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[QUOTE="compteblad, post: 14353527, member: 167672"] L'agent doit se fondre dans le paysage, quel qu'il soit: village basque, montagne corse, banlieue de la Seine-Saint-Denis. L'une des ficelles des filatures: regarder les mains du suspect plutôt que croiser son regard et risquer de trahir une émotion. Faux touristes, pseudo-turfistes ou couple imaginaire: la panoplie des policiers est plutôt éclectique. Dans les bureaux du ministère, une armoire renferme toutes ces précieuses «tenues de camouflage urbain». Lors d'une filature, le «suiveur» doit disposer au minimum de chaussures silencieuses, d'un plan de ville, d'un stylo, d'un Dictaphone, d'une carte de téléphone, de petite monnaie, d'un ticket de métro et d'un émetteur vocal, baptisé «discret», caché dans la manche. «Quand on donne une information à la radio, ça doit être aussi sec qu'un clic-clac de culasse», insiste Pierre, formateur à la SNRO. Toutes les nouvelles recrues intègrent ces astuces au cours de stages organisés dans une ville qui n'existe nulle part. Du moins officiellement. Inutile, en effet, de rechercher «X ville» sur une carte: elle a été entièrement reconstituée pour les besoins d'entraînement de la Direction générale de la Police nationale. Des exercices de tir et de combat sont également au programme, mais ils visent plutôt à sortir d'une mauvaise passe, en cas d'extrême urgence. Car l'objectif du service est non pas d'interpeller les individus potentiellement dangereux - sauf, bien sûr, s'ils s'apprêtent à passer à l'action - mais de les surveiller. Les enquêteurs apprennent aussi à se méfier des islamistes qui, comme eux, sont devenus des spécialistes de la dissimulation. Tel cet activiste revenu aminci et rasé d'un séjour en Afghanistan, alors qu'il avait été photographié en France barbu et bien en chair. Au nom de la lutte contre le terrorisme, les policiers disposent de pouvoirs élargis: sonorisation, images enregistrées à l'insu de leurs objectifs. Les avocats dénoncent régulièrement l' «opacité» de ces dossiers de renseignement. «Ce que l'on fait est entièrement légal, même si nos informations ne sont pas toutes exploitables sur le plan judiciaire, assure un enquêteur. Notre boulot? Transmettre un rapport bien ficelé aux services de police judiciaire, comme la Division nationale antiterroriste. On les conduit jusqu'à la porte du suspect. Notre travail s'arrête lorsqu'elle vole en éclats. Ensuite, on disparaît.» Dans l'ombre. [/QUOTE]
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