire.
A son arrivée en Grande-Bretagne, George Galloway a confirmé avoir été, avec un ami, entraîné de force dans un véhicule puis contraint de prendre l'avion.
"Vingt-cinq policiers (...) nous ont conduits directement à l'aéroport (...) et au moment de me mettre dans l'avion un représentant du ministère des Affaires étrangères m'a dit que j'étais persona non grata" en Egypte, a-t-il expliqué sur la chaîne SkyNews.
Le ministère égyptien des Affaires étrangères n'avait pas fait état de son côté d'une expulsion, mais souligné que le député ne serait "pas autorisé à revenir en Egypte".
L'Egypte accuse George Galloway, qui avait appelé au renversement du régime du président Hosni Moubarak lors d'une manifestation organisée en Angleterre, de chercher à déstabiliser le pouvoir.
Le passage par l'Egypte du convoi de Viva Palestina, constitué de plus de 140 camions et voitures chargés de nourriture et de matériel médical, a été émaillé d'incidents.
L'Egypte s'est tout d'abord opposé à son entrée dans le pays par un port de la mer Rouge, l'obligeant à transiter par la Syrie pour débarquer finalement à Al-Arich, sur la côte méditerranéenne.
Mercredi, des heurts violents ont opposé à Al-Arich des policiers aux membres du convoi, qui est finalement passé le soir via Rafah dans Gaza, contrôlée par le Hamas et soumise à un blocus israélien.
A la suite de ces incidents, les autorités égyptiennes ont lancé un avis de recherche contre sept militants --deux Britanniques, une Américaine, un Turc, un Malaisien et un Koweïtien-- accusés de vandalisme et violences contre les forces de l'ordre.
Fin décembre-début janvier, l'Egypte avait déjà refusé de laisser passer par Rafah quelque 1.400 militants internationaux devant participer à une "marche de la liberté pour Gaza". Seuls une centaine d'entre eux avaient ensuite été autorisés à se rendre dans Gaza.