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[QUOTE="compteblad, post: 14353526, member: 167672"] Ce matin-là, à l'aéroport militaire de Villacoublay (Yvelines), une petite équipe se retrouve sur le tarmac. Du matériel sensible doit être transféré par avion spécial pour une mission en province: une caméra miniaturisée, de la taille d'un pouce, doit être posée, la nuit suivante, devant un appartement. Dans les bagages, on trouve également des optiques capables de saisir l'image d'un visage à plus de 1 kilomètre de distance! Le dispositif se met en place, entre chien et loup. Pas question d'être surpris par une voisine, un gardien d'immeuble, encore moins par une patrouille de gendarmerie ou de policiers en tenue. Mieux vaut parfois inventer un mensonge crédible que d'être obligé d'exhiber sa carte professionnelle... Pour l'équipe de planque, tout se passe sans incident, excepté la visite inopportune d'une colonie de rats... Les images, numériques et cryptées, sont transmises par satellite directement au ministère de l'Intérieur. L'angle de prise de vue de la caméra peut même être modifié à distance. Ces clichés sont ensuite disséqués par la mémoire du service: l'unité d'analyse opérationnelle. Ailleurs, à Paris, dans les sous-sols d'un ancien commissariat, ceux que l'on surnomme «les bidouilleurs» préparent une autre mission. Ce groupe technique fournit le matériel pour les quatre équipes qui se relaient sur le terrain. Sous des mètres de béton, les anciennes geôles de garde à vue servent d'entrepôt à un étonnant bric-à-brac, qui relève à la fois de l'atelier d'un bricoleur du dimanche et du laboratoire de Mister Q, le savant de James Bond. Il contient toutes sortes d'objets hétéroclites (accessoires de bureau, mobilier urbain, etc.) susceptibles d'accueillir une caméra high-tech. Une technologie coûteuse. Le budget de la SNRO, mystère bien gardé, fait des envieux dans les services plus traditionnels. La direction des RG assume: le recentrage des missions vers des activités opérationnelles, et en particulier dans la lutte contre l'islamisme radical, est une priorité du ministre de l'Intérieur. «La technologie a beau devenir de plus en plus perfectionnée, elle ne remplacera jamais l'il humain», souligne le commissaire divisionnaire Jean-Marc Luca, le patron de la section. Issus de tous les services de police, ses fonctionnaires ne ressemblent pas aux agents secrets du cinéma. Il n'y a d'ailleurs pas de profil type pour entrer à la SNRO. «Plus on sera divers, mieux on s'adaptera aux situations nouvelles et inattendues», poursuit Luca. Le service recrute aussi bien des femmes que des hommes, des Français de souche que, de plus en plus, des jeunes d'origine maghrébine. [/QUOTE]
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