Où est donc passé le Ramed ?

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Le régime d’assistance médicale aux économiquement démunis (RAMED) a-t-il été généralisé ou pas ? Selon des recoupements faits par La Vie éco au sein du ministère de la santé aussi bien que chez des hôpitaux publics, l’extension du Ramed à tout le pays n’a pas encore eu officiellement lieu.

Pourtant, l’on se rappelle que depuis septembre dernier, les acteurs publics concernés, que sont l’Anam (Agence nationale de l’assurance maladie), le ministère de la santé et celui de l’intérieur avaient mis les bouchées doubles en vue d’une généralisation effective à fin décembre 2011 au plus tard, suite aux instructions royales données pour ce dossier qui n’en finit pas de traîner. Il faut rappeler à cet effet que le Ramed devait entrer en vigueur en 2009 déjà, puis il a été décidé d’opter pour une solution médiane en réalisant, en 2010, une phase de test dans la région de Tadla Azilal en vue d’apporter les ajustements nécessaires au système.

Et aujourd’hui ? En réalité, c’est le flou total. Récemment, à l’hôpital Abou Ouafi de Casablanca, une mère s’est vue refuser les soins pour son fils, au motif que le certificat d’indigence qu’elle avait l’habitude de présenter n’est plus valable. L’explication donnée est que «le système a changé, il faut une carte Ramed dorénavant». Cela alors que chez d’autres structures publiques de santé on assure que tout se passe comme avant.

Quand le Ramed démarrera-t-il officiellement et y aura-t-il une communication envers les concernés à ce sujet ? Nous n’avons pas pu joindre la direction de l’Anam pour avoir des précisions, mais le dossier urge. Aujourd’hui, ce sont 8,5 millions de personnes qui ont besoin d’accès aux soins, gratuits (démunis absolus) ou à très faible coût (démunis relatifs), payant jusqu’à 600 DH par famille et par an.

La Vie Eco
 

blablote

Blédarde...mais bourge!
Ramed... où l'opacité à vous embrouiller même les personnes les plus intimement impliquées.
Ina Ramed alors que quasiment tous les hôpitaux publiques n'ont de l'hôpital que le nom?. Quels soins, aussi gratuits soient-ils, offrir aux patients, quand les murs ne font qu'abriter du regard des locaux vides et un personnel qui se dépatouille...avec le vide...
Du grand n'importe quoi...
 
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